Al’appel des EGM de Rouen nous vous appelons toutes et tous à être présent-e-s dans la rue jeudi prochain 19 avril à 18h00 à la place du 18 avril 1944 Nous y ferons une manifestation déambulation animée par un groupe d’artistes Vous trouverez ci-dessous la présentation de cette manifesdéambulation
Petit clin d'œil à Victor Hugo qui évoquait la ville aux cent clochers, le fil conducteur de cette randonnée urbaine est les églises et chapelles sans clocher. Vestiges d'églises qui ont subi les outrages de l'histoire et de l'urbanisation mais aussi églises et chapelles désacralisées et reconverties à d'autres usages ou en attente de décisions sur leur sort. Quelques édifices toujours voués au culte feront exception mais ils méritent le détour. Une occasion de redécouvrir cette belle ville. Description de la randonnée Départ de la place de la Cathédrale Notre-Dame devant l'Office du Tourisme. D/A Emprunter la Rue des Carmes devant le magasin "Le Printemps" puis tourner à gauche à la deuxième rue, la Rue Saint-Lô nommée ainsi parce qu'elle longe l'emplacement de l'ancienne église et prieuré Saint-Lô dont il reste un vestige sur la droite juste avant le prochain carrefour avec la Rue Socrate. L'église Saint-Lô est probablement l’une des plus anciennes églises de Rouen, proclamée cathédrale de Rouen et de Coutances vers 915. Plus tard en 1144, quand les évêques de Coutances sont rentrés chez eux, elle devint prieuré à la fois collégiale et paroissiale. Vendue pour être démolie à la révolution en 1793, il ne reste aujourd’hui que le porche. 1 Prendre la première rue à gauche, la Rue Eugène Boudin qui devient ensuite la Rue du Bec pour rejoindre la très touristique Rue du Gros Horloge. Prendre à gauche puis tout de suite à droite sous la voûte Passage Gravier qui donne accès à la Rue de la Champmeslé. 2 À l'angle de la Rue de la Champmeslé et de la Rue aux Ours, se trouve la résidence de la Fontaine Saint-Candé où trône au milieu de la cours la très belle tour de l'ancienne Église Saint-Candé le Jeune que l'on peut apercevoir à travers le portail situé juste après le magasin Bouchara. Emprunter la Rue aux Ours à droite puis la Rue Camille Saint-Saëns à gauche. 3 Vous arrivez sur ce qui reste de l'Église Saint-Pierre du Châtel, bombardée par les avions alliés en 1944 et laissée en l'état. Revenir sur la Rue aux Ours, poursuivre votre cheminement jusqu'à la Rue Jeanne d'Arc et tourner à gauche. 4 Sur la droite, se trouve la Tour Saint-André en cours de restauration, vestige de l’ancienne église du même nom démontée en 1861 pour laisser passer la Rue Jeanne d’Arc. Fermée au culte à la Révolution, la tour servit d’atelier pour fondre des plombs de chasse on lâchait du haut de la tour des gouttes de plomb fondu qui se solidifiaient en billes rondes lors de leur chute. Descendre la Rue Jeanne d'Arc jusqu'à la prochaine rue à droite, la Rue du Général Giraud que vous empruntez non sans observer les ruines de l'ancienne Église Saint-Vincent sur le côté gauche. Emprunter la deuxième rue à droite, la Rue Saint-Éloi, du nom de l'église qui la borde sur la gauche, devenue temple Protestant après le concordat de 1802. Virer à gauche pour longer l'édifice puis prendre à droite pour faire le tour de la Place Martin Luther King plantée d'arbres. Admirer au passage le remarquable Hôtel de Bourgtheroulde sur la gauche, entrer dans la cour pour y observer les bas-reliefs qui représentent l'entrevue du Camp du Drap d'Or entre François 1er et Henri VIII d'Angleterre. Emprunter ensuite le passage piéton qui relie la Place Martin Luther King à la Place de la Pucelle sur la gauche. Longer la place sur le côté gauche pour arriver sur la Place du Vieux Marché. Cette place héberge les vestiges de l’ancienne Église Saint-Sauveur mise au jour lors de la construction de la nouvelle Église Sainte-Jeanne d’Arc dans les années soixante-dix. L'Église Sainte-Jeanne d’Arc dont la construction s’est achevée en 1979 s'intègre dans un ensemble faisant office de mémorial du supplice de Jeanne d’Arc, d'église et de marché couvert. Entre les halles et l’église a été suspendue une ancienne cloche sauvée de l’Église Saint-Vincent. Si l'église est ouverte, entrez pour voir les superbes vitraux sauvés de l'église Saint Vincent, ils ont été réalisés vers 1520-1530. À la diagonale du point d'entrée sur la Place du Vieux Marché, emprunter sur la gauche la Rue Cauchoise puis la première rue à droite, la Rue des Béguines. 5 Au n° 16 de cette Rue des Béguines, dans une cour, on aperçoit quelques arcades gothiques qui sont tout ce qui reste de l'ancienne l’Église Saint-Vigor. Au bout de la rue, prendre à droite la Rue des Bons Enfants, puis la deuxième à droite, la Rue Sainte-Croix des Pelletiers du nom de l'ancienne église qui la borde sur la gauche. Cette église est désaffectée depuis la révolution, elle a servi de magasin, d’entrepôt et de chai à vin jusque vers 1940 ; elle fut ensuite transformée en salle de conférence et de concerts. Aujourd’hui fermée car devenue vétuste, elle est en attente d’une nouvelle restauration. Faire demi-tour au niveau de l'église et rejoindre la Rue des Bons Enfants pour poursuivre sur la droite Emprunter ensuite la première rue sur la gauche, la Rue Étoupée, traverser la Rue Jean Lecanuet et poursuivre en face jusqu'au bout de la rue. Emprunter alors la Rue Saint-Patrice sur la droite puis la Rue de l'Abbé Cochet sur la gauche. À l'angle de la Rue Saint-Patrice et de la Rue Abbé Cochet, se trouve l'Église Saint-Patrice qui est toujours au service du culte. Son intérieur mérite une visite, les vitraux du XVIe et XVIIe siècle sont remarquables ainsi que sont autel à baldaquin. Après la visite, poursuivre votre itinéraire jusqu'au bout de la rue pour rejoindre le Boulevard de la Marne. Traversez le boulevard, prendre à droite puis la deuxième rue à gauche qui aboutit à la gare SNCF . Face à la gare, prendre la rue à droite, la Rue de la Rochefoucauld qui est bordée sur sa partie gauche par l'église Saint Romain. Celle-ci ne paye pas de mine extérieurement mais son intérieur mérite une visite, il a fait l'objet d'un important programme de restauration au XIXe siècle.'' Au bout de la rue, prendre à droite la Rue du Champ des Oiseaux en descendant vers le boulevard. Traverser à nouveau le boulevard et continuer tout droit dans la Rue Bouvreuil, puis prendre la première rue à droite, la rue du Donjon. Emprunter ensuite à gauche la Rue Philippe Auguste puis la Rue Morand à gauche encore et enfin la Rue Faucon tout de suite à droite, Vous passez devant le Musée de la céramique avant de descendre les escaliers qui aboutissent Rue du Baillage que vous empruntez sur la gauche en direction de la Place Restout. Au bout de la Place Restout, emprunter sur la droite la Rue Jacques Villon et faire le tour des deux églises contiguës par la Rue Jean Lecanuet puis la Rue Charles Lenepveu. La première est l'Église Saint-Godard, qui est toujours au service du culte. La seconde est l'Église Saint-Laurent, qui abrite le Musée de la ferronnerie Le Secq des Tournelles. Au bout de la Rue Lenepveu, prendre à gauche la Rue du Beffroy, puis la Rue Bouvreuil en montant sur la droite. Emprunter ensuite la première rue à droite sur la Place du Dr Alfred Cerné puis la première à gauche, la Rue du Rempart Bouvreuil pour arriver sur la Rue d'Écosse que vous empruntez sur la droite. Sur la gauche, vous pouvez apercevoir au milieu d'une cour, la chapelle des Sœurs de la Compassion reconvertie en logements. Continuer sur la Rue d'Écosse jusqu'au bout de la rue puis remonter la Rue Beauvoisine sur la gauche. Après avoir laissé la Rue Dulong sur la droite, vous aller trouver l'entrée de la cour qui donne accès aux musées d'Histoire Naturelle et des Antiquités qui se partagent les bâtiments de l’ancien Couvent des Visitandines. 6 Entrer dans cette cour, longer les deux musées pour arriver dans le petit Square André Maurois où se trouve l’authentique Fontaine de la Croix de Pierre et un chapiteau de l'ancienne Abbaye Sainte-Catherine du Mont. Ressortir du jardin par l'accès opposé en passant sous le portail de l'ancien Couvent des Clarisses transféré ici en 1908. Emprunter alors la Rue Louis Ricard sur la droite dans le sens de la descente, puis la première rue à droite, la Rue Dulong, puis la Rue du Vert Buisson sur la gauche. Cette rue arrive sur la Place de la Rougemare. Admirez au passage la superbe maison à colombage à l'angle droit de la Rue du Vert Buisson avec la place. Sur la place, prendre à gauche pour découvrir la Chapelle Saint-Louis, une ancienne Chapelle des Bénédictins reconvertie en salle de théâtre. Aller jusqu'au bout de la place et emprunter l'allée piétonne devant le restaurant "Les petits parapluies" ; celle-ci vous permet de rejoindre la Rue Louis Ricard que vous traversez pour emprunter la Rue du Bourg l'Abbé juste en face et découvrir sur la la gauche la chapelle du lycée Corneille. Ancienne église du collège des Jésuites, cette chapelle est le 3e plus grand monument religieux de la ville. Marie de Médicis vint elle-même poser la première pierre en 1615. Elle est aujourd'hui reconvertie en salle de concerts. Emprunter la prochaine rue à gauche, la rue des Minimes qui borde le Couvent des Bénédictines du Saint Sacrement. Prendre ensuite la Rue Caron sur la droite, puis la Rue Coignebert toujours à droite. Suivre la Rue Aimable Floquet à gauche et la Rue Saint-Nicaise à droite Vous arrivez alors à l'Église Saint-Nicaise en partie détruite en 1934 ; elle fut rapidement reconstruite en béton armé entre 1935 et 1940. L'église aujourd'hui désaffectée devrait accueillir un restaurant et une brasserie en 2023. Contourner l'église par la Rue de l’Aître Saint-Nicaise et découvrir ce qui reste de l'ancienne église qui n'a pas été détruite par l'incendie de 1934. Emprunter la Rue des Requis sur la droite, puis la Rue Orbe sur la gauche. Poursuivre votre parcours jusqu'au bout de la Rue Orbe pour arriver Place de la Croix de Pierre. Arrivé sur la place, prendre la Rue des Capucins à gauche. Sur la gauche des escaliers donnent accès à l'École maternelle Maurice Nibelle l'emprunter pour découvrir la mini chapelle funéraire de l'ancien Couvent des Ursulines juste devant l'école. En revenant ensuite sur la Rue des Capucins, sur la gauche en haut des escaliers, se trouve la Bibliothèque municipale des Capucins installée dans l'ancienne église du couvent. Si les portes sont ouvertes allez admirer l'intérieur. Reprendre votre cheminement en remontant la Rue des Capucins puis emprunter le Passage du Bon Pasteur sur la droite. Ce passage qui chemine entre les immeubles débouche sur la Rue Legouy que vous empruntez sur la gauche. Prendre ensuite à droite la Rue de la Cigogne du Mont, après avoir laissé la Rue Cantelles à gauche. Descendre les escaliers sur la droite qui aboutissent Rue Sainte-Claire. 7 En bas de la Rue Sainte Claire, sur la gauche se trouve la chapelle de l'ancien Couvent des Clarisses transformée en habitation. Continuer votre chemin jusqu'au bout de la Rue Sainte-Claire puis emprunter la Rue Saint- Hilaire sur la droite celle-ci vous ramène à la Croix de Pierre. Poursuivre dans la Rue Saint-Vivien qui est dans le prolongement de la Rue Saint-Hilaire. Après avoir laissé l'Église Saint-Vivien et la place du même nom sur la gauche, traversez l'Avenue de la Porte des Champs pour pénétrer dans les jardins de l'Hôtel de Ville, juste en face. Sortir du parc sur le côté gauche près de l'imposante Abbatiale Saint-Ouen près du portail des marmousets. Si les portes sont ouvertes, entrez dans l'abbatiale son intérieur surprend par son architecture élancée et ses magnifiques rosaces. Traverser la Rue des Faulx pour rejoindre la Rue des Boucheries Saint-Ouen en face, aller jusqu'au bout de la rue et poursuivre par la Rue Damiette qui oblique légèrement à gauche. La Rue Damiette débouche sur la Place Barthélémy et la magnifique Église Saint-Maclou, chef d’œuvre de l'art gothique flamboyant. Tourner le dos à l'église pour rejoindre et traverser la Rue de la République et emprunter la Rue Saint-Romain juste en face. Tourner à droite à la première rue, la Rue des Chanoines qui doit être la rue la plus étroite de Rouen ; dans les étages avec les constructions en encorbellement, les maisons qui bordent la rue sont distantes de quelques centimètres. Cette rue débouche sur la Rue Saint-Nicolas que vous empruntez sur la gauche juste avant de vous engager dans la Rue Saint-Amand à droite. 8 Juste avant d'arriver sur la place du même nom, on découvre sur la droite quelques pans de murs qui constituent tout ce qui reste de l'ancienne Abbaye Saint-Amand détruite au milieu du XIXe siècle. Contourner la place et emprunter la Rue de la Chaîne à gauche, prendre ensuite la première rue à gauche, la Rue de la Croix de Fer. 9 Incrusté dans l'immeuble situé sur le côté gauche, nous pouvons observer les vestiges de l'ancienne Église Saint-Nicolas dont le clocher fut démonté pour être reconstruit à Cottévrard, un village au Nord de Rouen. Traverser la Rue Saint-Nicolas et poursuivre la Rue de la Croix de Fer jusqu'au bout pour arriver devant les jardins d'Albane au pied de la cathédrale. Prendre à droite puis à gauche pour terminer cette randonnée D/A. Points de passage D/A km 0 - alt. 22m - Départ place de la cathédrale1 km - alt. 23m - Portail St Lô2 km - alt. 20m - Saint Candé le Jeune3 km - alt. 18m - Église Saint Pierre du Châtel4 km - alt. 17m - Tour Saint-André5 km - alt. 23m - Vestiges de l'ancienne église Saint Vigor6 km - alt. 44m - Square André Maurois7 km - alt. 20m - Couvent Ste Claire soeurs Clarisses8 km - alt. 22m - Abbaye St Amand9 km - alt. 21m - Vestige de l’ancienne église Saint NicolasD/A km - alt. 22m - Départ place de la cathédrale Soyez toujours prudent et prévoyant lors d'une randonnée. Visorando et l'auteur de cette fiche ne pourront pas être tenus responsables en cas d'accident ou de désagrément quelconque survenu sur ce visite originale dans le thème, le musée de la ferronnerie Le Secq des Tournelles dans l'ancienne église Saint en savoir plus sur l'histoire des églises Rouennaise, je recommande la lecture du livre publié par l'association "Les Amis de Monuments Rouennais" en 2017 "Eglises et chapelles de Rouen un patrimoine à Redécouvrir". Les descriptions et la trace GPS de ce circuit restent la propriété de leur auteur. Ne pas les copier sans son autorisation.
DescriptionLe 19 avril bombes sont larguées sur Rouen et son agglomération, faisant 900 morts et 20 000 sinistrés. La place avec en son centre une fontaine où trone une sculpture symbolisant la désolation commémore cette dramatique journée. Tarifs Gratuit Accès transport station Palais de Justice Localisation Services et équipements
La ville fut fondée selon la légende en 300 après le déluge 2017 avant A l'époque gallo-romaine elle devient la capitale de la tribu des Véliocasses peuple celtique gaulois. Elle se nomme alors RATUMACOS et deviendra ROTOMAGUS puis ROUEN. Charles III roi de France remet cette région à Rollon le chef viking, en 843 et Rouen devient la capitale du Duché de Normandie. les vikings se nommaient aussi les Nortmanni. Philippe Auguste prend la ville le 16 avril 1203 et rattache la Normandie au royaume de France. Henri VI reprend la ville en 1449, soit 18 ans après la mort de Jeanne D'Arc et après 30 ans d'occupation anglaise.
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La cathédrale de Rouen fait partie des grandes cathédrales de France avec celles d'Amiens, Paris, Chartres, Reims et Bourges. Mais celle de Rouen a failli ne pas survivre à la dernière guerre mondiale. Comme tout grand ensemble architectural presque millénaire, elle possède deux ou trois points d'attraction qui méritent vraiment de la connaître. L'histoire commence dès le IVe siècle avec la construction d'un groupe cathédral au centre de la cité c'est une affirmation politique de l'importance de la nouvelle religion d'ordinaire les grands édifices chrétiens étaient bâtis sur les tombes des martyrs, toujours enterrés à l'extérieur des villes. À ce groupe cathédral paléochrétien succède une cathédrale romane. Sa construction commence dans les années 1020. L'édifice est consacré en 1063, en présence du duc Guillaume, le futur Conquérant. Sans doute inspiré par le gothique naissant de la cathédrale Saint-Denis, l'archevêque Hugues d'Amiens, vers le milieu du XIIe siècle, commence la modification de son église métropolitaine la tour Saint-Romain s'élève à partir de 1145. Et L'archevêque Gautier le Magnifique fait abattre la nef romane en 1185. Les premières travées gothiques peuvent enfin s'élever. En 1200, un gigantesque incendie, qui détruit le quartier et une bonne partie de l'édifice roman, en accélère la transformation. De plus, le roi Jean sans Terre offre une grosse somme pour la reconstruction. En 1204, achevant la conquête de la Normandie, Philippe Auguste peut assister à un Te Deum dans la nef quasiment achevée. Dans la décennie 1240, l'essentiel est construit la nef avec une élévation sur quatre niveaux ; le chœur avec une élévation à trois niveaux. Suivront les chapelles latérales à partir de 1270, la chapelle d'axe au début du XIVe siècle, la façade occidentale, le cloître des chanoines, les portails du transept Libraires et Calende. Après la guerre de Cent Ans, le gothique flamboyant subit un coup de fouet ultime étage de la tour Saint-Romain et construction de la tour de Beurre. En 1562, la cathédrale subit le sac des huguenots, dommageable pour le mobilier, mais sans suite pour le gros œuvre. Si la Révolution l'épargne, la seconde guerre mondiale, en revanche, va faire des ravages voir l'encadré. Dans ce site, la cathédrale Notre-Dame de Rouen est présentée sur quatre pages. L'accent est mis sur les caractéristiques de l'édifice, celles qui justifient une visite la magnifique chapelle axiale dédiée à la Vierge, les vitraux des XIIIe, XIVe, XVe, XVIe et XXe siècles ; enfin le surprenant appareil architectural en quillage dans les collatéraux. Cette page est consacrée à l'architecture extérieure façade ouest et ses tours, transept et tour-lanterne. Vue d'ensemble de la nef de la cathédrale de Rouen Le visiteur peut voir, dès l'entrée, que l'élévation de la nef est à quatre niveaux. C'est la marque architecturale des cathédrales de l'époque du gothique classique fin du XIIe siècle. Le chœur ne possède que trois niveaux. La façade occidentale, en gothique flamboyant, de la cathédrale se distingue par la présence de deux contreforts encadrant le portail central et de quatre flèches pyramidales qui la surplombent. Le chevet de la cathédrale et la tour-lanterne qui culmine à 151 mètres plus haute flèche de cathédrale de France. La Vierge dorée de Nicolas Quesnel, 1541 domine le faîtage en plomb de la chapelle de la Vierge. - À GAUCHE Le côté sud du chœur est obstrué par des locaux utilisés par le chapitre de la cathédrale sacristie des chanoines, revestiaire et chartrier. Maquette de la cathédrale, visible dans une chapelle latérale. Longueur totale 137 mètres Hauteur de la flèche reconstruite au XIXe siècle 151 mètres. Les trois portails de la façade occidentale. Partie centrale de la façade occidentale au-dessus des portails. À droite, l'élancement de la tour de Beurre. La partie centrale mêle le foisonnement du gothique flamboyant, notamment dans les gables, et ce qui est plus traditionnel, dans les rangées de statues. Rangée de statues sur la façade. Un clocheton au sommet de la façade Il faut y voir une influence anglaise. La façade occidentale de la cathédrale de Rouen n'a pas l'harmonie de celle de Paris ou de Reims. Construite du XIIe au XVIe siècle, elle se distingue par une irrégularité générale, issue des changements de plans, des arrêts, des restaurations et des additions diverses. Un point la différencie des façades des autres cathédrales les tours nord et sud ne font pas bloc avec l'ensemble voir plus bas. Ce fut vers les années 1180-1190 que l'on commença la construction des trois portails. Interrompue par l'incendie de l'an 1200, elle reprit avec force décorations, colonnettes et statues. Les tympans des portails nord et sud, qui illustrent l'histoire de saint Jean-Baptiste et celle de la lapidation de saint Étienne, sont du troisième quart du XIIIe siècle. Quant au portail central, il fut détruit au tout début du XVIe siècle. Pour des raisons de robustesse de la façade, on décida de bâtir deux puissants contreforts dans le prolongement des grandes arcades de la nef. Ces contreforts, de forme pyramidale, furent amplement décorés des niches y abritaient des rangées de statues surmontées de dais et de clochetons, le tout ciselé dans l'art du gothique finissant. La récente restauration terminée en 2015 met bien en évidence toute cette luxuriance, bien que la rangée basse des statues ait disparu. L'Arbre de Jessé de Pierre des Aubeaux, orne le tympan, lui-même entouré d'une riche archivolte consacrée aux prophètes, aux sibylles et aux patriarches. Toutes les parties hautes de la façade, telles qu'on les voit dans la photo ci-dessus, datent de la fin du XIVe siècle et du début du XVe. Exception faite pour le gâble, très élancé, qui domine le portail principal et qui a le malheur de cacher en partie la rose flamboyante il date de 1514. Notons enfin l'un des signes distinctifs de la façade de la cathédrale de Rouen ce sont les quatre clochetons très ajourés, en forme de pyramide, qui surplombent la partie centrale. On a pu montrer l'influence anglaise des grandes cathédrales de Wells, Lichfield et Salisbury dans leur dessin. Ces clochetons furent conçus, au XIVe siècle, par le maître d'œuvre Jean Périer qui connaissait l'art anglais. Source Congrès archéologique de France, 89e session tenue à Rouen en 1926, article La cathédrale de Rouen par Marcel Aubert. LE CENTRE DE LA FAÇADE OCCIDENTALE LE PORTAIL SAINT-ROMAIN ET L'ARBRE DE JESSÉ Le tympan avec son Arbre de Jessé et l'archivolte du portail central de la cathédrale de Rouen. À gauche et à droite les contreforts de la façade ornés de statues posant sous leur dais. Photographie prise après la restauration de la façade qui s'est terminée en juin 2015. Scènes bibliques et personnages dans les ébrasements du portail central. LE NORD DE LA FAÇADE OCCIDENTALE LE PORTAIL SAINT-JEAN Le portail nord de la façade occidentale, dédié à saint Jean-Baptiste. Le portail Saint-Jean est remarquable par les voussures de son archivolte. On quitte ici les séries habituelles de statues de rois ou de prophètes pour faire place à la dentelle de pierre - au sens propre. Les quatre voussures de l'archivolte sont ornées, alternativement, de dessins géométriques percés à l'archet suivant l'habitude normande et de feuilles découpées et refouillées, bien détachées de leur fond. La dentelle de pierre brille ici d'un éclat extraordinaire. De plus, la base des deux voussures à feuilles, au nord, est enrichie de bustes d'un style très séduisant. Le tympan troisième quart du XIIIe siècle illustre des scènes de la vie de saint Jean-Baptiste banquet d'Hérode, danse de Salomé, décollation et offrande du chef de saint Jean de Salomé à Hérodiade. Le registre supérieur illustre l'ensevelissement de saint Jean-Baptiste. Sources 1 Congrès archéologique de France, 89e session tenue à Rouen en 1926, article La cathédrale de Rouen par Marcel Aubert ; 2 Haute-Normandie gothique par Yves Bottineau-Fuchs, éditions Picard. Le tympan entre 1250 et 1275 et les magnifiques voussures du portail Saint-Jean. Les bustes à la base des voussures nord. Portail Saint-Jean. Le bourreau qui décapite le saint a un aspect négroïde affirmé. Base des colonnettes dans l'ébrasement nord du portail Saint-Jean fin du XIIe - début du XIIIe siècle. Ébrasement sud du portail Saint-Jean fin du XIIe - début du XIIIe siècle. LE PORTAIL OCCIDENTAL NORD SAINT-ÉTIENNE Le portail Saint-Étienne porte sud de la façade principale est d'allure plus classique, avec un thème floral dans les voussures de l'archivolte. Le tympan illustre la lapidation de saint Étienne troisième quart du XIIIe siècle. La décoration de cette porte a été très mutilée au XVIIe ou au XVIIIe siècle. Le portail des Libraires, sur la façade du transept nord, a été construit à peu près dans le même temps que celui du transept sud fin du XIIIe, début du XIVe siècle. Le décor a été conçu par Jean Davy. Sur la photo de droite, on voit une construction architecturale belle et équilibrée, faite de gâbles et de rosaces, qui est en fait inspirée du transept de la cathédrale Notre-Dame de Paris voir plus bas. Le portail est entouré de bâtiments il s'agit de la bibliothèque des chanoines construite par Guillaume Pontifs à partir de 1477. Elle sera reliée à la cathédrale, dès 1479, par le bel escalier, bâti par le même architecte, et que l'on voit dans le transept nord de l'édifice. La cour abrita d'abord des changeurs, puis des libraires. Les chanoines percevaient ainsi des droits sur les emplacements qu'ils louaient. Ils finirent par y édifier des petites maisons de rapport. Source La cathédrale Notre-Dame de Rouen, éditions du Patrimoine. Le portail sud de la façade occidentale est dédié à saint Étienne. LE PORTAIL DES LIBRAIRES TRANSEPT NORD Le très élégant portail des Libraires et la cour des Libraires. -À GAUCHE La Lapidation de saint Étienne dans le tympan du portail sud de la façade occidentale. Le registre supérieur représente un Christ en majesté dans une mandorle. Le bas du tympan du portail des Libraires fin du XIIIe, début du XIVe siècle. Le registre du bas illustre la résurrection des morts qui sortent de leurs tombeaux par milliers. Au-dessus, les justes sont séparés des damnés. Un chaudron infernal est sculpté sur la droite. La partie supérieure, qui n'a jamais été sculptée, aurait dû représenter un Christ en majesté. LE PORTAIL DE LA CALENDE TRANSEPT SUD Le portail de la Calende et le transept sud. Statue d'un apôtre dans un contrefort du portail de la Calende. Le portail de la Calende obéit au même principe architectural que celui des Libraires une porte avec tympan et archivolte surmontée d'un gâble ajouré, assez pentu ; derrière le gâble se tient une grande fenêtre à claire-voie portant une rose, surmontée elle aussi d'un gâble. C'est le profil créé à la cathédrale de Paris. On notera toutefois une différence entre les deux portails des transepts dans le portail de la Calende, le dessus de la grande rose est orné d'un groupe sculpté représentant le Couronnement de la Vierge. Cette œuvre, donnée ci-dessous à gauche, est très élimée. Sur le trumeau se tient le Christ qui est accompagné, dans les ébrasements et les contreforts de droite et de gauche, des apôtres et des premiers diacres. Les voussures sont peuplées d'anges, de prophètes et de martyrs. Le magnifique tympan, intact, mais très usé par les ans, illustre le Mystère pascal. Le registre médian comprend les scènes de la Passion baiser de Judas, Christ aux outrages, retrait des vêtements et Mise au tombeau. Celui du bas accueille une Résurrection et une Ascension. Enfin, le registre supérieur couronne le tout avec une Crucifixion très riche en personnages. Source La cathédrale Notre-Dame de Rouen, éditions du Patrimoine. Le tympan du portail de la Calende. En haut, la Crucifixion. Au milieu des scènes de la Passion. En bas, Résurrection et Ascension. La cathédrale dans la seconde guerre mondiale. En 1938, dès la crise de Munich, un plan global de protection fut mis au point. Les échafaudages garnis de sacs de sables s'élevèrent à l'extérieur et dans la chapelle de la Vierge. Les vitraux anciens c'est-à -dire à l'exclusion de ceux du XIXe siècle furent mis en caisse et expédiés au donjon de Niort. Les Allemands entrent dans la ville le 9 juin 1940. Un bref combat de chars entraîne un incendie entre la cathédrale et les quais de la Seine. