With55 billion matches to date, TinderÂź is the world’s most popular dating app, making it the place to meet new people. News astuce FIFA 21, DCE Hybride ligues, solution du dĂ©fi crĂ©ation d'Ă©quipe PubliĂ© le 13/10/2020 Ă  1014 Partager Mis en place dans FIFA 17, les DĂ©fis de CrĂ©ation d'Équipe DCE sont de retour cette annĂ©e sur FIFA 21. Le concept reste identique Ă©changer une Ă©quipe selon des critĂšres spĂ©cifiques contre des rĂ©compenses. D'annĂ©e en annĂ©e, les DCE n'ont guĂšre changĂ© et nous allons aborder les dĂ©fis "fondations" ; nous verrons ici le DCE Hybride de loyautĂ©, l'astuce Ă  connaĂźtre !Certains DCE nĂ©cessiteront un bonus de loyautĂ©. Ce bonus est actif lorsque les joueurs auront jouĂ© 10 matches. Voici un glitch vous permettant d'obtenir rapidement ces 10 matches sans avoir Ă  tous les jouer Rendez-vous sur l'Ă©quipe de la semaine et lancez un match contre cette Ă©quipe ;Lancez le match et jouez au moins 1 minute "virtuelle" dans le jeu ;Mettez le jeu en pause, appuyez sur le bouton PS ou Xbox de votre manette et retournez Ă  l'Ă©cran principal de votre console ;Allez dans les paramĂštres rĂ©seau, dĂ©connectez-vous puis reconnectez vous Ă  internet ;Revenez dans le jeu et relancez Ultimate Team ;Regarder la bio d'un de vos joueurs pour vĂ©rifier qu'il a bien "jouĂ©" un match ;RĂ©pĂ©tez Ă  nouveau 9 fois cette manipulation !N'hĂ©sitez pas Ă  utiliser cette technique pour les DCE vous demandent un bonus de loyautĂ© !Et de cinqConditions Exactement 5 championnats dans l'Ă©quipeMax. 4 joueurs de mĂȘme ChampionnatMax. 4 joueurs de mĂȘme ClubMin. 6 joueurs RaresNote min. de l'Ă©quipe 69Collectif min. 80RĂ©compenses x1 PRIME JOUEURS MÉLANGÉSPrix PS4 4 350Xbox One 2 450PC 2 100Bottes de sept liguesConditions Exactement 7 championnats dans l'Ă©quipeMax. 3 joueurs de mĂȘme ChampionnatMax. 3 joueurs de mĂȘme ClubNote min. de l'Ă©quipe 78Collectif min. 85RĂ©compenses x1 JOUEURS ÉLECTRUM PRIMEPrix PS4 6 900Xbox One 7 250PC 7 800neuf Ă  l'honneurConditions Exactement 9 championnats dans l'Ă©quipeMax. 2 joueurs de mĂȘme ChampionnatMax. 2 joueurs de mĂȘme ClubMin. 6 joueurs RaresNote min. de l'Ă©quipe 80Collectif min. 99Au moins 10 joueurs nĂ©cessitent d'avoir le bonus x1 PACK MÉGAPrix PS4 11 800Xbox One 12 800PC 13 150PREMIER XIConditions Exactement 11 championnats dans l'Ă©quipeMin. 8 joueurs RaresExactement Joueurs OrCollectif exact 100Au moins 11 joueurs nĂ©cessitent d'avoir le bonus x1 Pack joueurs raresPrix PS4 13 150Xbox One 12 450PC 8 850RĂ©compense une fois le DCE Hybride Ligues x1 PACK MÉGA RAREPrix totaux PS4 36 200 ; Xbox One 34 950 ; PC 31 900CrĂ©dit images lire Ă©galement FUT nos astuces et conseils pour FIFA Ultimate Team 2021FIFA 21, budgets des clubs tout ce qu'il faut savoirFIFA 21 les jeux techniques, tous nos guidesNotre test de FIFA 21 FIFA 21 tous nos guides et astuces
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Retrouvez ci-dessous notre guide pour les dĂ©fis Hybride . UNTRADEABLE REWARD. THE THIRD STEP. Je bloque sur Multi Nation Multi ligues, une solution Les premiers dĂ©fis crĂ©ation d'Ă©quipes du mode Ultimate Team de FIFA 20 rapportent gros. Ligue 1 TOTS Challenge 1 . Mis en place dans FIFA 17, les DĂ©fis de CrĂ©ation d'Équipe DCE sont de retour cette annĂ©e sur FIFA 21. FIFA 22 est disponible depuis ce vendredi 1er octobre et comme toujours nous avons droit Ă  des DCE DĂ©fis de CrĂ©ation d'Équipe dont un qui se nomme . Retrouvez ci-dessous notre guide pour les dĂ©fis Hybride Ligues et Pays qui sont permanents mais non-rĂ©pĂ©tables. Vous devrez atteindre un collectif global. Ce DCE a donc pour but de vous faire gagner un Mega Pack Rare en Ă©change d'une Ă©quipe composĂ©e de joueurs de nationalitĂ©s diffĂ©rentes. Parmi les DĂ©fis de CrĂ©ation d'Equipe DCE du mode FUT de FIFA 22, EA propose des dĂ©fis permanents comme Hybride Ligues et Pays, Diabolique dont voici la solution. 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Ces dĂ©fis vous permettront d'obtenir des packs en les complĂ©tant et pour pouvoir le faire facilement, nous vous proposons notre solution. Si vous ne savez pas ce que c'est, alors lisez l'article en lien ICI. En cliquant sur les liens, vous trouverez nos solutions les moins chĂšres afin de complĂ©ter ces DCE. Using this page you can check what live objectives are currently in game and track your progress by marking what you have completed so far. FUT 20 DCE Hybride Ligue et Pays, solution des dĂ©fis . Les premiers dĂ©fis crĂ©ation d'Ă©quipes du mode Ultimate Team de FIFA 20 rapportent gros. 2 Days Remaining . Et voici la solution pour dernier ensemble de DCE avancĂ© sur FIFA 21 Hybride Ligues et Pays. . Je bloque sur Multi Nation Multi ligues, une solution Vous avez trouvĂ© pour le dce hybride ligue et pays le 2 et le 4 . Nouvelle vidĂ©o suite des DCE sur FIFA 21On continue ligues et pays avec milieu mono-pays LIKE -  COMMENT - SUBSCRIBE - PARTAGE/SHARE →←→. DCE Guides Streams VidĂ©os Rechercher Connexion Inscription L'actu. . Pour ce premier dĂ©fi il vous faut une Ă©quipe composĂ©e exactement de 2 nationalitĂ©s et 3 championnats avec un maximum de 6 joueurs par nation et par ligue. Les soluces du DCÉ Hybride Ligue et Pays. . Et voici la solution pour dernier ensemble de DCE avancĂ© sur FIFA 21 Hybride Ligues et Pays. Parmi les DĂ©fis de CrĂ©ation d'Equipe DCE du mode FUT de FIFA 22, EA propose des dĂ©fis permanents comme Hybride Ligues et Pays, AvancĂ© dont voici la solution. Voici la liste de tous les DĂ©fis de CrĂ©ation d'Ă©quipe DCE actifs live pour le mode FUT de FIFA 21. Les premiers dĂ©fis crĂ©ation d'Ă©quipes du mode Ultimate Team de FIFA 21 rapportent gros. En cliquant sur les liens, vous trouverez nos solutions les moins chĂšres afin de complĂ©ter ces DCE. Ce DCE a donc pour but de vous faire gagner un Mega Pack en Ă©change d'une Ă©quipe composĂ©e de joueurs de nationalitĂ©s diffĂ©rentes. 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Via notre solution, le DCE Hybride Ligues et Pays, MaĂźtre puzzle Ă  l’honneur permet de remporter un Mega Pack Rare mais contribue Ă©galement Ă  obtenir une tenue FUT ainsi que 13 000 crĂ©dits. Recommandation OuiGain en crĂ©dit probable ? Oui DĂ©fi MaĂźtre puzzle, les critĂšres Ligues diffĂ©rentes Exactement 7NationalitĂ©s diffĂ©rentes Exactement 9Joueurs du mĂȘme club Maximum 3Note globale d’Equipe 82Collectif Exactement 85RĂ©compense Mega Pack RareFin du dĂ©fi Aucune limitePrix environ vous aurez besoin de 4 points de loyautĂ© Notre exemple de solution pour le DCE MaĂźtre Puzzle. Notre exemple de solution pour le DCE Hybride Ligues et Pays, MaĂźtre puzzle a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© avec le crĂ©ateur d’équipe de Futbin en anglais. Nos solutions sont des exemples de formation vous permettant de rĂ©aliser ces DCE au prix le moins cher possible sans disposer des cartes. Il est Ă©videmment possible de rĂ©aliser ces dĂ©fis avec d’autres cartes. Attention Ă©galement car le coĂ»t global de ces solutions peut Ă©voluer Ă  la baisse comme Ă  la hausse avec le temps. Vous pouvez retrouver la liste intĂ©grale des diffĂ©rents DCE live pour le mode FUT de FIFA 21 sur notre liste des DĂ©fis de CrĂ©ation d’Equipe DCE actifs. En outre, retrouvez tous nos guides ainsi que toute l’actualitĂ© du jeu sur notre portail FIFA 22.
