LAbĂ©cĂ©daire de la physique - (EAN13 : 9782271064073) Ă©ditĂ© par CNRS Editions - RĂ©digĂ© par le Centre de Vulgarisation de la Connaissance, cet ouvrage dresse en 26 lettres un panorama accessible et ludique des notions fondamentales de la physique. Chaque lettre comprend la dĂ©finition dâun mot ou dâune notion appartenant au vocabulaire des sciences physiques ouPendant une heure, jâimaginai dans mon cerveau en dĂ©lire toutes les raisons qui avaient pu faire agir le tranquille chasseur. Les idĂ©es les plus absurdes sâenchevĂȘtrĂšrent dans ma tĂȘte. Je crus que jâallais devenir fou ! Mais enfin un bruit de pas se produisit dans les profondeurs du gouffre. Hans remontait. La lumiĂšre incertaine commençait Ă glisser sur les parois, puis elle dĂ©boucha par lâorifice du couloir. Hans parut. Il sâapprocha de mon oncle, lui mit la main sur lâĂ©paule et lâĂ©veilla doucement. Mon oncle se leva. Quâest-ce donc ? fit-il. â Vatten, » rĂ©pondit le chasseur. Il faut croire que, sous lâinspiration des violentes douleurs, chacun devient polyglotte. Je ne savais pas un seul mot de danois, et cependant je compris dâinstinct le mot de notre guide. De lâeau ! de lâeau ! mâĂ©criai-je, battant des mains, gesticulant comme un insensĂ©. â De lâeau ! rĂ©pĂ©tait mon oncle. Hvar ? » demanda-t-il Ă lâIslandais. â Nedat, » rĂ©pondit Hans. OĂč ? en bas ! Je comprenais tout. Jâavais saisi les mains du chasseur, et je les pressais, tandis quâil me regardait avec calme. Les prĂ©paratifs du dĂ©part ne furent pas longs, et bientĂŽt nous cheminions dans un couloir dont la pente atteignait deux pieds par toise. Une heure plus tard, nous avions fait mille toises environ et descendu deux mille pieds. En ce moment, jâentendis distinctement un son inaccoutumĂ© courir dans les flancs de la muraille granitique, une sorte de mugissement sourd, comme un tonnerre Ă©loignĂ©. Pendant cette premiĂšre demi-heure de marche, ne rencontrant point la source annoncĂ©e, je sentais les angoisses me reprendre ; mais alors mon oncle mâapprit lâorigine des bruits qui se produisaient. Hans ne sâest pas trompĂ©, dit-il ; ce que tu entends lĂ , câest le mugissement dâun torrent. â Un torrent ? mâĂ©criai-je. â Il nây a pas Ă en douter. Un fleuve souterrain circule autour de nous ! » Nous hĂątĂąmes le pas, surexcitĂ©s par lâespĂ©rance. Je ne sentais plus ma fatigue. Ce bruit dâune eau murmurante me rafraĂźchissait dĂ©jĂ . Il augmentait sensiblement. Le torrent, aprĂšs sâĂȘtre longtemps soutenu au-dessus de notre tĂȘte, courait maintenant dans la paroi de gauche, mugissant et bondissant. Je passais frĂ©quemment ma main sur le roc, espĂ©rant y trouver des traces de suintement ou dâhumiditĂ©. Mais en vain. Une demi-heure sâĂ©coula encore. Une demi-lieue fut encore franchie. Il devint alors Ă©vident que le chasseur, pendant son absence, nâavait pu prolonger ses recherches au-delĂ . GuidĂ© par un instinct particulier aux montagnards, aux hydroscopes, il sentit » ce torrent Ă travers le roc, mais certainement il nâavait point vu le prĂ©cieux liquide ; il ne sây Ă©tait