JurassicPark Univers :: Univers Etendu :: Les créatures préhistoriques au cinéma : Voyage au centre de la terre : 4 participants. Auteur Message; krissant Administrateur. Nombre de messages: 167 Age: 49 Localisation
Voyage au centre de la terre est un Roman de Jules Verne 1828-1905, publiĂ© Ă  Paris chez Hetzel en 1864. DeuxiĂšme grand roman de la sĂ©rie des Voyages extraordinaires», Ă©voquant une descente au creux maternel de la Terre, l’Ɠuvre se charge d’un imaginaire aussi dĂ©lirant qu’inquiĂ©tant, dont le sens symbolique apparaĂźt comme une invite irrĂ©sistible Ă  l’interprĂ©tation. RĂ©sumĂ© du roman Le 24 mai 1863, le professeur Lidenbrock, minĂ©ralogiste au Johannaeum de Hambourg, et son neveu, Axel, dĂ©couvrent un Ă©trange grimoire signĂ© d’un fameux alchimiste islandais du XVIe siĂšcle Arne Saknussemm. Ils y apprennent la possibilitĂ© d’atteindre le centre de la Terre. Ils se lancent aussitĂŽt dans la folle entreprise, au mĂ©pris de toutes les objections scientifiques qu’elle soulĂšve chapitres 1-8. Les voici en Islande oĂč, en compagnie de Hans, un guide dĂ©vouĂ© et intrĂ©pide, ils s’enfoncent dans les entrailles d’un volcan Ă©teint, le Sneffels, sur les traces d’Arne Saknussemm. Ils pĂ©nĂštrent alors dans un monde aussi fascinant que dangereux. Ils manquent mourir de soif, s’égarent dans un labyrinthe de galeries. Mais contre toute attente, au lieu de s’élever, la tempĂ©rature des profondeurs terrestres se maintient Ă  un degrĂ© parfaitement tolĂ©rable chapitres 9-29. Ils traversent des forĂȘts d’immenses champignons, de fougĂšres et d’arbres primitifs, pleines d’extraordinaires fossiles. Ils naviguent mĂȘme sur un ocĂ©an souterrain, peuplĂ© de monstres prĂ©historiques. Une affreuse tempĂȘte les jette sur un rivage, hantĂ© par un troupeau de mastodontes gardĂ© par un gĂ©ant. La signature d’Arne Saknussemm les y attendait, gravĂ©e dans le roc. Le scepticisme d’Axel en est Ă©branlĂ©, pendant que Lidenbrock se montre de plus en plus exaltĂ© chapitres 30-40. Les explorateurs doivent s’ouvrir un passage Ă  l’explosif. EntraĂźnĂ©s sur un radeau dans la cheminĂ©e d’un volcan, ils sont ramenĂ©s par une Ă©ruption Ă  la surface de la Terre. Ils se retrouvent ainsi, le 28 aoĂ»t, aux abords de l’üle Stromboli, en MĂ©diterranĂ©e, Ă  plus de douze cents lieues de leur point de dĂ©part». Lidenbrock connaĂźt une gloire internationale, pendant qu’Axel, mĂ»ri par l’expĂ©rience, Ă©pouse GraĂŒben, filleule du savant chapitres 41-45. Analyse de Voyage au centre de la terre Par rapport Ă  l’inspiration la plus frĂ©quente dans l’univers de Jules Verne, Ă  son didactisme habituel, le lecteur se trouve ici profondĂ©ment dĂ©paysĂ©. De fait, Voyage au centre de la Terre apparaĂźt comme un roman tournant rĂ©solument le dos Ă  la rationalitĂ© scientifique. MalgrĂ© les thĂšses de Poisson et d’autres vĂ©ritables savants», Ă©voquĂ©es par Lidenbrock pour nier l’état de fusion interne du globe terrestre, celle-ci ne fait guĂšre de doute dĂšs avant 1864. Axel lui-mĂȘme refusera jusqu’au bout d’adhĂ©rer aux conceptions de son oncle. Tout en s’avouant Ă©tonnĂ© par ce qu’il a vu et Ă©prouvĂ©, il affirme encore aprĂšs son aventure En dĂ©pit de ce que j’ai vu, je crois et je croirai toujours Ă  la chaleur centrale.» Le personnage du savant, tel que l’incarne Lidenbrock, ne fait rien pour lever cette ambiguĂŻtĂ©. Son caractĂšre est excentrique, emportĂ©. Il manifeste dans tous ses actes et dans toutes ses convictions une Ă©vidente dĂ©mesure. On est frappĂ© par sa naĂŻvetĂ©, quand il s’engage dans la quĂȘte la plus insensĂ©e sur la foi d’un manuscrit aux origines incertaines. Il fait rire jusqu’à ses proches par ses dĂ©fauts de langue. SuprĂȘme dĂ©rision, mĂȘme la cĂ©lĂ©britĂ© que lui vaudront ses exploits se trouvera ternie par la proposition de M. Barnum “L’exhiber” Ă  un trĂšs haut prix dans les États de l’Union.» Autant de traits qui lui confĂšrent un aspect plus caricatural que crĂ©dible. D’ailleurs, il ne parvient ni Ă  dĂ©chiffrer la signification du grimoire, rĂ©vĂ©lĂ©e accidentellement Ă  Axel, ni Ă  expliquer le dĂ©rĂšglement de la boussole, lui aussi compris par son neveu. De plus, en voulant dĂ©mentir la science moderne par l’alchimie mĂ©diĂ©vale, Lidenbrock se comporte avec une inconsĂ©quence choquante, aux yeux du scientisme positiviste du XIXe siĂšcle. D’ailleurs, quel savoir tirer d’une telle Ă©quipĂ©e? Aucune leçon de gĂ©ographie amusante, ici. Les hĂ©ros peuvent bien s’entretenir parfois de gĂ©ologie ou de palĂ©ontologie, c’est toujours Ă  la limite du rĂȘve que leur discours les entraĂźne. Le monde qu’ils dĂ©crivent reste jusque dans sa substance plus imaginaire que rĂ©el. Comment analyser avec rĂ©alisme une nature