Comment, pour les voisins dâĂ©quipements bruyants climatiseurs rĂ©versibles, pompes Ă chaleur, VMC, apporter la preuve de lâintensitĂ© des nuisances sonores quâils subissent, obtenir de la justice dây mettre fin et se faire indemniser pour les prĂ©judices subis ? Par un jugement du 5 janvier 2021, le Tribunal judiciaire de CrĂ©teil, statuant au fond, a dĂ©cidĂ© que le propriĂ©taire dâune maison devait ĂȘtre tenu pour responsable, mĂȘme sans faute, des nuisances sonores rĂ©sultant du fonctionnement de ses installations bruyantes, en lâespĂšce, des climatiseurs rĂ©versibles. Jugement du Tribunal judiciaire de CrĂ©teil du 5 janvier 2021, RG n° 19/XXXX. Au vu de ce rapport et sur le fondement juridique selon lequel nul ne doit causer Ă autrui de trouble anormal de voisinage », le Tribunal a condamnĂ© le propriĂ©taire des Ă©quipements litigieux Ă indemniser les voisins victimes de ces nuisances. Il lâa fait Ă hauteur de 19 000 euros pour les prĂ©judices subis, outre le remboursement des dĂ©pens dâun montant de 9 649,44 euros dont le rapport dâexpertise, soit plus de 28 000 euros au total. Ce jugement, commentĂ© et reproduit en texte intĂ©gral ci-dessous, est riche dâenseignements. Mettant en avant la force probante de lâexpertise judiciaire dans le domaine de lâacoustique, il permet de comprendre aussi comment cette expertise peut amener le dĂ©fendeur Ă mettre fin au dĂ©sordre avant mĂȘme le procĂšs au fond. Il retient enfin que le responsable des nuisances ne saurait valablement appeler en garantie son vendeur sans dĂ©montrer lâintention dolosive. I. PrĂ©sentation de lâaffaire. 1°. Faits. Les demandeurs avaient acquis, en 1979, une maison individuelle avec jardin. En 2016, suite au changement de propriĂ©taires de la maison adjacente, non mitoyenne, les demandeurs ont commencĂ© Ă subir des troubles liĂ©s au fonctionnement de deux climatiseurs, de la VMC et de la pompe Ă chaleur de la piscine, situĂ©s Ă lâextĂ©rieur du domicile voisin. Ces nuisances se traduisaient par des bruits de moteurs et de compresseurs. 2°. ProcĂ©dure. Pour faire cesser les troubles dont ils sâestimaient victimes, les propriĂ©taires avaient sollicitĂ© du PrĂ©sident du Tribunal de Grande Instance de CrĂ©teil devenu Tribunal judiciaire de CrĂ©teil la dĂ©signation dâun Expert judiciaire aux fins dâĂ©tablir la rĂ©alitĂ© et lâintensitĂ© des nuisances acoustiques rĂ©sultant de ces Ă©quipements. Le PrĂ©sident du Tribunal avait, par ordonnance en date du 28 fĂ©vrier 2017, fait droit Ă cette demande. A la suite de sa mission, lâExpert judiciaire avait, le 18 dĂ©cembre 2018, dĂ©posĂ© son rapport dĂ©finitif. Il ressortait de ce rapport que les nuisances sonores allĂ©guĂ©es [Ă©taient] vĂ©rifiĂ©es dans le jardin, sur la terrasse en limite de propriĂ©tĂ© par des Ă©mergences sonores globales respectives de 5 dBA en rĂ©gime forcĂ© nĂ©gatif froid et de 10,5 dBA en rĂ©gime forcĂ© positif chaud qui [Ă©taient] supĂ©rieures aux tolĂ©rances du dĂ©cret n°2006-1099 du 31 aoĂ»t 3dBA en pĂ©riode diurne et nocturne ». Ainsi, lâExpert avait conclu quâen rĂ©fĂ©rence au dĂ©cret n° 2006-1099 du 31 aoĂ»t 2006, le trouble anormal de voisinage liĂ© Ă la mise en fonctionnement des deux unitĂ©s de climatisation installĂ©es sur le pignon de la propriĂ©tĂ© [des demandeurs] [Ă©tait] manifeste de jour comme de nuit ». A lâinverse, lâExpert nâavait pas constatĂ© de nuisances liĂ©es au fonctionnement des climatiseurs depuis lâintĂ©rieur de la maison des demandeurs, ou rĂ©sultant de la VMC et de la pompe Ă chaleur de la piscine. Sur le fondement de ce rapport, et de diffĂ©rents constats dâhuissier, les plaignants avaient assignĂ©, devant le Tribunal judiciaire de CrĂ©teil, statuant au fond, les propriĂ©taires des Ă©quipements litigieux une personne physique et une SCI et avaient demandĂ© Ă la juridiction 1. de condamner les propriĂ©taires Ă faire rĂ©aliser une mesure acoustique de rĂ©ception des travaux rĂ©alisĂ©s permettant de prouver que les objectifs prĂ©vus par le rapport dâexpertise judiciaire avaient bien Ă©tĂ© atteints ; 2. de les condamner Ă faire intervenir, Ă leurs frais, un technicien afin de mettre fin aux nuisances sonores liĂ©es au fonctionnement de la VMC ; 3. et de les condamner Ă 4 000 euros au titre de leur prĂ©judice de santĂ© ; 4. ainsi quâĂ 3 000 euros au titre de leur prĂ©judice moral ; 5. 5 118 euros au titre de leur prĂ©judice financier ; 6. 55 682 euros au titre de leur prĂ©judice de jouissance ; 7. 20 642,43 euros au titre de lâarticle 700 du Code de procĂ©dure civile comprenant les frais dâavocat, les frais dâhuissier de justice ainsi que les frais liĂ©s Ă lâintervention du BET pour la rĂ©alisation de lâĂ©tude rĂ©paratoire ; 8. et de les condamner Ă la somme de 9 659,44 euros au titre des dĂ©pens comprenant les frais dâexpertise judiciaire. Les dĂ©fendeurs, quant Ă eux, concluaient au rejet de ces demandes et sollicitaient la condamnation des demandeurs Ă leur verser la somme de 8 169 euros au titre des travaux de mise en conformitĂ© de leur systĂšme de climatisation, 12 000 euros sur le fondement de lâarticle 700 du code de procĂ©dure civile, comprenant notamment les frais dâavocat, ainsi quâaux dĂ©pens. A titre subsidiaire, ils demandaient Ă la juridiction que les vendeurs de leur maison, Ă savoir les anciens propriĂ©taires Ă lâorigine de lâinstallation des Ă©quipements litigieux, soient condamnĂ©s Ă les garantir des condamnations prononcĂ©es Ă leur encontre. 3°. DĂ©cision du juge. Sur le fondement de la thĂ©orie du trouble anormal de voisinage, le juge, statuant au fond a, par dĂ©cision du 25 janvier 2021, indemnisĂ© les demandeurs des principaux prĂ©judices subis. Il a ainsi condamnĂ© les actuels propriĂ©taires Ă payer aux demandeurs les sommes de 15 000 euros au titre de leur prĂ©judice de jouissance ; de 4 000 euros en application de lâarticle 700 du code de procĂ©dure civile, et notamment au titre de leurs frais dâavocat ; ainsi quâĂ la prise en charge des dĂ©pens et notamment des frais dâexpertise. La juridiction a cependant rejetĂ© le surplus des demandes. II. Observations. A Sur la preuve du trouble anormal de voisinage. En droit, la thĂ©orie du trouble de voisinage sâexprime sous la forme du principe selon lequel nul ne doit causer Ă autrui de trouble anormal de voisinage » [1]. La qualification du trouble anormal de voisinage est conditionnĂ©e Ă la preuve de diffĂ©rents Ă©lĂ©ments, Ă savoir lâexistence dâun lien de voisinage ; lâanormalitĂ© du trouble ; le prĂ©judice ; un lien entre ces deux Ă©lĂ©ments [2]. La charge de la preuve du caractĂšre anormal des nuisances sonores incombe aux victimes [3]. Cependant, il est important de noter que la victime nâa pas Ă prouver la faute de lâauteur du bruit, mais seulement le fait que ce bruit est anormal car dĂ©passant, notamment par son intensitĂ©, un certain seuil de nuisances apprĂ©ciĂ© objectivement par lâexpert judiciaire indĂ©pendamment des normes applicables. En lâespĂšce, sâagissant de maisons adjacentes, lâexistence du lien de voisinage ne posait aucun problĂšme. Le dĂ©bat portait sur lâexistence des troubles invoquĂ©s par les demandeurs, et la preuve de leur intensitĂ©. En droit français, la preuve Ă©tant libre, celle de lâanormalitĂ© du trouble peut ĂȘtre rapportĂ©e par tout moyen et notamment par des procĂšs-verbaux de constat dâhuissier ou des attestations de tĂ©moignage. Cependant, dans le cadre dâune telle procĂ©dure concernant une source de bruit technique, un rapport dâexpertise judiciaire revĂȘt une force probante particuliĂšre. Câest ce que vient rappeler ici la juridiction. En effet, si, aux termes de lâarticle 246 du Code de procĂ©dure civile, le juge nâest pas liĂ© par les constatations ou conclusions du technicien », la force probante dâun tel rapport est indĂ©niable. En ce sens, la juridiction a indiquĂ© que sâil est exact quâun procĂšs-verbal dâhuissier fait foi jusquâĂ inscription de faux, il nâen demeure pas moins que les mesures acoustiques faites par un huissier sont moins fiables que celles effectuĂ©es par un acousticien expert ». Câest donc sur le seul fondement du rapport dĂ©finitif dâexpertise que le juge a considĂ©rĂ© que les nuisances sonores anormales causĂ©es par les deux climatiseurs [dans] [le] jardin [des requĂ©rants] et sur leur terrasse en limite de propriĂ©tĂ© leur [causaient] indĂ©niablement un prĂ©judice de jouissance quâil [convenait] dâĂ©valuer Ă 15 000,00 euros ». A lâinverse, le juge a Ă©cartĂ© les procĂšs-verbaux de constat dâhuissier contraires aux constatations de lâExpert et sur la foi desquelles les demandeurs prĂ©tendaient contredisant sur ces points le rapport dâexpertise que les travaux rĂ©paratoires entrepris par les dĂ©fendeurs nâavaient pas mis fin au dĂ©sordre acoustique immobilier et que le bruit Ă©tait gĂȘnant Ă lâintĂ©rieur de leur maison. Les voisins victimes des nuisances sonores ont cependant obtenu 15 000 euros de dommages et intĂ©rĂȘts au titre de leur prĂ©judice de jouissance liĂ© au fonctionnement des climatiseurs, 4 000 euros sur le fondement de lâarticle 700 du code de procĂ©dure civile, ainsi que la prise en charge de leurs frais dâexpertise et autres dĂ©pens dont 9 649,44 euros pour le seul rapport dâexpertise. B Sur la responsabilitĂ© du vendeur. La juridiction vient Ă©galement rappeler ici le principe de la responsabilitĂ© du vendeur pour dol. Lâarticle 1116 du Code civil dĂ©finit le dol comme des manĆuvres pratiquĂ©es par lâune des parties [telles] que sans ces manĆuvres lâautre partie nâaurait pas contractĂ© ». Deux conditions doivent ainsi ĂȘtre rĂ©unies afin de qualifier lâexistence dâun dol il doit porter sur une information essentielle et ĂȘtre intentionnel. La jurisprudence entend par manĆuvre toute action, mais aussi toute inaction qui vicie le consentement dâune partie un mensonge par action ou par omission peut ĂȘtre ainsi assimilĂ© Ă un dol [4]. Câest dâailleurs ce que rappelle la juridiction en Ă©nonçant que selon la jurisprudence, le fait de sâabstenir volontairement de fournir une information constitue un dol Ă condition que la preuve soit rapportĂ©e que cette abstention procĂšde dâune intention dolosive ». En lâespĂšce, comme indiquĂ© prĂ©cĂ©demment, les nouveaux propriĂ©taires avaient, Ă titre subsidiaire, demandĂ© Ă la juridiction de condamner les anciens propriĂ©taires, vendeurs de la maison, Ă garantir des condamnations prononcĂ©es Ă leur encontre. En effet, ils soutenaient que les Ă©quipements Ă lâorigine des nuisances sonores avaient Ă©tĂ© installĂ©s par les anciens propriĂ©taires. Ici, la juridiction a examinĂ© la condition relative au caractĂšre intentionnel. Plus prĂ©cisĂ©ment, elle a indiquĂ© que, au regard de la prĂ©sence de la pompe Ă chaleur et de celle des deux climatiseurs lors des visites, il pouvait sâimaginer que ces installations Ă©taient susceptibles de faire du bruit » et que ce fait nâ[avait] pu lui ĂȘtre dissimulĂ© ». Elle a Ă©galement prĂ©cisĂ© que les anciens propriĂ©taires nâavaient eu aucun diffĂ©rend avec les demandeurs concernant ces Ă©quipements et nâavaient donc aucune raison dâattirer lâattention des acquĂ©reurs sur le fait [que les installations bruyantes] pouvaient causer de telles nuisances et ĂȘtre Ă lâorigine dâun litige avec les demandeurs ». Au regard de lâensemble de ces Ă©lĂ©ments, la juridiction a Ă©noncĂ© quâaucun dol nâĂ©tait caractĂ©risĂ© de la part des vendeurs ; seuls les propriĂ©taires actuels des Ă©quipements litigieux ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă indemniser leurs voisins des prĂ©judices subis. Conclusion. Cette dĂ©cision sâinscrit dans la ligne jurisprudentielle des tribunaux civils qui, Ă la demande des riverains, font cesser et indemniser les nuisances sonores constitutives de troubles anormaux de voisinage. Elle illustre lâimportance de lâexpertise judiciaire dans le cadre dâune telle procĂ©dure concernant des Ă©quipements techniques. Le jugement vient expressĂ©ment affirmer la force probante particuliĂšre dâun rapport dâexpertise, par rapport notamment aux procĂšs-verbaux de constat dâhuissier que les demandeurs avaient Ă©galement produits pour contredire en partie le rapport et complĂ©ter ses conclusions. La question se posait Ă©galement de la responsabilitĂ© du vendeur pour dol en matiĂšre de nuisances sonores, lâacquĂ©reur des climatiseurs rĂ©versibles bruyants ayant appelĂ© son vendeur en garantie. En ce sens, le jugement analysĂ© considĂšre, mĂȘme sâil ne fait pas application de ce principe Ă lâespĂšce, que, dans une vente immobiliĂšre, la dissimulation de troubles anormaux de voisinage peut constituer un dol justifiant une rĂ©duction du prix dâune vente. Christophe Sanson, Avocat au Barreau des Hauts-de-Seine Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă 5 Ă cet article Lâavez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] 2Ăšme Civ., 19 novembre 1986, Bull. 1986, II, n° 172, pourvoi n° ; jurisprudence constante, voir Ă©galement 3Ăšme Civ., 13 avril 2005, Bull. 2005, III, n° 89, pourvoi n° [2] Cass., 1Ăšre ch. civ., 12 nov. 1985 JCP 1986, IV, 40. [3] Cass. 2Ăšme civ. 9 juill. 1997, M. Regnard, n° [4] Civ. 3Ăšme, 15 janv. 1971 Bull. civ. III, n° 38.
Emploi: Maison privée à Créteil, Val-de-Marne ⹠Recherche parmi 835.000+ offres d'emploi en cours ⹠Rapide & Gratuit ⹠Temps plein, temporaire et à temps partiel ⹠Meilleurs employeurs à Créteil, Val-de-Marne ⹠Emploi: Maison privée - facile à trouver !
ChronoLĂ©giVersion Ă la date format JJ/MM/AAAAou duVersion initiale Le garde des sceaux, ministre de la justice,Vu le code de l'organisation judiciaire, notamment son article R. 123-26 ;Vu l'arrĂȘtĂ© du 30 aoĂ»t 2019 tirant les consĂ©quences de l'article 95 de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de rĂ©forme pour la justice et de la crĂ©ation de la commune nouvelle d'Evry-Courcouronnes,ArrĂȘte Le tableau figurant Ă l'annexe tableau IV-I » du code de l'organisation judiciaire relatif aux conseils de prud'hommes et maisons de justice et du droit dans lesquels est implantĂ© un service d'accueil unique du justiciable est remplacĂ© par le tableau figurant Ă l'annexe du prĂ©sent prĂ©sent arrĂȘtĂ© sera publiĂ© au Journal officiel de la RĂ©publique TABLEAU IV-I Conseils de prud'hommes et maisons de justice et du droit dans lesquels est implantĂ© un service d'accueil unique du justiciable annexe R. 123-26 CONSEIL DE PRUD'HOMMES ET MAISONS DE JUSTICE ET DU DROIT DANS LESQUELS EST IMPLANTE UN SERVICE D'ACCUEIL UNIQUE DU JUSTICIABLE Cour d'appel d'Agen Conseil de prud'hommes d'Auch Conseil de prud'hommes d'Agen Cour d'appel d'Aix-en-Provence Conseil de prud'hommes d'Arles Cour d'appel d'Amiens Maison de justice et du droit de Creil Cour d'appel d'Angers Conseil de prud'hommes de Laval Cour d'appel de Basse-Terre Conseil de prud'hommes de Basse-Terre Cour d'appel de Bastia Maison de justice et du droit de Porto-Vecchio Cour d'appel de Bourges Maison de justice et du droit de Vierzon Cour d'appel de Caen Conseil de prud'hommes de Caen Maison de justice et du droit de Saint-LĂŽ Conseil de prud'hommes de Cherbourg-en-Cotentin Cour d'appel de ChambĂ©ry Conseil de prud'hommes d'Aix-les-bains Cour d'appel de Douai Conseil de prud'hommes de Lannoy Cour d'appel de Lyon Conseil de prud'hommes d'Oyonnax Conseil de prud'hommes de Lyon Cour d'appel de Metz Conseil de prud'hommes de Forbach Cour d'appel de Montpellier Conseil de prud'hommes de Montpellier Cour d'appel de Nancy Conseil de prud'hommes d'Epinal Conseil de prud'hommes de Longwy Cour d'appel de Paris Conseil de prud'hommes de Bobigny Conseil de prud'hommes de CrĂ©teil Conseil de prud'hommes de Sens Conseil de prud'hommes de Villeneuve-Saint-Georges Cour d'appel de Poitiers Conseil de prud'hommes de Saintes Conseil de prud'hommes de Thouars Conseil de prud'hommes de La Roche-sur-Yon Cour d'appel de Reims Conseil de prud'hommes d'Epernay Cour d'appel de Rennes Conseil de prud'hommes de Brest Conseil de prud'hommes de Nantes Conseil de prud'hommes de Lorient Maison de justice et du droit de Pontivy Cour d'appel de Rouen Conseil de prud'hommes de Louviers Cour d'appel de Versailles Conseil de prud'hommes de Boulogne-Billancourt Conseil de prud'hommes de ChĂąteaudun Conseil de prud'hommes d'Argenteuil Conseil de prud'hommes de Saint-Germain-en-LayeFait le 21 dĂ©cembre le ministre et par dĂ©lĂ©gation Le directeur des services judiciaires,P. HuberExtrait du Journal officiel Ă©lectronique authentifiĂ© PDF - 189,9 KoRetourner en haut de la page
La consultation est la prestation effectuĂ©e par l'avocat pour Ă©clairer le justiciable sur un point de droit, sur une dĂ©cision Ă prendre, sur une solution Ă envisager... Chacun des Avocats du Barreau du Val de Marne en dĂ©livre. Elles sont payantes et l'avocat vous en prĂ©cisera le coĂ»t, qui varie selon que la consultation sera Ă©crite ou orale. Le Barreau du Val de Marne a Ă©galement mis en place deux autres modalitĂ©s de consultations, qui nĂ©cessite le volontariat de l'Avocat Pour rĂ©pondre Ă vos besoins, le barreau du Val de Marne a créé le CHEQUE CONSULTATION. Un systĂšme simple, efficace, peu coĂ»teux et offrant les garanties d'une profession rĂ©glementĂ©e. Ce chĂšque est Ă retirer, contre paiement chĂšque ou carte bleue de la somme de 80 ⏠à l'Ordre des Avocats au Palais de Justice de CrĂ©teil 01 45 17 06 06 de 9 h Ă 17 h17-19, rue Pasteur VallĂ©ry-Radot94011 CrĂ©teil Cedex Vous avez Ă©galement la possibilitĂ© de faire parvenir un chĂšque de 80 ⏠libellĂ© Ă l'Ordre des Avocats Ă l'adresse indiquĂ©e ci-dessus. Vous pouvez prendre rendez-vous avec l'Avocat de votre choix, inscrit au Barreau de Val de Marne, et bĂ©nĂ©ficier donc d'une consultation dans les meilleures conditions proximitĂ©, confidentialitĂ©, libre choix de l'Avocat. Les consultations ont lieu au cabinet de lâAvocat. Vous rĂšglerez votre consultation Ă l'Avocat, au moyen du chĂšque consultation qui vous sera remis dĂšs votre paiement Ă l'Ordre. Il ne vous sera rien demandĂ© d'autre. Vous pouvez Ă©galement bĂ©nĂ©ficier de consultations plus succinctes, mais gratuites Ă L'ORDRE DES AVOCATS - TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE CRETEIL 17/19 rue Pasteur VallĂ©ry Radot 94000 CRETEIL rez de chaussĂ©e - BĂąt. SudLe Mardi Ă 17H00 distribution des tickets Ă partir de 16h30 OU dans les points dâaccĂšs au droit suivants consultations sur rendez-vous CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE place Salvador Allende 94000 CRETEILLe Lundi de 14H00 Ă 18H00 - JUILLET/AOUT Pas de permanences. CHAMBRE DES METIERS avenue Raspail 94100 SAINT MAURLe Lundi de 9H30 Ă 12H00 - JUILLET/AOUT Pas de permanences en AoĂ»t. MAIRIE D'ARCUEIL avenue Paul Doumer 94110 ARCUEILAbsence de permanence AOUT. MAIRIE DE BRY SUR MARNE rue Charles de Gaulle 94360 BRY SUR MARNELe Samedi de 10H00 Ă 12H00 MAIRIE DU KREMLIN-BICETRE Jean JaurĂšs 94270 LE KREMLIN BICETRELe Mardi de 17H30 Ă 19H00 & le Samedi de 9H30 Ă 12H00 MAIRIE DE MAROLLES EN BRIE place Charles de Gaulle 94440 MAROLLES EN BRIELe Samedi de 9H00 Ă 12H00 2 fois par mois - JUILLET/AOUT Pas de permanences. MAISON DE LA JUSTICE ET DU DROIT - CHAMPIGNY-SUR-MARNE rue Albert Thomas 94500 CHAMPIGNYDroit des Etrangers et Droit du Travail MAISON DE JUSTICE ET DU DROIT DU VAL DE BIEVRE - VILLEJUIF rue Jean JaurĂšs 94800 VILLEJUIF Droit des Etrangers et Droit du Travail. POINT D'ACCES AU DROIT - FONTENAY-SOUS-BOIS bis avenue Charles Garcia 94120 FONTENAY SOUS BOISLe Jeudi de 14H00 Ă 17H00 POINT D'ACCES AU DROIT - VALENTON cour de la Ferme - RĂ©sidence la Bergerie - Placette - nb AccĂšs par la rue du Colonnel FABIEN 94460 VALENTON
LE KREMLIN-BICĂTREService TranquilitĂ© Urbaine3-5, rue Danton - TĂ©l. 01 53 14 17 65Mercredi de 9h Ă 12h et de 13h30 Ă 17hLE PERREUX-SUR-MARNEAnnexe de la mairie92, avenue du GĂ©nĂ©ral de Gaulle - TĂ©l. 01 48 72 65 16Lundi de 9h Ă 12h et jeudi de 9h Ă 12h et de 13h30 Ă 17hLIMEIL-BREVANNESCentre Christian MarinPlace d'aquitaine - TĂ©l. 01 43 89 82 10Vendredi de 13h30 Ă 16h30 MAISONS-ALFORTHĂŽtel de VilleAvenue du GĂ©nĂ©ral de Gaulle - TĂ©l. 01 43 96 77 00 Vendredi de 9h Ă 12h et de 13h30 Ă 16h Accueil emploi137, bis avenue du GĂ©nĂ©ral Leclerc - TĂ©l. 01 43 78 95 00Jeudi de 9h Ă 12h NOGENT-SUR-MARNECCAS - Maison Sociale70, rue des hĂ©ros nogentais - TĂ©l. 01 48 71 52 40 le vendredi ou 01 43 97 96 90 les autres jours pour prise de rdvVendredi de 9h Ă 12h et de 13h15 Ă 16h45ORLYCentre Administratif Municipal 7, avenue Adrien Raynal - TĂ©l. 01 48 90 20 00Mercredi de 9h Ă 12h et de 14h Ă 17h Point Justice PAD2, place Gaston Viens - TĂ©l. 01 48 53 69 28Mardi de 9h Ă 12h et de 14h Ă 17h Jeudi de 9h Ă 12h et de 14h Ă 17h 1 jeudi sur 2SAINT-MAURMaison du combattant et des sociĂ©tĂ©s73, avenue Diderot - TĂ©l. 01 43 97 96 90Lundi de 9h Ă 12h30 Mardi au jeudi de 9h Ă 12h30 et de 13h30 Ă 17h Vendredi de 9h Ă 12h et de 13h30 Ă 16h30Coordination du service Aide aux Victimes Consultation avec une psychologue et un assistant social sur RDVVALENTONPoint Justice Relais social de la famille et accĂšs au droitCour de la Ferme - TĂ©l. 01 43 82 81 30Jeudi de 9h Ă 12h Centre Social La LutĂšce1 rue Ch. Gounod - TĂ©l. 01 43 86 83 26Jeudi de 14h Ă 17h sauf 4e jeudi du moisVILLEJUIFPoint Justice Maison de Justice et du Droit65, rue Jean JaurĂšs - TĂ©l. 01 43 90 25 25Mercredi de 9h Ă 12h et 13h30 Ă 16h30VILLENEUVE-SAINT-GEORGESQuartier Nord - Espace municipal LĂ©opold SĂ©dar Senghor7, rue LĂ©on BlumBois Matar - Antenne municipale Bois Matar85, avenue du PrĂ©sident Kennedy Pour les 2 lieux tĂ©l. 01 43 86 38 00Mardi de 9h Ă 12h et 13h30 Ă 16h30 VINCENNES HĂŽtel de Ville 53bis, rue de Fontenay - TĂ©l. 01 43 98 65 44Lundi de 9h Ă 12h VITRYALEF Accueil plus 14-16, rue Germain Pinson - TĂ©l. 01 47 18 06 73 Vendredi de 9h30 Ă 12h
iMF6.