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L'ancien pilote amĂ©ricain Michael Andretti, propriĂ©taire de l'Ă©curie Ă  son nom en IndyCar, aux États-Unis, souhaite monter une structure pour intĂ©grer le championnat de F1 en y aura peut-ĂȘtre 22 monoplaces sur les grilles de dĂ©part de la Formule 1 Ă  partir de la saison 2024. PropriĂ©taire de l'Ă©curie Ă©ponyme Ă©voluant en IndyCar aux États-Unis, Michael Andretti a fait une demande auprĂšs de la FĂ©dĂ©ration internationale de l'automobile FIA pour intĂ©grer le championnat du monde de F1 dans deux ans, a affirmĂ© vendredi son pĂšre Mario, ancien pilote multi-titrĂ©. Ce que l'intĂ©ressĂ© Ă  confirmĂ© Ă  Motorsport."Michael a demandĂ© Ă  la FIA d'engager une nouvelle Ă©quipe de F1 Ă  partir de 2024. Sa candidature, sous le nom d'Andretti Global, a les ressources nĂ©cessaires et remplit toutes les conditions. Il attend la dĂ©cision", a tweetĂ© Mario Andretti, qui fut champion du monde des pilotes de F1 en 1978, aprĂšs avoir remportĂ© les 500 Miles d'Indianapolis en 1969. À il a ajoutĂ© que son fils serait "prĂȘt Ă  partir dĂšs le lendemain" si sa requĂȘte Ă©tait Andretti a ajoutĂ© que cette future Ă©curie s'appellerait Andretti Global et serait basĂ©e en Angleterre, mĂȘme si les voitures seront fabriquĂ©es dans une usine basĂ©e Ă  Indianapolis, prĂšs du siĂšge de l'Ă©quipe Ă©voluant en IndyCar. Il a Ă©galement fait savoir qu'un accord de principe avec un motoriste avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© trouvĂ©, sans pour autant rĂ©vĂ©ler son voulait auparavant racheter une Ă©curieL'ambition de Michael Andretti d'intĂ©grer la F1 n'est pas nouvelle. L'an dernier, il Ă©tait dans cette perspective en pourparlers pour racheter le groupe Sauber, propriĂ©taire de l'Ă©quipe Alfa Romeo, mais l'actionnaire principal Finn Rausing a finalement choisi de ne pas vendre. "Michael travaille sur ce projet depuis longtemps, mais il a pris une autre direction puisqu'il n'y a pas d'Ă©quipe Ă  acheter", a dĂ©clarĂ© Mario le projet se concrĂ©tise, cela confirmera un peu plus le dĂ©veloppement de la F1 aux États-Unis, qui organise dĂ©sormais deux courses, avec le Grand Prix de Miami en mai et celui d'Austin en octobre. Cette croissance est portĂ©e par le succĂšs de Drive to Survive, la sĂ©rie Ă  succĂšs de Netflix consacrĂ©e Ă  la discipline.

22Juillet 2022 | Championnats. OPEN DE FRANCE . 20 Juillet 2022 | Championnats. OPEN DE FRANCE EPINAL. LES ACTUS PRÉCÉDENTES. 15/07 > Une belle dĂ©lĂ©gation vosgienne Ă  MULHOUSE. 30/06 > LE CIRCUIT DES MEETINGS DANS LES VOSGES CE WEEK END. 25/06 > CHAMPIONNATS DE FRANCE EITE, REGIONAUX CADETS JUNIORS, DEPARTEMENTAUX

FémininesFéminines D1Vie de la Ligue GPSO 92 Issy à l'épreuve de l'Olympique Lyonnais La onziÚme journée du championnat de D1 Arkema sera marquée notamment par le déplacement du promu francilien, GPSO 92 Issy, sur la pelouse de l'Olympique Lyonnais. Un Everest pour la formation Isséenne qui défendra toutefois ses chances à fond. Le leader, le PSG, recevra l'équipe du Havre. Se ...
1587 DĂ©but du troisiĂšme voyage de Davis dans l'Arctique. John Davis reprit la mer le 19 mai 1587 pour son troisiĂšme voyage. Cette fois, le Sunneshine et le trois-mĂąts basque Elizabeth de Dartmouth devaient se livrer Ă  la pĂȘche de la morue pendant que Davis, dans la pinasse de 20 tonneaux Ellen (HelĂšne) de Londres, poursuivrait ses

Et voici la solution pour dernier ensemble de DCE avancĂ© sur FIFA 22 Hybride Ligues et Pays. Solution DCE – Hybride Ligues et Pays sur FIFA 22 Si il manque du collectif, suffit de check le bouclier sur la carte des joueurs fidĂ©litĂ© / loyautĂ©. Si vous ne savez pas ce que c’est, alors lisez l’article en lien ICI. Faites Ă©galement bien attention au poste des joueurs notamment les MC/MDC/MOC et les MG/AG, MD/AD. Le challenger NationalitĂ©s Exactement 2 Championnats Exactement 3 Joueurs – mĂȘme pays Maximum 6 Joueurs – mĂȘme championnat Maximum 6 QualitĂ© joueurs Or Collectif Minimum 100 AvancĂ© NationalitĂ©s Exactement 3 Championnats Exactement 5 Joueurs – mĂȘme pays Maximum 5 Joueurs – mĂȘme championnat Maximum 5 Note d’équipe Minimum 79 Collectif Minimum 100 Diabolique NationalitĂ©s Exactement 6 Championnats Exactement 6 Joueurs – mĂȘme pays Maximum 3 Joueurs – mĂȘme championnat Maximum 3 Note d’équipe Minimum 81 Collectif Minimum 90 MaĂźtre Puzzle NationalitĂ©s Exactement 9 Championnats Exactement 7 Joueurs – mĂȘme club Maximum 3 Note d’équipe Minimum 82 Collectif Minimum 85 Attention loyautĂ© Pour ne rien rater de l’actualitĂ© de FIFA 22, rendez-vous sur la page Facebook ou le Twitter de FUT with Apero !