surnaturelle? Je croyais assister, remarque Axel, dans quelque planĂšte lointaine, Uranus ou Neptune, Ă  des phĂ©nomĂšnes dont ma nature “terrestrielle” n’avait pas conscience.» En fait, s’agissant de l’exploration d’un non-lieu, on doit se demander si l’ailleurs visitĂ© ne reprĂ©sente pas davantage le temps qu’un espace. Toute l’errance des trois personnages paraĂźt en effet marquĂ©e d’une sorte de rĂ©trogradation gĂ©nĂ©rale. Elle leur permet ainsi de revenir aux temps prĂ©historiques, aux Ăąges primitifs. Leur voyage les entraĂźne au plus profond des strates gĂ©ologiques, aux origines obscures du Cosmos Les siĂšcles s’écoulent comme des jours! Je remonte la sĂ©rie des transformations terrestres.» Cette rĂ©gression s’accompagne mĂȘme d’un retour de l’individu sur lui-mĂȘme, avant son existence, d’une redĂ©couverte de l’état fƓtal. L’immense caverne envahie par les eaux sur lesquelles ils naviguent, matrice gigantesque d’une vie toujours renouvelĂ©e depuis l’aube des temps, en est l’image la plus saisissante. En donnant leurs noms aux Ă©lĂ©ments de ce monde secret — Port-GraĂŒben», Ăźlot Axel» —, les hĂ©ros semblent soucieux d’enraciner leur identitĂ© au cƓur de ces tĂ©nĂšbres originelles. Ils gagnent ainsi le droit de renaĂźtre, comme paraĂźt le figurer l’éruption qui les ramĂšne au jour, accouchement symbolique par lequel ils sont rendus Ă  la rĂ©alitĂ©. L’aventure aura en fait correspondu Ă  la durĂ©e d’une maturation nĂ©cessaire pour Axel, qui dĂ©crit au dĂ©but du roman son caractĂšre un peu indĂ©cis». L’Ɠuvre acquiert par lĂ  une dimension initiatique que d’aucuns n’hĂ©siteraient pas Ă  faire valoir par rapport Ă  l’écrivain lui-mĂȘme. Pour Mireille Gouaux-Coutrix, en transposant Ă  travers la symbolique du rĂ©cit les problĂšmes de son vĂ©cu et de son art, le romancier fait l’expĂ©rience de soi DĂ©sormais Verne, comme Axel, possĂšde l’instrument de son Ă©quilibre et de son Ă©panouissement. Il est le dĂ©tenteur d’une science secrĂšte, non point celle de la rĂ©volution technologique, ni celle de la pierre philosophale; mais bien plutĂŽt celle des sources profondes oĂč vient s’alimenter la crĂ©ativitĂ© dont l’écriture jaillit il est le maĂźtre du signifiant» Voyage au centre de la Terre» comme autoanalyse. À quoi servent les atlas et les dictionnaires pour nommer des choses qui n’existeraient pas si le poĂšte ne les avait pas dites? Pourtant, les dire suffit Ă  les crĂ©er. PropriĂ©tĂ© de l’écrivain, le langage est sans doute plus vaste que l’univers connu par la science. Narrateur de l’expĂ©dition, Axel s’y affirme comme le plus grand dĂ©couvreur. C’est lui, par exemple, qui trouve le poignard abandonnĂ© par Arne Saknussemm, et qui, malgrĂ© les doutes qui le tenaillent, fournit sans arrĂȘt de nouveaux motifs pour aller plus loin Un feu intĂ©rieur se ranima dans ma poitrine! J’oubliais tout, et les dangers du voyage, et les pĂ©rils du retour. Ce qu’un autre avait fait, je voulais le faire aussi, et rien de ce qui Ă©tait humain ne me paraissait impossible!» Ce feu intĂ©rieur» auquel il croit sans le rencontrer dans la nature, c’est dans son cƓur qu’il en voit l’évidence. DĂšs lors, la contradiction apparente entre rĂȘve et rĂ©alitĂ© peut se rĂ©soudre — C’est merveilleux!», s’exclame Axel. — Non, c’est naturel», lui rĂ©pond Lidenbrock. Leur dĂ©bat n’a pas lieu d’ĂȘtre si l’on suppose que l’imaginaire est un dĂ©tour nĂ©cessaire pour parvenir plus sĂ»rement au rĂ©el. Nous ne pouvons prendre pied dans l’existence qu’au terme d’un chemin passant obligatoirement par le mythe et sur lequel un pĂšre charnel ou lĂ©gendaire nous a forcĂ©ment prĂ©cĂ©dĂ©s. D. GIOVACCHINI Articles liĂ©s Ă  Jules Verne Fiche sur L'Ăźle MystĂ©rieuse rĂ©sumĂ© par chapitres et analyse Fiche de lecture sur Vingt mille lieues sous les mers rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© et analyse Michel Strogoff de Jules Verne rĂ©sumĂ© et analyse
LAbĂ©cĂ©daire de la physique - (EAN13 : 9782271064073) Ă©ditĂ© par CNRS Editions - RĂ©digĂ© par le Centre de Vulgarisation de la Connaissance, cet ouvrage dresse en 26 lettres un panorama accessible et ludique des notions fondamentales de la physique. Chaque lettre comprend la dĂ©finition d’un mot ou d’une notion appartenant au vocabulaire des sciences physiques ou