pas dĂ©saltĂ©rĂ©. BientĂŽt mĂȘme il fut constant que, si notre marche continuait, nous nous Ă©loignerions du courant dont le murmure tendait Ă diminuer. On rebroussa chemin. Hans sâarrĂȘta Ă lâendroit prĂ©cis oĂč le torrent semblait ĂȘtre le plus rapprochĂ©. Je mâassis prĂšs de la muraille, tandis que les eaux couraient Ă deux pieds de moi avec une violence extrĂȘme. Mais un mur de granit nous en sĂ©parait encore. Sans rĂ©flĂ©chir, sans me demander si quelque moyen nâexistait pas de se procurer cette eau, je me laissai aller Ă un premier moment de dĂ©sespoir. Hans me regarda, et je crus voir un sourire apparaĂźtre sur ses lĂšvres. Il se leva et prit la lampe. Je le suivis. Il se dirigea vers la muraille. Je le regardai faire. Il colla son oreille sur la pierre sĂšche, et la promena lentement en Ă©coutant avec grand soin. Je compris quâil cherchait le point prĂ©cis oĂč le torrent se faisait entendre plus bruyamment. Ce point, il le rencontra dans la paroi latĂ©rale de gauche, Ă trois pieds au-dessus du sol. Combien jâĂ©tais Ă©mu ! Je nâosais deviner ce que voulait faire le chasseur ! Mais il fallut bien le comprendre et lâapplaudir, et le presser de mes caresses, quand je le vis saisir son pic pour attaquer la roche elle-mĂȘme. SauvĂ©s ! mâĂ©criai-je. â Oui, rĂ©pĂ©tait mon oncle avec frĂ©nĂ©sie, Hans a raison ! Ah ! le brave chasseur ! Nous nâaurions pas trouvĂ© cela ! » Je le crois bien ! Un pareil moyen, quelque simple quâil fĂ»t, ne nous serait pas venu Ă lâesprit. Rien de plus dangereux que de donner un coup de pioche dans cette charpente du globe. Et si quelque Ă©boulement allait se produire qui nous Ă©craserait ! Et si le torrent, se faisant jour Ă travers le roc, allait nous envahir ! Un jet dâeau sâĂ©lança de la muraille. Ces dangers nâavaient rien de chimĂ©rique ; mais alors les craintes dâĂ©boulement ou dâinondation ne pouvaient nous arrĂȘter, et notre soif Ă©tait si intense que pour lâapaiser nous eussions creusĂ© au lit mĂȘme de lâOcĂ©an. Hans se mit Ă ce travail, que ni mon oncle ni moi nous nâeussions accompli. Lâimpatience emportant notre main, la roche eĂ»t volĂ© en Ă©clats sous ses coups prĂ©cipitĂ©s. Le guide, au contraire, calme et modĂ©rĂ©, usa peu Ă peu le rocher par une sĂ©rie de petits coups rĂ©pĂ©tĂ©s, creusant une ouverture large de six pouces. Jâentendais le bruit du torrent sâaccroĂźtre, et je croyais dĂ©jĂ sentir lâeau bienfaisante rejaillir sur mes lĂšvres. BientĂŽt le pic sâenfonça de deux pieds dans la muraille de granit. Le travail durait depuis plus dâune heure. Je me tordais dâimpatience ! Mon oncle voulait employer les grands moyens. Jâeus de la peine Ă lâarrĂȘter, et dĂ©jĂ il saisissait son pic, quand soudain un sifflement se fit entendre. Un jet dâeau sâĂ©lança de la muraille et vint se briser sur la paroi opposĂ©e. Un jet dâeau sâĂ©lença de la muraille. Hans, Ă demi renversĂ© par le choc, ne put retenir un cri de douleur. Je le compris lorsque, plongeant mes mains dans le jet liquide, je poussai Ă mon tour une violente exclamation. La source Ă©tait bouillante. De