Ilaffiche Ă©galement les moyennes de ping, de perte de paquets et de gigue pour les parties en ligne de FIFA 21 et FIFA 22 jouĂ©es sur ce FAI, depuis votre position lorsque vous utilisez une connexion Ethernet (filaire). À l’aide du graphique, vous pouvez Ă©galement consulter les moyennes quotidiennes pour le score de connexion, le ping, la perte de paquets et la 1La rigueur qu’impose l’exercice, et le caractĂšre qu’on pourrait juger polĂ©mique de la question posĂ©e, nous conduisent d’abord Ă  dĂ©finir clairement chacun des termes utilisĂ©s dans le titre. 2Qu’entend-on par pays pauvres » ? Sans mĂ©connaĂźtre les ambiguĂŻtĂ©s qui gravitent autour de cette expression, portant notamment sur la diffĂ©rence entre pays pauvres et populations pauvres, nous nous alignerons sur l’orthodoxie en suivant les rapports du Programme des Nations unies pour le DĂ©veloppement PNUD1. L’édition publiĂ©e en 2006 – qui se rĂ©fĂšre Ă  des chiffres de 2003 – confirme dans la typologie une Ă©volution qui n’est pas anodine sur les 177 pays couverts, les 57 premiers sont considĂ©rĂ©s comme Ă  dĂ©veloppement humain Ă©levĂ© », les 88 suivants comme Ă  dĂ©veloppement humain moyen », et les 32 derniers dont 30 en Afrique comme Ă  faible dĂ©veloppement humain ». Ainsi a-t-on isolĂ© les plus pauvres parmi les pauvres2. 3Cette derniĂšre catĂ©gorie nous conforte dans le projet de prendre l’essentiel de nos exemples en Afrique subsaharienne, puisque, Ă  quelques centiĂšmes de points prĂšs, tous les pays appartenant Ă  cet ensemble3 pourraient ĂȘtre rangĂ©s dans le groupe des pays Ă  faible dĂ©veloppement humain. Ne sortent du lot que Sao TomĂ©, le Gabon, la GuinĂ©e Ă©quatoriale et le Cap Vert, c’est-Ă -dire des petits pays Ă  fort revenus pĂ©troliers. 4Qu’est-ce qu’un modĂšle » ? Il y aurait, lĂ  encore, matiĂšre Ă  dĂ©bat Ă©pistĂ©mologique Brunet, 2000, mais nous nous en Ă©loignerons en choisissant l’origine italienne du terme, qui vient de moule » et qui suggĂšre la reproduction. Ce parti pris facilite les choses, car c’est davantage dans le registre de l’économie politique que s’inscrivent les modĂšles mondialisĂ©s » dont il sera question ici. Naturellement, il faudrait prĂ©ciser ce que nous entendons par mondialisation », mais ressurgit le spectre de la querelle sans fin sur les multiples dĂ©finitions du mot, sur le nombre de mondialisations » dĂ©jĂ  connues par la planĂšte, sur la diffĂ©rence entre mondialisation » et globalisation », etc. 5Nous prenons le risque d’appeler mondialisation » le vaste mouvement contemporain de recouvrement du monde par des modĂšles considĂ©rĂ©s par les pays riches comme ayant vocation Ă  l’universalitĂ©. Ces modĂšles sont d’abord de nature Ă©conomique ; ils sont Ă©galement – et pour certains par voie de consĂ©quence – de natures politique4, sociale, culturelle et environnementale. 6Enfin, parler de transfert de modĂšles », c’est dĂ©jĂ  donner une indication sur la rĂ©ponse qui sera donnĂ©e Ă  la question initiale la mondialisation est-elle le stade suprĂȘme de la colonisation ? ». DĂšs qu’on Ă©voque une forme d’appui, d’assistance, d’aide, on est dans un processus de domination. Vers la pensĂ©e unique » La thĂ©orie l’avĂšnement du nĂ©olibĂ©ralisme 7Le colonialisme, ou comment se passer du cours de l’histoire
 Pour bien saisir la rĂ©alitĂ© des choses, il faut remonter cinquante ans en arriĂšre, Ă  l’origine du mot dĂ©veloppement », qu’on trouve par dĂ©faut » car il parle de sous-dĂ©veloppement » dans un discours prononcĂ© par le prĂ©sident amĂ©ricain Harry Truman le 20 janvier 1949 8 Nous devons utiliser notre avance scientifique et notre savoir-faire industriel pour favoriser l’amĂ©lioration des conditions de vie et de la croissance Ă©conomique dans les pays sous-dĂ©veloppĂ©s. » 9Le contexte est particulier le plan Marshall initiative amĂ©ricaine commence Ă  porter ses fruits dans une Europe occidentale qui, certes, se reconstruit, mais dans un Ă©tat de subordination par rapport aux USA ; et, en mĂȘme temps, Truman Ă©vite d’utiliser le terme pays colonisĂ©s » pour ne pas froisser les pays colonisateurs, avec qui il compte faire alliance pour arrimer les pays pauvres au monde libre ». 10Ce qui transparaĂźt surtout dans ce discours, c’est qu’il impose le modĂšle de la sociĂ©tĂ© industrielle occidentale comme rĂ©fĂ©rence universelle. Pour le prĂ©sident amĂ©ricain, tous les États doivent suivre le chemin parcouru aux xviiie et xixe siĂšcles par les grandes puissances, c’est-Ă -dire viser la croissance Ă©conomique par l’industrialisation, en appliquant les mĂȘmes politiques libĂ©rales investissement privĂ© et libre-Ă©change commercial. 11Il ne fait lĂ  que suivre la pensĂ©e Ă©conomique dominante du moment, qui sera reprise par le courant nĂ©o-Ă©volutionniste de Walt Whitman Rostow 1916-2003 dans sa thĂ©orie du parcours obligĂ© ». L’auteur Ă©labore un axe de dĂ©veloppement » passant par 5 Ă©tapes, qui reprend une idĂ©e formulĂ©e par Friedrich List 5 en 1841, et qui postule que toutes les sociĂ©tĂ©s doivent obligatoirement passer par les mĂȘmes stades pour atteindre l’objectif ultime de dĂ©veloppement qui, selon Rostow, est la sociĂ©tĂ© de consommation ». 12Ainsi se met en place progressivement un corpus thĂ©orique, reposant sur la prioritĂ© aux investissements rentables et sur l’accumulation du capital. Il s’agit ni plus ni moins que de l’émergence d’une forme exacerbĂ©e de libĂ©ralisme Ă©conomique, enrichie par les apports de David Ricardo 1817 qui recommandait, aprĂšs Adam Smith 1776, que chaque pays se spĂ©cialise dans le secteur oĂč il Ă©tait en mesure de produire une denrĂ©e peu onĂ©reuse et facilement exportable thĂ©orie dite des avantages comparatifs » 6. La formalisation de ce courant de pensĂ©e, dont on dit qu’il Ă©manait de Margaret Thatcher et Ronald Reagan, intervient fort Ă  propos en 1990, au moment oĂč le monde devient unipolaire c’est le Consensus de Washington, sous la signature de John Williamson. 13Dans les dix commandements » de ce nouvel Ă©vangile du capitalisme, le modĂšle proposĂ© s’appuie Ă  la fois sur une stricte orthodoxie budgĂ©taire et sur les lois du marchĂ©. On y relĂšve Ă©galement des prĂ©conisations lourdes de consĂ©quences pour les pays pauvres. Certaines auraient dĂ» s’avĂ©rer positives, comme l’appel Ă  la libĂ©ralisation totale du commerce, de nature Ă  favoriser leurs exportations. D’autres recĂšlent des piĂšges, comme le dogme de la privatisation des entreprises publiques, ou encore – d’une maniĂšre plus insidieuse – la garantie du droit de propriĂ©tĂ© intellectuelle. Les outils la montĂ©e en puissance de la gouvernance mondiale 14Les outils pour appliquer ces principes ont Ă©tĂ© créés dĂšs juillet 1944 Ă  Bretton Woods. Il est intĂ©ressant de noter que la communautĂ© internationale – rĂ©duite, il est vrai, aux pays occidentaux – a jugĂ© plus urgent de s’occuper d’économie que de paix, puisque l’Organisation des Nations unies ONU n’a vu le jour que onze mois plus tard. Ainsi sont nĂ©s le Fonds monĂ©taire international FMI, destinĂ© Ă  encadrer la nouvelle politique Ă©conomique des pays dits libres », et la Banque mondiale, chargĂ©e dans un premier temps d’attribuer des prĂȘts pour la reconstruction des pays dĂ©truits ou fortement touchĂ©s. Bien que les États-Unis aient manifestĂ© leur indĂ©pendance en lançant parallĂšlement un plan Marshall sur la base d’accords bilatĂ©raux, on Ă©tait d’ores et dĂ©jĂ  en prĂ©sence d’une forme avancĂ©e de gouvernance mondiale. 15Il manquait toutefois un maillon important dans la chaĂźne dĂ©cisionnelle Ă  vocation planĂ©taire qui se mettait en place une organisation internationale du commerce, chargĂ©e d’élaborer et de faire respecter des rĂšgles communes Ă  tous les pays capitalistes. De fait, il fallut attendre 1947 pour que soit créé le GATT General Agreement on Tariffs and Trade, qui ne rĂ©unissait dans un premier temps que 23 États en raison de la bipolarisation du monde7. 16Au lendemain de l’effondrement du bloc soviĂ©tique, les ralliements sont nombreux puisque la signature de l’Uruguay Round en 1994 Ă  Marrakech est l’occasion pour 113 pays de s’entendre pour crĂ©er l’Organisation mondiale du commerce OMC. Aujourd’hui, avec l’admission du Vietnam – et en attendant la prochaine entrĂ©e de la Russie – plus de 150 États ont de facto adhĂ©rĂ© Ă  l’ultralibĂ©ralisme Ă©conomique. 17Toutefois, avec le temps, la nature des rĂ©gulations Ă©conomiques a Ă©voluĂ©. Si les sommets de l’OMC continuent de donner le tempo au commerce international, les firmes multinationales pĂšsent d’un poids de plus en plus lourd dans l’élaboration des rĂšgles. Elles exercent sur les institutions de la gouvernance mondiale un lobbying constant qui se manifeste notamment, chaque annĂ©e depuis 1970, lors du World Economic Forum Ă  Davos. Cette rencontre devenue mythique n’a aucune lĂ©gitimitĂ© gouvernementale, puisque chaque participant s’y inscrit Ă  titre personnel, mais c’est bien lĂ  que sont prises ou rĂ©orientĂ©es les grandes dĂ©cisions rĂ©gissant l’avenir Ă©conomique de la planĂšte. Il est significatif de constater que les chefs d’État, en particulier ceux des pays riches, ratent rarement les rendez-vous de Davos, ce haut lieu de la pensĂ©e unique Ă  la gloire de la flexibilitĂ© et de la mondialisation », ainsi que le dĂ©finissait en 1996
 Jacques Chirac. Le terrain postcolonial comme champ d’application 18La seconde moitiĂ© du xxe siĂšcle a donc donnĂ© lieu Ă  l’émergence d’une doctrine Ă©conomique devenue exclusive au dĂ©but des annĂ©es 1990, et Ă  la mise en place d’institutions incontournables chargĂ©es de sa mise en Ɠuvre Ă  l’échelle planĂ©taire. ParallĂšlement, le vaste mouvement de dĂ©colonisation, initiĂ© au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, a sinon redessinĂ© du moins recoloriĂ© la carte du monde, transformant les pays colonisĂ©s en pays politiquement indĂ©pendants sans pour autant les sortir de la dĂ©pendance Ă©conomique ni de la pauvretĂ©. Les lignes du Tiers Monde n’ont rĂ©ellement commencĂ© Ă  bouger qu’à l’aube du xxie siĂšcle. 19Pour les thĂ©ories Ă©conomiques nĂ©olibĂ©rales, les pays pauvres ont constituĂ© un champ d’application original. En effet, la plupart d’entre eux avaient connu des modĂšles Ă©conomiques fortement administrĂ©s, soit parce qu’ils s’étaient rangĂ©s dans le camp du bloc communiste, soit parce qu’ils avaient conservĂ© les principes de l’ancienne puissance coloniale. De fait, la plupart des anciennes colonies françaises fonctionnaient selon des principes keynĂ©siens que nul ne semblait vouloir remettre en question. Il n’y avait pas, disait-on, de vĂ©ritable culture entreprenariale dans les pays de l’Afrique subsaharienne8. Par ailleurs, le secteur public permettait d’absorber une partie importante du croĂźt dĂ©mographique, et force est bien de constater qu’on a longtemps fermĂ© les yeux sur cette forme d’équilibre socio-Ă©conomique. 20Puis est venu le temps oĂč les bilans du dĂ©veloppement » se sont rĂ©vĂ©lĂ©s de plus en plus nĂ©gatifs non seulement les pays les plus pauvres ne dĂ©collaient » pas, mais ils affichaient des pratiques Ă©conomiques et surtout budgĂ©taires tout Ă  fait contraires Ă  l’orthodoxie prĂŽnĂ©e par les institutions de Bretton Woods, de telle sorte qu’ils ont Ă©tĂ© non pas simplement invitĂ©s Ă  Ă©pouser la dynamique libĂ©rale qui recouvrait progressivement le monde, mais obligĂ©s d’en passer par des traitements – au sens mĂ©dical du terme – Ă©laborĂ©s par le FMI et la Banque mondiale et reposant sur l’ ajustement structurel ». 21Ce processus Ă©tait probablement nĂ©cessaire. Pour autant, il ne s’agit pas moins d’un transfert de modĂšles mondialisĂ©s. Était-il sous-tendu par une idĂ©ologie nĂ©o-coloniale ? Le recouvrement du monde L’ajustement, la dette, et la dĂ©liquescence des États 22C’est Ă  la fin des annĂ©es 1970 que les institutions financiĂšres internationales et les pays industrialisĂ©s ont imposĂ© des Programmes d’Ajustement Structurels PAS » aux pays pauvres dont les situations Ă©conomique et financiĂšre Ă©taient devenues dĂ©sastreuses. Il s’agissait tout simplement d’appliquer plusieurs des piliers du Consensus de Washington rĂ©duction drastique des dĂ©penses publiques, ouverture des Ă©conomies nationales Ă  la concurrence internationale, privatisations massives. Moyennant quoi, ces pays pourraient continuer Ă  accĂ©der aux prĂȘts de la communautĂ© internationale. 23Il va sans dire que les premiers plans de ce type eurent des effets catastrophiques. D’abord, l’interdiction de subventionner les produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ© au nom de la libertĂ© des marchĂ©s conduisit, dans de nombreuses capitales, Ă  des Ă©meutes de la faim. Ensuite, et conformĂ©ment aux recommandations des institutions de Bretton Woods, les budgets sociaux furent considĂ©rablement et prioritairement rĂ©duits. En consĂ©quence, les effectifs de la fonction publique furent dĂ©graissĂ©s », et, parallĂšlement, les salaires des fonctionnaires furent cristallisĂ©s, ce qui ne pouvait que gĂ©nĂ©rer la corruption, notamment dans les secteurs de la police, de la douane, et de la justice. Ainsi Ă©tait d’avance condamnĂ© l’État de droit. 