Pendant une heure, j’imaginai dans mon cerveau en dĂ©lire toutes les raisons qui avaient pu faire agir le tranquille chasseur. Les idĂ©es les plus absurdes s’enchevĂȘtrĂšrent dans ma tĂȘte. Je crus que j’allais devenir fou ! Mais enfin un bruit de pas se produisit dans les profondeurs du gouffre. Hans remontait. La lumiĂšre incertaine commençait Ă  glisser sur les parois, puis elle dĂ©boucha par l’orifice du couloir. Hans parut. Il s’approcha de mon oncle, lui mit la main sur l’épaule et l’éveilla doucement. Mon oncle se leva. Qu’est-ce donc ? fit-il. — Vatten, » rĂ©pondit le chasseur. Il faut croire que, sous l’inspiration des violentes douleurs, chacun devient polyglotte. Je ne savais pas un seul mot de danois, et cependant je compris d’instinct le mot de notre guide. De l’eau ! de l’eau ! m’écriai-je, battant des mains, gesticulant comme un insensĂ©. — De l’eau ! rĂ©pĂ©tait mon oncle. Hvar ? » demanda-t-il Ă  l’Islandais. — Nedat, » rĂ©pondit Hans. OĂč ? en bas ! Je comprenais tout. J’avais saisi les mains du chasseur, et je les pressais, tandis qu’il me regardait avec calme. Les prĂ©paratifs du dĂ©part ne furent pas longs, et bientĂŽt nous cheminions dans un couloir dont la pente atteignait deux pieds par toise. Une heure plus tard, nous avions fait mille toises environ et descendu deux mille pieds. En ce moment, j’entendis distinctement un son inaccoutumĂ© courir dans les flancs de la muraille granitique, une sorte de mugissement sourd, comme un tonnerre Ă©loignĂ©. Pendant cette premiĂšre demi-heure de marche, ne rencontrant point la source annoncĂ©e, je sentais les angoisses me reprendre ; mais alors mon oncle m’apprit l’origine des bruits qui se produisaient. Hans ne s’est pas trompĂ©, dit-il ; ce que tu entends lĂ , c’est le mugissement d’un torrent. — Un torrent ? m’écriai-je. — Il n’y a pas Ă  en douter. Un fleuve souterrain circule autour de nous ! » Nous hĂątĂąmes le pas, surexcitĂ©s par l’espĂ©rance. Je ne sentais plus ma fatigue. Ce bruit d’une eau murmurante me rafraĂźchissait dĂ©jĂ . Il augmentait sensiblement. Le torrent, aprĂšs s’ĂȘtre longtemps soutenu au-dessus de notre tĂȘte, courait maintenant dans la paroi de gauche, mugissant et bondissant. Je passais frĂ©quemment ma main sur le roc, espĂ©rant y trouver des traces de suintement ou d’humiditĂ©. Mais en vain. Une demi-heure s’écoula encore. Une demi-lieue fut encore franchie. Il devint alors Ă©vident que le chasseur, pendant son absence, n’avait pu prolonger ses recherches au-delĂ . GuidĂ© par un instinct particulier aux montagnards, aux hydroscopes, il sentit » ce torrent Ă  travers le roc, mais certainement il n’avait point vu le prĂ©cieux liquide ; il ne s’y Ă©tait pas dĂ©saltĂ©rĂ©. BientĂŽt mĂȘme il fut constant que, si notre marche continuait, nous nous Ă©loignerions du courant dont le murmure tendait Ă  diminuer. On rebroussa chemin. Hans s’arrĂȘta Ă  l’endroit prĂ©cis oĂč le torrent semblait ĂȘtre le plus rapprochĂ©. Je m’assis prĂšs de la muraille, tandis que les eaux couraient Ă  deux pieds de moi avec une violence extrĂȘme. Mais un mur de granit nous en sĂ©parait encore. Sans rĂ©flĂ©chir, sans me demander si quelque moyen n’existait pas de se procurer cette eau, je me laissai aller Ă  un premier moment de dĂ©sespoir. Hans me regarda, et je crus voir un sourire apparaĂźtre sur ses lĂšvres. Il se leva et prit la lampe. Je le suivis. Il se dirigea vers la muraille. Je le regardai faire. Il colla son oreille sur la pierre sĂšche, et la promena lentement en Ă©coutant avec grand soin. Je compris qu’il cherchait le point prĂ©cis oĂč le torrent se faisait entendre plus bruyamment. Ce point, il le rencontra dans la paroi latĂ©rale de gauche, Ă  trois pieds au-dessus du sol. Combien j’étais Ă©mu ! Je n’osais deviner ce que voulait faire le chasseur ! Mais il fallut bien le comprendre et l’applaudir, et le presser de mes caresses, quand je le vis saisir son pic pour attaquer la roche elle-mĂȘme. SauvĂ©s ! m’écriai-je. — Oui, rĂ©pĂ©tait mon oncle avec frĂ©nĂ©sie, Hans a raison ! Ah ! le brave chasseur ! Nous n’aurions pas trouvĂ© cela ! » Je le crois bien ! Un pareil moyen, quelque simple qu’il fĂ»t, ne nous serait pas venu Ă  l’esprit. Rien de plus dangereux que de donner un coup de pioche dans cette charpente du globe. Et si quelque Ă©boulement allait se produire qui nous Ă©craserait ! Et si le torrent, se faisant jour Ă  travers le roc, allait nous envahir ! Un jet d’eau s’élança de la muraille. Ces dangers n’avaient rien de chimĂ©rique ; mais alors les craintes d’éboulement ou d’inondation ne pouvaient nous arrĂȘter, et notre soif Ă©tait si intense que pour l’apaiser nous eussions creusĂ© au lit mĂȘme de l’OcĂ©an. Hans se mit Ă  ce travail, que ni mon oncle ni moi nous n’eussions accompli. L’impatience emportant notre main, la roche eĂ»t volĂ© en Ă©clats sous ses coups prĂ©cipitĂ©s. Le guide, au contraire, calme et modĂ©rĂ©, usa peu Ă  peu le rocher par une sĂ©rie de petits coups rĂ©pĂ©tĂ©s, creusant une ouverture large de six pouces. J’entendais le bruit du torrent s’accroĂźtre, et je croyais dĂ©jĂ  sentir l’eau bienfaisante rejaillir sur mes lĂšvres. BientĂŽt le pic s’enfonça de deux pieds dans la muraille de granit. Le travail durait depuis plus d’une heure. Je me tordais d’impatience ! Mon oncle voulait employer les grands moyens. J’eus de la peine Ă  l’arrĂȘter, et dĂ©jĂ  il saisissait son pic, quand soudain un sifflement se fit entendre. Un jet d’eau s’élança de la muraille et vint se briser sur la paroi opposĂ©e. Un jet d’eau s’élença de la muraille. Hans, Ă  demi renversĂ© par le choc, ne put retenir un cri de douleur. Je le compris lorsque, plongeant mes mains dans le jet liquide, je poussai Ă  mon tour une violente exclamation. La source Ă©tait bouillante. De l’eau Ă  cent degrĂ©s ! m’écriai-je. — Eh bien, elle refroidira, » rĂ©pondit mon oncle. Le couloir s’emplissait de vapeurs, tandis qu’un ruisseau se formait et allait se perdre dans les sinuositĂ©s souterraines ; bientĂŽt nous y puisions notre premiĂšre gorgĂ©e. Ah ! quelle jouissance ! Quelle incomparable voluptĂ© ! Qu’était cette eau ? D’oĂč venait-elle ? Peu importait. C’était de l’eau, et, quoique chaude encore, elle ramenait au cƓur la vie prĂȘte Ă  s’échapper. Je buvais sans m’arrĂȘter, sans goĂ»ter mĂȘme. Ce ne fut qu’aprĂšs une minute de dĂ©lectation que je m’écriai Mais c’est de l’eau ferrugineuse ! — Excellente pour l’estomac, rĂ©pliqua mon oncle, et d’une haute minĂ©ralisation ! VoilĂ  un voyage qui vaudra celui de Spa ou de TƓplitz ! — Ah ! que c’est bon ! — Je le crois bien, une eau puisĂ©e Ă  deux lieues sous terre ! Elle a un goĂ»t d’encre qui n’a rien de dĂ©sagrĂ©able. Une fameuse ressource que Hans nous a procurĂ©e lĂ  ! Aussi je propose de donner son nom Ă  ce ruisseau salutaire. — Bien ! » m’écriai-je. Et le nom de Hans-bach » fut aussitĂŽt adoptĂ©. Hans n’en fut pas plus fier. AprĂšs s’ĂȘtre modĂ©rĂ©ment rafraĂźchi, il s’accota dans un coin avec son calme accoutumĂ©. Maintenant, dis-je, il ne faudrait pas laisser perdre cette eau. — À quoi bon ? rĂ©pondit mon oncle, je soupçonne la source d’ĂȘtre intarissable. — Qu’importe ! remplissons l’outre et les gourdes, puis nous essayerons de boucher l’ouverture. » Mon conseil fut suivi. Hans, au moyen d’éclats de granit et d’étoupe, essaya d’obstruer l’entaille faite Ă  la paroi. Ce ne fut pas chose facile. On se brĂ»lait les mains sans y parvenir ; la pression Ă©tait trop considĂ©rable, et nos efforts demeurĂšrent infructueux. Il est Ă©vident, dis-je, que les nappes supĂ©rieures de ce cours d’eau sont situĂ©es Ă  une grande hauteur, Ă  en juger par la force du jet. — Cela n’est pas douteux, rĂ©pliqua mon oncle ; il y a lĂ  mille atmosphĂšres de pression, si cette colonne d’eau a trente-deux mille pieds de hauteur. Mais il me vient une idĂ©e. — Laquelle ? — Pourquoi nous entĂȘter Ă  boucher cette ouverture ? — Mais, parce que
 » J’aurais Ă©tĂ© embarrassĂ© de trouver une raison. Quand nos gourdes seront vides, sommes-nous assurĂ©s de pouvoir les remplir ? — Non, Ă©videmment. — Eh bien, laissons couler cette eau ! Elle descendra naturellement et guidera ceux qu’elle rafraĂźchira en route ! — VoilĂ  qui est bien imaginĂ© ! m’écriai-je, et avec ce ruisseau pour compagnon, il n’y a plus aucune raison pour ne pas rĂ©ussir dans nos projets. — Ah ! tu y viens, mon garçon, dit le professeur en riant. — Je fais mieux que d’y venir, j’y suis. — Un instant ! Commençons par prendre quelques heures de repos. » J’oubliais vraiment qu’il fĂźt nuit. Le chronomĂštre se chargea de me l’apprendre. BientĂŽt chacun de nous, suffisamment restaurĂ© et rafraĂźchi, s’endormit d’un profond sommeil. VOYAGEAU CENTRE DE LA TERRE, Jules Verne - Fiche de lecture. Écrit par Guy BELZANE ‱ 1 006 mots; PubliĂ© en 1864, d'abord dans le Magasin d'Ă©ducation et de rĂ©crĂ©ation, revue pour la jeunesse créée par Hetzel, puis en volume chez le mĂȘme Ă©diteur dans la fameuse collection illustrĂ©e, Voyage au centre de la Terre est le deuxiĂšme des soixante-cinq Voyages

Abécédaire Abécédaire - Lettre A - Image + audio - Initiation à la lectureSur ce site vous pouvez écouter les lettres de la langue suffit juste de cliquer sur chaque pouvez également écouter la prononciation d'un mot qui commence par une lettre de l'alphabet!Amusez-vous! Publié par Serge à 2001 Libellés Niveau 1 Aucun commentaire Enregistrer un commentaire

Elaborationd’abĂ©cĂ©daires au fil de la lecture et en fin de lecture Illustrer le roman Exploitation du manga Voyage au centre de la terre (4 tomes) : constitution des 4 tomes ; donner des titres aux chapitres Concours de lecture expressive avec choix du passage Choisir l’extrait Ă  expliquer et argumenter son choix Lecture offerte : temps de lecture puis horizons d’attentes
RĂ©sumĂ© L’histoire commence dans le quartier de Hambourg, en Allemagne. Un jour, Otto Lidenbrock, professeur, gĂ©ologue et minĂ©ralogiste achĂšte un manuscrit original de SnoriSturluson. Ce livre fait partie d’une saga islandaise du XIIe siĂšcle Heimskringla. Dans ce vieux manuscrit, le professeur fit une dĂ©couverte qui marquera le dĂ©but d’une grande aventure. En effet, le 24 mai 1863, il trouve accidentellement un vieux parchemin Ă©crit en caractĂšres runiques. GrĂące Ă  l’aide de son neveu Axel, aprĂšs de nombreux efforts, Lindenbrock finit par percer les secrets du cryptogramme. Il dĂ©couvre que le parchemin Ă©tait, en fait, un message d’un dĂ©nommĂ© Arne Saknussem. Ce dernier Ă©tait un alchimiste d’origine Islandais ayant vĂ©cu au XVIe siĂšcle. Dans le vieux manuscrit, Arne Saknussem affirme avoir trouvĂ© un passage jusque dans le centre de la terre Ă  partir du Volcan Sneeffels. Lindenbrock s’enflamme au sujet du contenu de son manuscrit. Dans le livre, Lidenbrock est dĂ©crit comme un homme enthousiaste et impĂ©tueux. Il n’a aucune hĂ©sitation Ă  proposer Ă  Axel de l’accompagner pour un voyage jusqu’au centre de la terre. Au dĂ©but, cette dĂ©cision trĂšs soudaine de partir du jour au lendemain ne sĂ©duit pas le jeune Axel. Voyage au centre de la Terre est racontĂ© par Axel, le neveu du professeur Lindenbrock. Le jeune Axel y narre, comment il a dĂ©cidĂ© de suivre son oncle dans une expĂ©dition en Islande. Les deux protagonistes, le professeur et son neveu Ă©taient en dĂ©saccord sur le fait de partir en voyage vers l’inconnu. Le premier, plus dĂ©cidĂ©, aprĂšs sa lecture du manuscrit et la possible vĂ©rification des thĂ©ories d’Humphry Davy. Ce dernier a proposĂ© l’hypothĂšse selon laquelle la tempĂ©rature vers le noyau terrestre serait moins Ă©levĂ©e. Le second protagoniste est par contre un partisan de SimĂ©on Denis Poisson. Ce dernier est dĂ©fenseur de la thĂ©orie de la chaleur centrale. L’intervention de GraĂŒben a pesĂ© sur la dĂ©cision d’Axel. GraĂŒben, une Virlandaise, est la pupille du professeur Lidenbrock et le grand amour d’Axel. Les deux se sont fiancĂ©s Ă  l’insu du professeur. GraĂŒben encourage son amoureux Ă  entreprendre le voyage avec l’espoir qu’ils se marieront Ă  son retour. Pour cette aventure pĂ©rilleuse, Axel a donc dĂ» abandonner celle qu’il aime. Deux jours sont passĂ©s aprĂšs le dĂ©chiffrement du message du parchemin. Le professeur s’est occupĂ© de tous les prĂ©paratifs. En deux jours, il a pu se procurer de matĂ©riels adĂ©quats, des technologies de pointe de l’époque. À sa disposition, il a des appareils de Ruhmkorff. Il s’agit d’un dispositif pouvant fournir de l’éclairage. Aussi, il s’est Ă©quipĂ© d’un puissant explosif le fulmicoton. En quĂȘte de dĂ©couvertes, Lidenbrock et Axel partent Ă  destination du cratĂšre du Sneeffels ou SnĂŠfellsjökull. Les deux hommes se pressent, car selon les Ă©crits de Saknussem, il fallait respecter certaines conditions pour se repĂ©rer. Un certain temps Ă©tait requis pour arriver en Islande et plus prĂ©cisĂ©ment jusqu’au volcan. Pourtant, il Ă©tait primordial d’y arriver Ă  la fin du mois de juin pour identifier l’emplacement d’un point d’entrĂ©e. À cette date prĂ©cise, l’entrĂ©e se situera dans la zone oĂč se fonderait l’ombre d’un pic rocheux. Sur le parcours qui les mĂšne en Islande, Lidenbrock et Axel vont passer par plusieurs villes Altona, Kiel, KorsĂžr, Copenhague
 ArrivĂ© Ă  Copenhague, le professeur sollicite l’aide de M. Thompson, le directeur du musĂ©e des AntiquitĂ©s du Nord de Copenhague. Celui-ci lui donne des informations utiles pour son voyage pour Islande, ainsi que pour son sĂ©jour une fois sur place. Lidenbrock anticipe le fait que son neveu et lui devront descendre des gouffres une fois dans le cratĂšre. Ainsi, il oblige Axel Ă  suivre des leçons d’abĂźme en haut d’un clocher. Le but Ă©tant de lui permettre de surmonter son vertige. Avant d’arriver jusqu’au sud-ouest de l’Islande, les aventuriers passent par Elseneur et Skagerrak. Ils longent la NorvĂšge avant de traverser la mer du Nord. Enfin, ils passent au large des Ăźles FĂ©roĂ© et se rapprochent de leur destination. Au port de Reykjavik, les deux hommes sont hĂ©bergĂ©s par M. Fridriksson, un professeur de sciences naturelles. Cet homme leur fait part de tout ce qu’il sait sur Saknussem. Lidenbrock et Axel sont toutefois restĂ©s discrets sur l’objectif rĂ©el de leur voyage. Suivant les sages conseils de M. Fridriksson, ils recrutent Hans Bjelke, un chasseur islandais qui peut leur servir de guide. Ensemble, ils recherchent le chemin qu’aurait suivi Arne Saknussem pour aboutir au centre de la terre. Sur la route qui mĂšne Ă  Sneffels, les aventuriers passent par GardĂ€r puis Stapi. À cette Ă©tape du parcours, ils vivent quelques mĂ©saventures engendrĂ©es par l’impatience du professeur, mais aussi par l’un de leurs hĂŽtes. Le volcan Ă©teint du Sneffels est constituĂ© de 3 cheminĂ©es. Selon les indications du vieux parchemin, l’entrĂ©e du passage vers le centre de la Terre se trouve au niveau de l’une de ces cheminĂ©es. À proximitĂ© des cratĂšres, Lidenbrock trouve une inscription runique au nom de l’alchimiste Saknussem. Ce qui Ă  ses yeux justifie la vĂ©racitĂ© de leur cryptogramme. Ils attendent alors avec un grand espoir un moment prĂ©cis pour repĂ©rer l’entrĂ©e du passage. C’est pourquoi ils devaient arriver avant les calendes de juillet ». Le 28 juin, les conditions citĂ©es par le parchemin sont respectĂ©es. L’ombre d’un pic rocheux se projette sur le cratĂšre central. Les 3 aventuriers peuvent commencer la descente. Munis de cordes, ils descendent la cheminĂ©e principale. En vue de prendre des notes sur le chemin parcouru avec le maximum de prĂ©cision, le professeur Lidenbrock dispose d’un journal scientifique. Lidenbrock, sans le savoir, dirige son Ă©quipe vers la perte en choisissant la mauvaise direction Ă  partir d’un croisement entre deux galeries. Cette erreur a presque coĂ»tĂ© la vie des 3 hommes. En effet, leur rĂ©serve d’eau s’était Ă©puisĂ©e rapidement. De ce fait, le professeur et ses deux compagnons reviennent sur leurs pas en Ă©tant assoiffĂ©s. De retour au croisement, ils se fient Ă  Hans qui leur mĂšne vers une nappe souterraine d’eau ferrugineuse. Sur le trajet, Axel se rend compte que Lidenbrock avait bien raison la thĂ©orie de la chaleur centrale n’était pas exacte. En effet, l’augmentation de la chaleur n’était nullement considĂ©rable. Ils continuent Ă  s’engouffrer jusque dans les entrailles de la Terre. Axel se retrouve en danger lorsqu’il se retrouve malgrĂ© lui sĂ©parĂ© des autres. Les 3 compagnons rĂ©ussissent Ă  se regrouper, mais Axel fait une mauvaise chute. Heureusement, Lidenbrock et Hans parviennent Ă  le guĂ©rir. L’aventure continue. À l’intĂ©rieur du cratĂšre, ils font d’innombrables et incroyables dĂ©couvertes. Parmi ces dĂ©couvertes une mer intĂ©rieure, une forĂȘt de champignons gĂ©ants, un combat d’animaux prĂ©historiques. Nos explorateurs baptisent certaines en leur nom la mer Lidenbrock, l’ülot Axel, le fleuve Hans Bach. Le professeur et son Ă©quipe naviguent durant une dizaine de jours sur la mer Lidenbrock, surmontant les dangers. Sur la cĂŽte, ils trouvent un poignard rouillĂ© portant les initiales d’Arne Saknussem. Ce qui les procurent un certain courage, car preuve qu’ils sont sur la bonne voie. Pourtant, un nouvel obstacle fait son apparition un passage bouchĂ© par une Ă©ruption rĂ©cente. Le professeur utilise alors son fulmicoton, mais l’explosion provoque un raz-de-marĂ©e. Suite Ă  cela, l’équipe perd l’ensemble des provisions et presque tous les Ă©quipements. Loin dans les fins fonds de la terre, le professeur et ses compagnons meurent de faim. L’équipe d’intrĂ©pides aventuriers perd espoir de retour en surface et donc de survie. Cependant, soudainement, une Ă©ruption volcanique les emporte jusqu’à la surface Ă  un lieu qu’ils n’auraient jamais imaginĂ©. En effet, ils ressortent en Italie, au niveau du volcan Stromboli. Au final, le professeur Lidenbrock n’est pas parvenu Ă  aller jusqu’au centre de la Terre. Toutefois, il devient cĂ©lĂšbre. De son cĂŽtĂ©, Axel se marie avec GraĂŒben. Hans quant Ă  lui retourne en Islande. Biographie de Jules Verne - Jules Verne, Ă©crivain du XIXe siĂšcle, est un pionnier des romans de science-fiction. Jules Verne naĂźt Ă  Nantes le 8 fĂ©vrier 1828. Son pĂšre, Pierre Verne, est avouĂ© et sa mĂšre, Sophie Allotte de la FuyĂ«, est issue d'une famille d'armateurs nantais. C'est l'aĂźnĂ© d'une famille de cinq enfants Paul, Anna, Mathilde et Marie. DestinĂ© Ă  embrasser comme son pĂšre une carriĂšre juridique, il suit des Ă©tudes de droit Ă  Nantes puis Ă  Paris. Son goĂ»t pour la littĂ©rature le pousse Ă  Ă©crire quelques poĂšmes. Petit Ă  petit l'envie de devenir Ă©crivain se fait plus pressante. Il rencontre les Dumas pĂšre et fils. En 1850, avec leurs soutiens, Jules Verne parvient Ă  faire jouer sa comĂ©die "Pailles rompues", qui connaĂźt un certain succĂšs. Il se lance dans un travail d'Ă©criture, rĂ©dige des piĂšces de théùtre et des nouvelles, et abandonne dĂ©finitivement le mĂ©tier d'avouĂ©. En 1852, il devient secrĂ©taire du Théùtre Lyrique. En 1856, il fait la connaissance d'Honorine Meurel Ă  Amiens. Il Ă©pouse cette jeune veuve et mĂšre de deux filles l'annĂ©e suivante. Ils ont un fils, Michel Verne en 1861. Jules Verne, afin de faire vivre sa famille, devient agent de change Ă  la bourse de Paris. En 1859, il part avec son ami Aristide Hignard Ă  la dĂ©couverte de l'Écosse.
Ilreste x sites à découvrir en Picardie : la citadelle de Doullens, la bibiothÚque du chapitre à Noyon, les églises fortifiées de Thiérache, les massifs forestiers, les chùteaux, la
LumiĂšre sur
 / L’univers des livres â–șvous ĂȘtes iciLumiĂšre sur
 / L’univers des livresVoyage au centre de la terre 1864– Jules Verne –Sommaire PrĂ©sentation Personnages ThĂšmes Le bouillonnement de la crĂ©ation Sur les traces d’Arne Saknussemm Un roman Ă  la croisĂ©e des genres Jurisprudence RenĂ© de Pont-Jest contre Jules Verne đŸ“œ 15 citations choisies de Jules Verne đŸ‘€ Jules Verne Jules Verne, nĂ© le 8 fĂ©vrier 1828 et mort le 24 janvier 1905, est un Ă©crivain français dont l’Ɠuvre est, pour la plus grande partie, constituĂ©e de romans d’aventures Ă©voquant les progrĂšs scientifiques du XIXe siĂšcle. Il est, au XIXe siĂšcle, un prĂ©curseur de la science-fiction. [Lire la suite de sa biographie] → À lire aussi LumiĂšre sur les Ɠuvres de Jules Verne. – Construire un rĂ©cit de au centre de la Terre est un roman d’aventures, Ă©crit en 1864 par Jules Verne. C’est son troisiĂšme roman d’aventure publiĂ© aprĂšs Cinq Semaines en ballon paru en un manuscrit du savant islandais Arne Saknussemm, le jeune Axel et son oncle, l’impulsif gĂ©ologue Lidenbrock, font une dĂ©couverte bouleversante. En empruntant une cheminĂ©e du SĂŠnfell, un volcan Ă©teint d’Islande, le vĂ©nĂ©rable scientifique aurait atteint le centre de la Terre ! Le professeur et son neveu s’embarquent sur-le-champ Ă  l’assaut des profondeurs de la planĂšte. Autant qu’un dĂ©fi lancĂ© Ă  la science, leurs aventures sont une cĂ©lĂ©bration de la puissance de l’ roman est un mĂ©lange de donnĂ©es scientifiques, d’extrapolations osĂ©es et d’aventure trĂšs reprĂ©sentatif de ce que Verne publie par la suite. L’introduction du roman reflĂšte l’engouement d’alors pour une science jeune, la cryptologie. La suite enchaĂźne sur une description de l’Islande de la fin du XIXe siĂšcle, puis sur une vaste introduction Ă  deux autres sciences en plein essor, la palĂ©ontologie et la gĂ©ologie.→ À lire Le rĂ©cit de Le professeur Otto Lidenbrock C’est le personnage principal du roman. Professeur de minĂ©ralogie au JohannĂŠum de de Hambourg, oncle d’Axel qu’il a fait profiter de ses connaissances, il est prĂ©sentĂ© comme un grand spĂ©cialiste dans son domaine, d’une grande Ă©rudition et polyglotte. Axel Orphelin, neveu et aide-prĂ©parateur du professeur Lidenbrock, il est le narrateur du roman. DotĂ© de solides connaissances en gĂ©ologie et en minĂ©ralogie transmises par son oncle, il a aussi une bonne culture classique, en particulier en latin. Hans Bjelke Chasseur d’eider islandais, il est engagĂ© par Otto Lidenbrock comme serviteur et guide Ă  Reykjavik sur les conseils de son collĂšgue Fridriksson. Il est le troisiĂšme membre de l’expĂ©dition vers le centre de la Terre. GraĂŒben Pupille et filleule du professeur Lidenbrock, elle n’apparaĂźt que briĂšvement au dĂ©but du roman. Marthe C’est la domestique et cuisiniĂšre du professeur Lidenbrock. Elle apparaĂźt briĂšvement au dĂ©but du roman, effrayĂ©e et tyrannisĂ©e par le caractĂšre excentrique du minĂ©ralogiste. Arne Saknussemm Il n’apparaĂźt jamais directement, mais son ombre plane sur le roman il est le prĂ©dĂ©cesseur de Lidenbrock, et c’est son cryptogramme qui fournit aux personnages le chemin vers le centre de la Terre, qu’il a lui-mĂȘme atteint Ă  son Ă©poque, au XVIe siĂšcle. Le professeur Fridriksson Professeur de sciences naturelles Ă  Reykjavik, il n’apparaĂźt que pendant une courte sĂ©quence du roman. Il accueille et hĂ©berge Lidenbrock et Axel, et c’est lui qui leur recommande Hans La cryptologie dĂ©chiffrement des runes pour pouvoir aller au centre de la Terre. La spĂ©lĂ©ologie par la dĂ©couverte des profondeurs de la Terre. La palĂ©ontologie dĂ©couverte d’animaux prĂ©historiques qu’on pensait disparus et du cadavre de l’homme quaternaire. La minĂ©ralogie science incarnĂ©e par le professeur Lidenbrock, Ă©galement perceptible dans Les Enfants du capitaine Grant. La folie l’épisode de la solitude d’Axel. Le fantastique l’épisode du rĂȘve d’Axel. L’aventure. L’amour Axel est amoureux de GraĂŒben. Le voyage Axel, Otto et Hans partent pour le centre de la Terre. La survie tout au long de l’histoire les trois aventuriers sont confrontĂ©s Ă  peu de bouillonnement de la crĂ©ationAprĂšs le succĂšs de son premier roman, Cinq Semaines en ballon, Jules Verne signe un contrat qui le lie pour vingt ans Ă  l’éditeur Hetzel. Ce dernier crĂ©e une revue destinĂ©e Ă  la jeunesse, Le Magasin illustrĂ© d’éducation et de rĂ©crĂ©ation. Verne doit participer Ă  la partie Ă©ducative de la revue et rĂ©sumer dans ses romans toutes les connaissances gĂ©ologiques, gĂ©ographiques, astronomiques et physiques [
] de la science moderne ». Le Voyage au centre de la Terre est le second roman de Verne qui participe de ce projet. PubliĂ© en feuilleton dans la revue de Hetzel en avril 1864, il paraĂźt en volume Ă  la fin de l’ les traces d’Arne SaknussemmAyant dĂ©couvert et dĂ©chiffrĂ© un ancien cryptogramme, le professeur Lindenbrock, gĂ©ologue renommĂ©, se lance sur les traces d’un alchimiste islandais du XVIe siĂšcle, Arne Saknussemm, Ă  la conquĂȘte du centre de la Terre. AccompagnĂ© de son neveu Axel et d’un guide islandais, Lindenbrock pĂ©nĂštre dans le cratĂšre Ă©teint du volcan Sneffels. Ils y dĂ©couvrent un monde souterrain, avec ses mers, sa vĂ©gĂ©tation gĂ©ante, sa faune prĂ©historique et ses fossiles humains. Suivant la direction indiquĂ©e par un poignard gravĂ© des initiales du savant islandais, nos hĂ©ros se heurtent Ă  un Ă©boulis. Ils minent l’obstacle mais l’explosion provoque un cataclysme. L’eau envahit la galerie et les chasse dans un tunnel vertical avant de provoquer une Ă©ruption volcanique. Ils sont expulsĂ©s par le cratĂšre du roman Ă  la croisĂ©e des genresVerne traite ce thĂšme du voyage dans les entrailles de la Terre — illustrĂ© Ă  la mĂȘme Ă©poque par le roman de George Sand, Laura, voyage dans le cristal — Ă  sa maniĂšre, oscillant entre le scientifique et le fantastique. Le roman est bien scientifique puisqu’il se fait l’écho des derniers dĂ©veloppements de la palĂ©ontologie. Les travaux de Cuvier et de Lamarck sont Ă  l’origine de l’intĂ©rĂȘt portĂ© Ă  l’étude des fossiles. Mais Verne met aussi en scĂšne dans son roman le rapport dĂ©fini par Alcide Dessalines d’Orbigny quelques annĂ©es auparavant entre palĂ©ontologie et gĂ©ologie l’étude des fossiles dans les couches gĂ©ologiques doit permettre de dater l’histoire du monde animal. En se faisant descente vers les origines du monde, le voyage au centre de la Terre devient un parcours initiatique. Avec ce rĂ©cit, Verne renouvelle le genre du roman d’aventures et en explore les possibilitĂ©s.→ À lire Écrire un rĂ©cit RenĂ© de Pont-Jest contre Jules VerneRenĂ© de Pont-Jest, auteur d’une nouvelle intitulĂ©e La TĂȘte de Mimer, a assignĂ© Jules Verne et Hetzel, auteur et Ă©diteur du Voyage au centre de la Terre, en 3 000 fr. de dommages-intĂ©rĂȘts. Suivant la prĂ©tention du demandeur, l’ouvrage de Jules Verne contient de nombreux emprunts faits Ă  sa publication. Des descriptions locales auraient Ă©tĂ© empruntĂ©es tout entiĂšres aux descriptions faites par RenĂ© de Pont-Jest. Des personnages ont Ă©tĂ© copiĂ©s, et si les textes de l’un et de l’autre ouvrage n’offrent pas de ressemblances qui puissent faire dire que le second est la copie du premier. Il y a nĂ©anmoins entre tous deux une analogie extraordinaire. La plainte de Pont-Jest pour plagiat contre Voyage au centre de la Terre de Jules Verne a Ă©tĂ© rejetĂ©e par dĂ©cision judiciaire. Le texte du jugement est rendu par le Tribunal Ă  l’audience le 17 janvier 1877.đŸ“œ 15 citations choisies de Jules VerneArticles connexes Auteurs du XIXe siĂšcle. Biographie de Jules Verne. LumiĂšre sur les Ɠuvres de Jules Verne. Le rĂ©cit de voyage. Construire un rĂ©cit de science-fiction. Inventer un rĂ©cit fantastique. Histoire de la France le XIXe siĂšcle. Genres littĂ©raires » Le roman. Le genre romanesque. – Les diffĂ©rents genres romanesques. Outils pour analyser un roman. Analyser un texte. L’univers des livres. 🧭 Mini-guides pĂ©dagogiques Visiter un jardin. – Visiter un chĂąteau. – Visiter un musĂ©e. – Visiter une de livresRecherche sur le site
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