lâeau Ă cent degrĂ©s ! mâĂ©criai-je. â Eh bien, elle refroidira, » rĂ©pondit mon oncle. Le couloir sâemplissait de vapeurs, tandis quâun ruisseau se formait et allait se perdre dans les sinuositĂ©s souterraines ; bientĂŽt nous y puisions notre premiĂšre gorgĂ©e. Ah ! quelle jouissance ! Quelle incomparable voluptĂ© ! QuâĂ©tait cette eau ? DâoĂč venait-elle ? Peu importait. CâĂ©tait de lâeau, et, quoique chaude encore, elle ramenait au cĆur la vie prĂȘte Ă sâĂ©chapper. Je buvais sans mâarrĂȘter, sans goĂ»ter mĂȘme. Ce ne fut quâaprĂšs une minute de dĂ©lectation que je mâĂ©criai Mais câest de lâeau ferrugineuse ! â Excellente pour lâestomac, rĂ©pliqua mon oncle, et dâune haute minĂ©ralisation ! VoilĂ un voyage qui vaudra celui de Spa ou de TĆplitz ! â Ah ! que câest bon ! â Je le crois bien, une eau puisĂ©e Ă deux lieues sous terre ! Elle a un goĂ»t dâencre qui nâa rien de dĂ©sagrĂ©able. Une fameuse ressource que Hans nous a procurĂ©e lĂ ! Aussi je propose de donner son nom Ă ce ruisseau salutaire. â Bien ! » mâĂ©criai-je. Et le nom de Hans-bach » fut aussitĂŽt adoptĂ©. Hans nâen fut pas plus fier. AprĂšs sâĂȘtre modĂ©rĂ©ment rafraĂźchi, il sâaccota dans un coin avec son calme accoutumĂ©. Maintenant, dis-je, il ne faudrait pas laisser perdre cette eau. â Ă quoi bon ? rĂ©pondit mon oncle, je soupçonne la source dâĂȘtre intarissable. â Quâimporte ! remplissons lâoutre et les gourdes, puis nous essayerons de boucher lâouverture. » Mon conseil fut suivi. Hans, au moyen dâĂ©clats de granit et dâĂ©toupe, essaya dâobstruer lâentaille faite Ă la paroi. Ce ne fut pas chose facile. On se brĂ»lait les mains sans y parvenir ; la pression Ă©tait trop considĂ©rable, et nos efforts demeurĂšrent infructueux. Il est Ă©vident, dis-je, que les nappes supĂ©rieures de ce cours dâeau sont situĂ©es Ă une grande hauteur, Ă en juger par la force du jet. â Cela nâest pas douteux, rĂ©pliqua mon oncle ; il y a lĂ mille atmosphĂšres de pression, si cette colonne dâeau a trente-deux mille pieds de hauteur. Mais il me vient une idĂ©e. â Laquelle ? â Pourquoi nous entĂȘter Ă boucher cette ouverture ? â Mais, parce que⊠» Jâaurais Ă©tĂ© embarrassĂ© de trouver une raison. Quand nos gourdes seront vides, sommes-nous assurĂ©s de pouvoir les remplir ? â Non, Ă©videmment. â Eh bien, laissons couler cette eau ! Elle descendra naturellement et guidera ceux quâelle rafraĂźchira en route ! â VoilĂ qui est bien imaginĂ© ! mâĂ©criai-je, et avec ce ruisseau pour compagnon, il nây a plus aucune raison pour ne pas rĂ©ussir dans nos projets. â Ah ! tu y viens, mon garçon, dit le professeur en riant. â Je fais mieux que dây venir, jây suis. â Un instant ! Commençons par prendre quelques heures de repos. » Jâoubliais vraiment quâil fĂźt nuit. Le chronomĂštre se chargea de me lâapprendre. BientĂŽt chacun de nous, suffisamment restaurĂ© et rafraĂźchi, sâendormit dâun profond sommeil. VOYAGEAU CENTRE DE LA TERRE, Jules Verne - Fiche de lecture. Ăcrit par Guy BELZANE âą 1 006 mots; PubliĂ© en 1864, d'abord dans le Magasin d'Ă©ducation et de rĂ©crĂ©ation, revue pour la jeunesse créée par Hetzel, puis en volume chez le mĂȘme Ă©diteur dans la fameuse collection illustrĂ©e, Voyage au centre de la Terre est le deuxiĂšme des soixante-cinq Voyages