24Mais des mesures plus pernicieuses Ă  terme furent mises en Ɠuvre, comme le gel des crĂ©ations de postes pour les enseignants notamment du primaire et la baisse de leur niveau de recrutement, afin de pouvoir les payer moins cher pour maintenir en l’état le fossĂ© du savoir ?. Ainsi la Banque mondiale a-t-elle fini par imposer Ă  la CĂŽte-d’Ivoire, pourtant trĂšs attachĂ©e Ă  l’excellence de son systĂšme d’éducation, de recruter ses instituteurs Ă  bac – 3 et de les former en un an, alors qu’ils Ă©taient autrefois engagĂ©s au niveau baccalaurĂ©at et formĂ©s en deux ans9. 25Cette politique injonctive en direction des systĂšmes Ă©ducatifs Ă©tait conduite au nom des Ă©quilibres macroĂ©conomiques Hugon, 2002. Elle a Ă©tĂ© soutenue par la CoopĂ©ration française, relayĂ©e par l’Agence Française de DĂ©veloppement AFD et alimentĂ©e par les Ă©tudes de l’IREDU Institut de Recherches sur l’Éducation de l’UniversitĂ© de Bourgogne. La nĂ©cessitĂ© d’économiser sur les budgets sociaux s’est Ă©galement appliquĂ©e aux systĂšmes de santĂ©, poussant mĂȘme jusqu’à faire exiger par les Ă©tablissements de soins une participation obligatoire des patients, y compris les plus dĂ©munis, au nom d’une logique » de recouvrement des coĂ»ts qui s’apparentait Ă  une privatisation dĂ©guisĂ©e Mestre, 2003. 26ParallĂšlement les institutions financiĂšres internationales exigeaient des États ainsi assistĂ©s des efforts considĂ©rables dans le sens de la bonne gouvernance ». Ce nouveau concept, qui depuis a fait florĂšs, soulignait l’importance d’une machine Ă©tatique forte, compĂ©tente et honnĂȘte pour conduire Ă  bon terme les politiques d’ajustement. Or, compte tenu, d’une part, de la fragilisation des secteurs rĂ©galiens et sociaux, et, d’autre part, de l’accumulation de la dette dont le remboursement consommait l’essentiel des budgets nationaux, les États Ă©taient entrĂ©s en dĂ©liquescence ils ne maĂźtrisaient plus les dĂ©cisions, dĂ©sormais dictĂ©es de Washington, et ne contrĂŽlaient plus l’exĂ©cution, puisque la fonction publique Ă©tait progressivement minĂ©e par la corruption pour cause de paupĂ©risation accĂ©lĂ©rĂ©e. 27C’est dans ce contexte que fut engagĂ©e en 1996 l’initiative PPTE Pays Pauvres TrĂšs EndettĂ©s, programme concernant les 38 pays les plus pauvres du monde dont 32 en Afrique subsaharienne10, pour lesquels les institutions de Bretton Woods et les autres bailleurs de fonds concernĂ©s acceptaient de transformer une partie du service de la dette en investissements dans les secteurs de la santĂ© et de l’éducation. Bien que rĂ©visĂ© en 1999 initiative PPTE renforcĂ©e, le dispositif n’a pas eu les effets escomptĂ©s, d’abord parce que la conversion de la dette Ă©tait, dans la plupart des cas, une opĂ©ration fictive en raison de l’insolvabilitĂ© chronique des États. Ensuite parce que les pays riches continuaient d’ĂȘtre les prescripteurs en Ă©laborant les politiques notamment sociales des pays pauvres Ă  leur place ; mais l’émergence d’une orientation spĂ©cifique en direction d’un sous-groupe de pays pouvait laisser supposer qu’on avait enfin compris l’ineptie des remĂšdes Ă  vocation universelle11. Enfin, la question de la dette apparaissait de plus en plus, Ă  la faveur des dĂ©bats ouverts autour des PPTE, comme un problĂšme moral et non plus comme un simple paramĂštre comptable. Le processus dĂ©mocratique, maillon faible du transfert 28Est-ce pour introduire davantage de vertu dans l’ensemble des mĂ©canismes que les pays riches essayaient de transfĂ©rer ? Toujours est-il qu’une injonction apparemment non marchande s’insĂ©ra, au dĂ©but des annĂ©es 1990, au sein des prĂ©conisations Ă  vocation universelle le processus dĂ©mocratique. Le conseil ne vint pas de la gouvernance mondiale, mais de La Baule oĂč François Mitterrand avait lancĂ©, sans trop de risques politiques puisque le monde Ă©tait unipolaire depuis quelques mois, la phrase devenue cĂ©lĂšbre Le vent de libertĂ© qui a soufflĂ© Ă  l’Est devra inĂ©vitablement souffler un jour en direction du Sud » 20 juin 1990. Il reconnaissait implicitement que, pour la plupart d’entre eux, les pays africains avaient vĂ©cu sous des rĂ©gimes autoritaires et liberticides, sans qu’on ne s’en Ă©meuve outre mesure au Nord. Mais il pensait probablement, avec l’appui de la communautĂ© internationale, que la greffe des principes dĂ©mocratiques – tels qu’ils avaient Ă©tĂ© conçus en Occident – allait permettre aux populations de s’impliquer davantage et plus directement dans les politiques de dĂ©veloppement. 29Quinze ans plus tard, le bilan pour l’Afrique subsaharienne est plus que mitigĂ©. Le transfert du processus dĂ©mocratique a rencontrĂ© de nombreux obstacles Bouquet, 2004 l’avĂšnement du multipartisme a souvent dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© en multi-ethnisme, et parfois en vĂ©ritable guerre civile ; la logique arithmĂ©tique de la majoritĂ© Ă  50 % a bousculĂ© dans bien des cas la culture traditionnelle du consensus ; enfin – mais les idĂ©ologues du nĂ©o-libĂ©ralisme n’y avaient-ils pas pensĂ© ? – la libertĂ© d’expression favorise, par essence, la demande voire l’exigence d’une meilleure redistribution des richesses. C’est donc une cause potentielle d’instabilitĂ© politique – de Gaulle aurait parlĂ© de chienlit » – peu prisĂ©e des investisseurs. 30On pourrait pointer lĂ  une contradiction. Et pourtant la gouvernance mondiale a non seulement maintenu comme une conditionnalitĂ© absolue de son aide la mise en place de la dĂ©mocratie, mais a Ă©galement poussĂ© le transfert jusque dans ses derniers avatars en encourageant fortement le processus de dĂ©centralisation. Alors que l’unitĂ© nationale12 Ă©tait rarement rĂ©alisĂ©e dans les pays pauvres, la Banque mondiale a appuyĂ© la mise en place de collectivitĂ©s dĂ©centralisĂ©es, sur le modĂšle hexagonal dans les ex-colonies françaises. Parmi les arguments avancĂ©s en faveur de cette idĂ©e, il y avait encore une fois la volontĂ© d’impliquer les populations au plus prĂšs des projets de dĂ©veloppement, mais aussi de mieux intĂ©grer les diffĂ©rences communautaires pour Ă©viter de dire ethniques ». Les rĂ©sultats de cette politique sont contrastĂ©s ainsi le Mali a-t-il renoncĂ© Ă  tracer des frontiĂšres communales13, qui n’avaient aucun sens dans l’occupation traditionnelle de l’espace sahĂ©lien. Par ailleurs, dans de nombreux cas, la dĂ©mocratie locale a Ă©tĂ© tout aussi souvent dĂ©voyĂ©e de son sens que sa dĂ©clinaison nationale, favorisant le mĂ©lange des genres entre politique et business et dĂ©crĂ©dibilisant davantage encore un modĂšle qu’on croyait incontestable. 31Est-ce Ă  dire que le modĂšle dĂ©mocratique peut connaĂźtre une application Ă  gĂ©omĂ©trie variable ? Au chapitre des droits de l’homme, pourtant garantis par une dĂ©claration universelle », certains ne sont pas loin de le penser, ainsi qu’il apparaĂźt dans la dĂ©claration de Jacques Chirac Ă  Tunis le premier des droits de l’Homme, c’est de manger, d’ĂȘtre soignĂ©, de recevoir une Ă©ducation et d’avoir un habitat » 3 dĂ©cembre 2003. Et si l’on consultait – dĂ©mocratiquement – sur le sujet ceux qui sont privĂ©s de ces fondamentaux » ? Les effets pervers de la marchandisation du monde 32Dans le domaine de l’économie, parmi les rĂšgles intangibles imposĂ©es au monde, celles ayant trait Ă  la propriĂ©tĂ© privĂ©e et Ă  la privatisation ont Ă©tĂ© appliquĂ©es dans les pays du Sud sans prĂ©caution, parce que sans inquiĂ©tude. En effet, avec l’effondrement des utopies communistes, le slogan de Proudhon La propriĂ©tĂ©, c’est le vol » ne compte plus guĂšre d’adeptes dans les pays riches, intĂ©gralement gagnĂ©s Ă  la sociĂ©tĂ© de consommation. Il n’y a guĂšre que sur la propriĂ©tĂ© intellectuelle qu’on entende parfois, du cĂŽtĂ© des altermondialistes, quelques protestations rĂ©siduelles14. 33De telle sorte qu’à propos de ce qu’on croyait ĂȘtre un bien public mondial », c’est-Ă -dire l’eau, le quatriĂšme principe de la dĂ©claration de Dublin L’eau utilisĂ©e Ă  de multiples fins a une valeur Ă©conomique et devrait donc ĂȘtre reconnue comme un bien Ă©conomique » 1992, sans faire rĂ©ellement l’unanimitĂ©, ne suscita pas le tollĂ© qu’on aurait pu imaginer. Peu aprĂšs, la crĂ©ation du Conseil mondial de l’Eau en 1994 constitua l’une de ces dĂ©cisions Ă  vocation planĂ©taire qui annonce un nouveau transfert de modĂšle. De fait, le postulat Ă©tait difficilement contestable l’eau potable ayant un coĂ»t, elle a aussi un prix et doit donc ĂȘtre traitĂ©e comme un produit de consommation ordinaire. 34Dans les pays pauvres, et notamment en Afrique subsaharienne, la distribution de l’eau a longtemps Ă©tĂ© considĂ©rĂ©e comme relevant d’un service public et confiĂ©e Ă  des sociĂ©tĂ©s d’État. Force est bien de constater que celles-ci ont gĂ©nĂ©ralement sombrĂ© dans la gabegie, facilitant ainsi le passage au secteur privĂ©, exigĂ© non sans raison par les institutions de Bretton Woods. MalgrĂ© quelques dĂ©boires en AmĂ©rique latine, les grandes multinationales de l’eau et de l’assainissement OndĂ©o ex-Suez-Lyonnaise, VĂ©olia ex-Vivendi et Saur-Bouygues ont donc pris pied sur le continent africain. Et, un beau jour, l’eau des fontaines publiques devint payante15. 35Pour prendre un exemple rĂ©cent, c’est ainsi qu’en octobre 2004 toutes les bornes-fontaines en libre accĂšs d’Antananarivo Madagascar, datant pour la plupart de la colonisation française, ont Ă©tĂ© remplacĂ©es par des points d’eau collectifs » flanquĂ©s de guĂ©rites oĂč des fontainiers percevaient une redevance16 pour chaque rĂ©cipient rempli. Cette opĂ©ration avait reçu l’aval de bon nombre d’ONG dites humanitaires, qui relayaient sans sourciller les nouveaux arguments Ă©laborĂ©s par la gouvernance mondiale un point d’eau encadrĂ© est garant du non-gaspillage, de la propretĂ© des rĂ©cipients et donc de l’hygiĂšne, de l’entretien du lieu pour Ă©viter la dĂ©gradation environnementale, Il est vrai qu’il y avait, Ă  la clĂ©, quelques marchĂ©s concessionnaires dont les associations caritatives sont de plus en plus friandes. TrĂšs peu ont pris conscience du fait que les plus dĂ©munis, c’est-Ă -dire presque tous dans les quartiers prĂ©caires de la capitale, n’avaient d’autres ressources que les marigots, les fossĂ©s et les caniveaux. 36À la recherche de l’introuvable Ă©quitĂ©, certains avancent une argumentation allĂ©chante l’eau potable a un coĂ»t, donc un prix, mais elle a Ă©galement une valeur ». Non marchande ? 37Si l’on affirme, Ă  juste titre, que l’eau potable n’a pas rĂ©ellement fait l’objet d’une privatisation », on ne peut en dire autant de la terre, du moins en Afrique subsaharienne. Au dĂ©but des annĂ©es 1990, la Banque mondiale a dĂ©cidĂ© de sĂ©curiser » les terres des paysans. Il s’agissait de revenir sur la belle utopie du rĂ©gime foncier prĂ©colonial en ce temps-lĂ , la terre appartenait » Ă  celui qui la cultivait. Selon la mĂȘme logique, dans les vastes espaces sahĂ©liens faiblement peuplĂ©s, les arbres appartenaient » Ă  ceux qui les avaient plantĂ©s. Ainsi les Ă©leveurs nomades du Tchad oriental pouvaient-ils rĂ©colter, Ă  chaque passage annuel de leurs troupeaux sur les pĂąturages du OuaddaĂŻ, la gomme arabique des acacias qu’ils avaient plantĂ©s. En fait de maĂźtrise spatio-temporelle, on Ă©tait en prĂ©sence d’un modĂšle » peu banal. 38Ce modĂšle Ă©tait original, mais incompatible avec la rationalitĂ© des institutions de Bretton Woods. En accompagnement aux diffĂ©rents programmes d’ajustement, des rĂ©formes fonciĂšres furent donc ordonnĂ©es afin de mettre de l’ordre dans des systĂšmes qui paraissaient Ă  la fois trop complexes et trop peu aptes au dĂ©veloppement ». Chaque État s’y employa, avec plus ou moins de bonheur car il fallait mettre en place des cadastres, parfois en partant de zĂ©ro, et surtout dĂ©finir des critĂšres d’attribution droit du sol ou droit du sang ? 39Certes, le principe de collectivisation des terres ayant Ă©chouĂ© en URSS, il n’y avait d’autre choix que celui de la propriĂ©tĂ© individuelle. Mais les rĂ©formes fonciĂšres allant dans ce sens Ă  marche forcĂ©e connurent des fortunes diverses. En CĂŽte-d’Ivoire, les conflits sur les terres cafĂ©iĂšres et cacaoyĂšres dĂ©bouchĂšrent sur une crise gĂ©opolitique majeure, qui laissera des traces durables, dĂ©mentant ainsi la pertinence de la sĂ©curisation ». À Madagascar, les cultivateurs sont si pauvres qu’ils s’empressent de revendre leurs parcelles dĂšs qu’ils en sont propriĂ©taires », favorisant la constitution de grandes propriĂ©tĂ©s agricoles de type capitaliste Ă  faible main-d’Ɠuvre, se chassant eux-mĂȘmes des campagnes, en quelque sorte. Et il est probable que les terres cotonniĂšres du Sahel africain connaĂźtront le mĂȘme sort dĂšs que les pays du Nord ne seront plus autorisĂ©s Ă  subventionner leurs producteurs. Des rĂšgles Ă  gĂ©omĂ©trie variable 40On entend souvent dire, notamment depuis que Pascal Lamy est directeur de l’OMC, que les rĂšgles Ă©dictĂ©es par les institutions financiĂšres internationales, notamment celles qui sont relatives au commerce – fondement de l’économie mondiale – sont une chance pour les pays pauvres Feuer, 2006. On aimerait le croire et, pour cela, croire comme Adam Smith aux effets bienfaisants de la main invisible du marchĂ© ». 41Les planteurs de cafĂ©iers et de cacaoyers en sont probablement moins convaincus. Pendant les pĂ©riodes coloniale, puis post-coloniale, ils bĂ©nĂ©ficiaient d’un dispositif de protection fonctionnant sur le principe de la mutualisation des risques. L’État, via les caisses de stabilisation des prix des matiĂšres premiĂšres, amortissait d’une annĂ©e sur l’autre les fluctuations des cours, inĂ©vitablement fixĂ©s dans les pays du Nord. LĂ  encore, le systĂšme connut des dĂ©rives sĂ©rieuses, notamment en CĂŽte-d’Ivoire, oĂč le prĂ©sident HouphouĂ«t-Boigny confondait volontiers l’argent de la Caistab » et sa fortune propre18. Dans nombre de pays, les Caistab servirent de pompes Ă  finances pour toutes sortes d’activitĂ©s occultes. Cela facilita la tĂąche du FMI et de la Banque mondiale lorsqu’ils dĂ©cidĂšrent d’appliquer l’un des piliers du Consensus de Washington la dĂ©rĂ©gulation. 42DĂ©sormais, les petits planteurs des pays du Sud sont directement et en temps rĂ©el tributaires de la variabilitĂ© des cours des matiĂšres premiĂšres. En gĂ©nĂ©ral, ceux-ci sont Ă©levĂ©s quand le pays est Ă  feu et Ă  sang, et s’effondrent quand le calme et la paix reviennent
 On remarquera que le gĂ©ant amĂ©ricain Cargill a attendu la suppression effective de la Caistab 1998 pour s’implanter en CĂŽte-d’Ivoire. Dans les premiers mois, sa surface financiĂšre lui a permis de surpayer le cacao bord-champ » et de couler la plupart de ses concurrents, dont la quasi-totalitĂ© des exportateurs nationaux. Il est actuellement numĂ©ro un sur la place, oĂč ne subsistent plus que quelques multinationales, alors que l’on comptait plus de cinquante entreprises du temps de la Caistab. 43On se prend donc Ă  imaginer des mesures dĂ©rogatoires Ă  ce libre-Ă©change trop strict, par exemple un filet de sĂ©curitĂ©. HĂ©las, la gouvernance mondiale paraĂźt insensible au sort des plus pauvres, alors qu’elle accorde une bienveillance certaine aux pays du Nord qui continuent Ă  subventionner leur coton ou leur sucre, opposant ainsi une concurrence dĂ©loyale aux pays du Sud19. On sait que la nĂ©gociation sur le sujet Ă©tait au cƓur du cycle de Doha, et Ă  l’origine de l’échec du dernier sommet de l’OMC, mais ce n’est pas rassurant pour autant. Tant que les États-Unis et l’Union europĂ©enne n’auront pas changĂ© de politique agricole, les petits producteurs du Sud devront brader leurs rĂ©coltes, au risque de devoir vendre leurs terres dĂ©sormais sĂ©curisĂ©es », et quitter les campagnes pour aller grossir les quartiers prĂ©caires des grandes villes. 44La voie ne serait-elle pas ouverte Ă  la constitution d’une vĂ©ritable Cotton Belt dans le Sahel africain, contrĂŽlĂ©e par la multinationale Monsanto qui est dĂ©jĂ  largement implantĂ©e au Burkina Faso ? Des incantations mondialisĂ©es 45Le xxe siĂšcle s’est achevĂ© sur un constat d’échec assez unanimement admis les rĂ©sultats de cinquante ans d’aide au dĂ©veloppement ne s’affichaient pas Ă  la hauteur de ce qu’on espĂ©rait. 2 300 milliards de dollars avaient Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©s20 sans qu’on enregistre les avancĂ©es attendues en matiĂšre de croissance Ă©conomique et de rĂ©duction de la pauvretĂ© Easterly, 2006. Certes, les Ă©conomistes qui servent la Banque mondiale opposent Ă  cela des tableaux macroĂ©conomiques et des courbes laissant entendre – pour qui veut bien Ă©couter – que certains pays sont en train de s’en sortir », ignorant que l’entrĂ©e dans le vert s’est faite au prix d’un fort creusement des inĂ©galitĂ©s Bourguigon, 2004. Mais la tendance est nĂ©anmoins Ă  la rĂ©orientation et Ă  l’aggiornamento. 46C’est ainsi que l’Agence Française de DĂ©veloppement, compagnon de route plutĂŽt loyal de la Banque mondiale, pointe de temps Ă  autre les grains de sable qui grippent l’APD Aide Publique au DĂ©veloppement, notamment la primautĂ© des intĂ©rĂȘts des pays riches ou les contradictions caractĂ©risant les relations bilatĂ©rales SĂ©vĂ©rino et Charnoz, 2005. Mais l’approche mondialisĂ©e demeure. 47 Pour engager le xxie siĂšcle sous de bons auspices », une nouvelle rĂ©solution a Ă©tĂ© prise le 8 septembre 2000 Ă  New York, et ratifiĂ©e par 189 États. Elle mettait en Ɠuvre un gigantesque chantier visant Ă  diminuer de moitiĂ© la pauvretĂ© d’ici Ă  2015. Huit Objectifs du MillĂ©naire pour le DĂ©veloppement » OMD Ă©taient dĂ©finis et prĂ©cisĂ©ment chiffrĂ©s21 il s’agissait de diviser par deux en quinze ans la proportion de gens vivant avec moins d’un dollar par jour, et/ou souffrant de la faim, et/ou n’ayant pas accĂšs Ă  l’eau potable. Il s’agissait Ă©galement Ă  la mĂȘme Ă©chĂ©ance de scolariser tous les enfants du monde, d’assurer la paritĂ© hommes/femmes, et de stabiliser les grandes pandĂ©mies. Le septiĂšme objectif imposait un dĂ©veloppement Ă©cologiquement viable », c’est-Ă -dire l’application d’une autre prescription nĂ©e d’une prise de conscience mondiale le protocole de Kyoto 1997. Sur ce point, on pourra s’interroger sur la pertinence d’un modĂšle mondial environnemental », ne serait-ce qu’en Ă©voquant l’absence d’alternative au charbon de bois pour l’énergie domestique dans les pays pauvres. 48Pour parvenir aux OMD, il faudra doubler l’APD Ă  l’horizon 2015, c’est-Ă -dire atteindre enfin dans chaque pays, et sans tricher22, le pourcentage mythique de 0,7 % du PIB. On en est loin. 49On aurait pu se rĂ©jouir de la dĂ©marche solidaire que reprĂ©sentait l’engagement derriĂšre les OMD. Mais la solidaritĂ© a des limites. Un demi-siĂšcle aprĂšs avoir fait cavalier seul pour la reconstruction du monde d’aprĂšs-guerre, le gouvernement Ă©tats-unien s’est Ă  nouveau dĂ©marquĂ© d’une communautĂ© financiĂšre internationale qu’on croyait pourtant Ă  sa botte en crĂ©ant, seul, une nouvelle agence d’aide le Compte du MillĂ©naire Millenium Challenge Account. Il s’agit d’une sorte de nouveau plan Marshall, annoncĂ© par George W. Bush le 22 mars 2002 Ă  Monterrey, oĂč Ă©taient rĂ©unies toutes les grandes puissances pour tirer les leçons des attentats du 11 septembre 2001. 50Dans cette entreprise, la visĂ©e nĂ©o-coloniale a le mĂ©rite d’ĂȘtre claire puisque le MCA est destinĂ© Ă  financer des projets dans les pays qui gouvernent avec justice, qui investissent dans le domaine social, et qui encouragent la libertĂ© dans le domaine Ă©conomique ». 51Les pays concernĂ©s sont ceux qui acceptent de collaborer avec les USA dans la lutte contre le terrorisme, mais aussi et surtout qui ouvrent inconditionnellement leurs portes aux multinationales amĂ©ricaines. 52Le rĂ©sultat de tous ces engagements et de toutes ces politiques, c’est une mainmise incontestable de la communautĂ© des pays riches sur les pays pauvres. Et pratiquement incontestĂ©e, car rares sont les pays malades de grande pauvretĂ© qui se rebiffent et refusent de recevoir dans le mĂȘme temps les ordonnances et les remĂšdes. 53Ainsi prĂ©sentĂ©, le tableau paraĂźt clair les pays pauvres sont directement gouvernĂ©s par une autoritĂ© internationale qui Ă©labore des modĂšles conçus selon ses normes propres et qui les applique dans des contextes historique et culturel Ă©trangers. Les programmes sont mis en Ɠuvre de maniĂšre injonctive, avec des conditionnalitĂ©s, et, pour ceux qui ne seraient pas des bons Ă©lĂšves », des pĂ©nalitĂ©s et des sanctions. 54À l’évidence, il s’agit d’une vaste entreprise de domination qui ressemble Ă  une recolonisation. Et on ne peut pas Ă©chapper aux dĂ©bats manichĂ©ens qui ont – autrefois et aujourd’hui – surgi de cette pĂ©riode de l’histoire des xixe et xxe siĂšcles la colonisation Ă©tait-elle guidĂ©e par la volontĂ© de faire accĂ©der les populations des pays neufs » au bien-ĂȘtre et Ă  la prospĂ©ritĂ©, ou bien par le goĂ»t du profit au bĂ©nĂ©fice des pays dĂ©jĂ  riches, de leurs entreprises, et in fine de leurs propres populations ? 55Les quelques exemples Ă©voquĂ©s dans le dĂ©veloppement qui prĂ©cĂšde permettent-ils de trancher ? D’une part, les Objectifs du MillĂ©naire pour le DĂ©veloppement portent la marque de ce devoir compassionnel » qui rassure les consciences, en enjoignant le monde Ă  se liguer pour Ă©radiquer la pauvretĂ©, l’analphabĂ©tisme et les grandes maladies. Et d’autre part les institutions financiĂšres internationales condamnent les enfants des pays pauvres Ă  une Ă©ducation a minima, excluent de l’accĂšs Ă  l’eau potable les plus pauvres parmi les pauvres, prĂ©parent les petits paysans Ă  l’exode sous couvert de sĂ©curisation » des terres, et, plus gĂ©nĂ©ralement favorisent le dĂ©veloppement des grandes exploitations agricoles et le recouvrement du monde par les entreprises multinationales. En outre, en gommant toute rĂ©fĂ©rence Ă  la notion de service public, elles ouvrent la voie aux inĂ©galitĂ©s et Ă  l’inĂ©quitĂ©23. 56En mĂȘme temps, la gouvernance mondiale suscite et encourage la crĂ©ation d’espaces de libertĂ© – le processus dĂ©mocratique – permettant aux peuples de s’exprimer librement, par exemple en donnant leur avis sur la marche du monde. On conviendra que les pays pauvres ne se font guĂšre entendre
 57Mais, en essayant de rĂ©pondre Ă  une question historiquement datĂ©e, nous avons inĂ©vitablement butĂ© sur l’ambiguĂŻtĂ© dirimante de l’exercice en quelques dĂ©cennies, le monde a considĂ©rablement changĂ©, et un Ă©tat des lieux arrĂȘtĂ© au dĂ©but du xxe siĂšcle ne peut ĂȘtre analysĂ© avec les outils du xxie. On oublie trop souvent que Mozart, en son temps, composait de la musique contemporaine. 58Ainsi avons-nous implicitement fait Ă©merger des Ă©lĂ©ments nouveaux, notamment en matiĂšre de dĂ©finition des pays pauvres ». Au-delĂ  des froides donnĂ©es chiffrĂ©es, fussent-elles estampillĂ©es dĂ©veloppement humain », on devrait ranger dans cette catĂ©gorie tous les États dont les habitants sont totalement dĂ©munis face aux risques naturels sĂ©ismes, tsunamis, Ă©ruptions volcaniques, sĂ©cheresses, inondations, criquets,
, sanitaires Ă©pidĂ©mies, pandĂ©mies,
 et sociaux perte d’emploi, chĂŽmage,
. Car la pauvretĂ©, c’est aussi et peut-ĂȘtre surtout l’impression ressentie chaque matin que tout peut arriver sans qu’aucune protection ou garantie ne soit prĂ©vue pour y faire face. La mesure des inĂ©galitĂ©s face aux risques devrait ĂȘtre un nouvel indicateur de dĂ©veloppement humain24. 59Par ailleurs, la rĂ©fĂ©rence Ă  la colonisation nous a ramenĂ© vers une cartographie d’époque, celle des non-alignĂ©s », de Bandoeng au rĂȘve castriste de la Tricontinentale. Or, la mondialisation – le terme de globalisation » conviendrait davantage dans ce cadre – a introduit dans ce bel ordonnancement militant des modifications sensibles Goussot, 2006. C’est ainsi que l’axe Asie Chine, Inde – Afrique Afrique du Sud – AmĂ©rique BrĂ©sil ne partage plus vraiment le combat anticolonialiste des petits États. Et ceux-ci n’ont pas seulement Ă©tĂ© lĂąchĂ©s au bord du chemin vers la croissance et le dĂ©veloppement ; ils sont plus ou moins devenus les nouvelles colonies des ex-colonisĂ©s, sans pour autant que ces derniers aient rĂ©glĂ© chez eux les problĂšmes de la pauvretĂ©. Les recompositions territoriales Ă  l’Ɠuvre au dĂ©but du xxie siĂšcle seront donc d’une lecture plus compliquĂ©e qu’on ne pouvait l’imaginer au moment de la chute du mur de Berlin, mĂȘme si les nouveaux dĂ©coupages s’officialisent peu Ă  peu, notamment avec l’émergence du G20 au sein de l’OMC25. 60Enfin, l’image du recouvrement du monde contient sa dĂ©clinaison virtuelle, invisible mais si prĂ©sente la Toile ». S’il est vrai que les pays pauvres n’ont pas connu la rĂ©volution industrielle, ils ont Ă©tĂ© touchĂ©s par la rĂ©volution de l’Internet, et, quelle que soit l’ampleur de la fracture numĂ©rique, il faut y voir, certes, un nouvel instrument de domination mais aussi, par effet boomerang, la possibilitĂ© de donner Ă  voir ce que le monde riche prĂ©fĂšre ne pas montrer, et donc un outil d’alerte, de sensibilisation, en mĂȘme temps qu’une formidable source de savoirs pour ceux que la Banque mondiale souhaite tenir Ă  l’écart au nom des grands Ă©quilibres macroĂ©conomiques. 61La mondialisation ressemble donc Ă  une nouvelle forme de colonisation. À ce titre, elle suscite une rĂ©action sinon de rĂ©sistance du moins de contournement, de transgression ». Comme si un modĂšle Ă©conomique alternatif de survie – gĂ©nĂ©riquement qualifiĂ© d’ informel » – Ă©tait en train de se dĂ©velopper aux marges des modĂšles mondialisĂ©s »26
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