Abécédaire Abécédaire - Lettre A - Image + audio - Initiation à la lectureSur ce site vous pouvez écouter les lettres de la langue suffit juste de cliquer sur chaque pouvez également écouter la prononciation d'un mot qui commence par une lettre de l'alphabet!Amusez-vous! Publié par Serge à 2001 Libellés Niveau 1 Aucun commentaire Enregistrer un commentaire
ElaborationdâabĂ©cĂ©daires au fil de la lecture et en fin de lecture Illustrer le roman Exploitation du manga Voyage au centre de la terre (4 tomes) : constitution des 4 tomes ; donner des titres aux chapitres Concours de lecture expressive avec choix du passage Choisir lâextrait Ă expliquer et argumenter son choix Lecture offerte : temps de lecture puis horizons dâattentes
Ilreste x sites à découvrir en Picardie : la citadelle de Doullens, la bibiothÚque du chapitre à Noyon, les églises fortifiées de Thiérache, les massifs forestiers, les chùteaux, la
LumiĂšre sur⊠/ Lâunivers des livres âșvous ĂȘtes iciLumiĂšre sur⊠/ Lâunivers des livresVoyage au centre de la terre 1864â Jules Verne âSommaire PrĂ©sentation Personnages ThĂšmes Le bouillonnement de la crĂ©ation Sur les traces dâArne Saknussemm Un roman Ă la croisĂ©e des genres Jurisprudence RenĂ© de Pont-Jest contre Jules Verne đœ 15 citations choisies de Jules Verne đ€ Jules Verne Jules Verne, nĂ© le 8 fĂ©vrier 1828 et mort le 24 janvier 1905, est un Ă©crivain français dont lâĆuvre est, pour la plus grande partie, constituĂ©e de romans dâaventures Ă©voquant les progrĂšs scientifiques du XIXe siĂšcle. Il est, au XIXe siĂšcle, un prĂ©curseur de la science-fiction. [Lire la suite de sa biographie] â Ă lire aussi LumiĂšre sur les Ćuvres de Jules Verne. â Construire un rĂ©cit de au centre de la Terre est un roman dâaventures, Ă©crit en 1864 par Jules Verne. Câest son troisiĂšme roman dâaventure publiĂ© aprĂšs Cinq Semaines en ballon paru en un manuscrit du savant islandais Arne Saknussemm, le jeune Axel et son oncle, lâimpulsif gĂ©ologue Lidenbrock, font une dĂ©couverte bouleversante. En empruntant une cheminĂ©e du SĂŠnfell, un volcan Ă©teint dâIslande, le vĂ©nĂ©rable scientifique aurait atteint le centre de la Terre ! Le professeur et son neveu sâembarquent sur-le-champ Ă lâassaut des profondeurs de la planĂšte. Autant quâun dĂ©fi lancĂ© Ă la science, leurs aventures sont une cĂ©lĂ©bration de la puissance de lâ roman est un mĂ©lange de donnĂ©es scientifiques, dâextrapolations osĂ©es et dâaventure trĂšs reprĂ©sentatif de ce que Verne publie par la suite. Lâintroduction du roman reflĂšte lâengouement dâalors pour une science jeune, la cryptologie. La suite enchaĂźne sur une description de lâIslande de la fin du XIXe siĂšcle, puis sur une vaste introduction Ă deux autres sciences en plein essor, la palĂ©ontologie et la gĂ©ologie.â Ă lire Le rĂ©cit de Le professeur Otto Lidenbrock Câest le personnage principal du roman. Professeur de minĂ©ralogie au JohannĂŠum de de Hambourg, oncle dâAxel quâil a fait profiter de ses connaissances, il est prĂ©sentĂ© comme un grand spĂ©cialiste dans son domaine, dâune grande Ă©rudition et polyglotte. Axel Orphelin, neveu et aide-prĂ©parateur du professeur Lidenbrock, il est le narrateur du roman. DotĂ© de solides connaissances en gĂ©ologie et en minĂ©ralogie transmises par son oncle, il a aussi une bonne culture classique, en particulier en latin. Hans Bjelke Chasseur dâeider islandais, il est engagĂ© par Otto Lidenbrock comme serviteur et guide Ă Reykjavik sur les conseils de son collĂšgue Fridriksson. Il est le troisiĂšme membre de lâexpĂ©dition vers le centre de la Terre. GraĂŒben Pupille et filleule du professeur Lidenbrock, elle nâapparaĂźt que briĂšvement au dĂ©but du roman. Marthe Câest la domestique et cuisiniĂšre du professeur Lidenbrock. Elle apparaĂźt briĂšvement au dĂ©but du roman, effrayĂ©e et tyrannisĂ©e par le caractĂšre excentrique du minĂ©ralogiste. Arne Saknussemm Il nâapparaĂźt jamais directement, mais son ombre plane sur le roman il est le prĂ©dĂ©cesseur de Lidenbrock, et câest son cryptogramme qui fournit aux personnages le chemin vers le centre de la Terre, quâil a lui-mĂȘme atteint Ă son Ă©poque, au XVIe siĂšcle. Le professeur Fridriksson Professeur de sciences naturelles Ă Reykjavik, il nâapparaĂźt que pendant une courte sĂ©quence du roman. Il accueille et hĂ©berge Lidenbrock et Axel, et câest lui qui leur recommande Hans La cryptologie dĂ©chiffrement des runes pour pouvoir aller au centre de la Terre. La spĂ©lĂ©ologie par la dĂ©couverte des profondeurs de la Terre. La palĂ©ontologie dĂ©couverte dâanimaux prĂ©historiques quâon pensait disparus et du cadavre de lâhomme quaternaire. La minĂ©ralogie science incarnĂ©e par le professeur Lidenbrock, Ă©galement perceptible dans Les Enfants du capitaine Grant. La folie lâĂ©pisode de la solitude dâAxel. Le fantastique lâĂ©pisode du rĂȘve dâAxel. Lâaventure. Lâamour Axel est amoureux de GraĂŒben. Le voyage Axel, Otto et Hans partent pour le centre de la Terre. La survie tout au long de lâhistoire les trois aventuriers sont confrontĂ©s Ă peu de bouillonnement de la crĂ©ationAprĂšs le succĂšs de son premier roman, Cinq Semaines en ballon, Jules Verne signe un contrat qui le lie pour vingt ans Ă lâĂ©diteur Hetzel. Ce dernier crĂ©e une revue destinĂ©e Ă la jeunesse, Le Magasin illustrĂ© dâĂ©ducation et de rĂ©crĂ©ation. Verne doit participer Ă la partie Ă©ducative de la revue et rĂ©sumer dans ses romans toutes les connaissances gĂ©ologiques, gĂ©ographiques, astronomiques et physiques [âŠ] de la science moderne ». Le Voyage au centre de la Terre est le second roman de Verne qui participe de ce projet. PubliĂ© en feuilleton dans la revue de Hetzel en avril 1864, il paraĂźt en volume Ă la fin de lâ les traces dâArne SaknussemmAyant dĂ©couvert et dĂ©chiffrĂ© un ancien cryptogramme, le professeur Lindenbrock, gĂ©ologue renommĂ©, se lance sur les traces dâun alchimiste islandais du XVIe siĂšcle, Arne Saknussemm, Ă la conquĂȘte du centre de la Terre. AccompagnĂ© de son neveu Axel et dâun guide islandais, Lindenbrock pĂ©nĂštre dans le cratĂšre Ă©teint du volcan Sneffels. Ils y dĂ©couvrent un monde souterrain, avec ses mers, sa vĂ©gĂ©tation gĂ©ante, sa faune prĂ©historique et ses fossiles humains. Suivant la direction indiquĂ©e par un poignard gravĂ© des initiales du savant islandais, nos hĂ©ros se heurtent Ă un Ă©boulis. Ils minent lâobstacle mais lâexplosion provoque un cataclysme. Lâeau envahit la galerie et les chasse dans un tunnel vertical avant de provoquer une Ă©ruption volcanique. Ils sont expulsĂ©s par le cratĂšre du roman Ă la croisĂ©e des genresVerne traite ce thĂšme du voyage dans les entrailles de la Terre â illustrĂ© Ă la mĂȘme Ă©poque par le roman de George Sand, Laura, voyage dans le cristal â Ă sa maniĂšre, oscillant entre le scientifique et le fantastique. Le roman est bien scientifique puisquâil se fait lâĂ©cho des derniers dĂ©veloppements de la palĂ©ontologie. Les travaux de Cuvier et de Lamarck sont Ă lâorigine de lâintĂ©rĂȘt portĂ© Ă lâĂ©tude des fossiles. Mais Verne met aussi en scĂšne dans son roman le rapport dĂ©fini par Alcide Dessalines dâOrbigny quelques annĂ©es auparavant entre palĂ©ontologie et gĂ©ologie lâĂ©tude des fossiles dans les couches gĂ©ologiques doit permettre de dater lâhistoire du monde animal. En se faisant descente vers les origines du monde, le voyage au centre de la Terre devient un parcours initiatique. Avec ce rĂ©cit, Verne renouvelle le genre du roman dâaventures et en explore les possibilitĂ©s.â Ă lire Ăcrire un rĂ©cit RenĂ© de Pont-Jest contre Jules VerneRenĂ© de Pont-Jest, auteur dâune nouvelle intitulĂ©e La TĂȘte de Mimer, a assignĂ© Jules Verne et Hetzel, auteur et Ă©diteur du Voyage au centre de la Terre, en 3 000 fr. de dommages-intĂ©rĂȘts. Suivant la prĂ©tention du demandeur, lâouvrage de Jules Verne contient de nombreux emprunts faits Ă sa publication. Des descriptions locales auraient Ă©tĂ© empruntĂ©es tout entiĂšres aux descriptions faites par RenĂ© de Pont-Jest. Des personnages ont Ă©tĂ© copiĂ©s, et si les textes de lâun et de lâautre ouvrage nâoffrent pas de ressemblances qui puissent faire dire que le second est la copie du premier. Il y a nĂ©anmoins entre tous deux une analogie extraordinaire. La plainte de Pont-Jest pour plagiat contre Voyage au centre de la Terre de Jules Verne a Ă©tĂ© rejetĂ©e par dĂ©cision judiciaire. Le texte du jugement est rendu par le Tribunal Ă lâaudience le 17 janvier 1877.đœ 15 citations choisies de Jules VerneArticles connexes Auteurs du XIXe siĂšcle. Biographie de Jules Verne. LumiĂšre sur les Ćuvres de Jules Verne. Le rĂ©cit de voyage. Construire un rĂ©cit de science-fiction. Inventer un rĂ©cit fantastique. Histoire de la France le XIXe siĂšcle. Genres littĂ©raires » Le roman. Le genre romanesque. â Les diffĂ©rents genres romanesques. Outils pour analyser un roman. Analyser un texte. Lâunivers des livres. đ§ Mini-guides pĂ©dagogiques Visiter un jardin. â Visiter un chĂąteau. â Visiter un musĂ©e. â Visiter une de livresRecherche sur le siteIQGR.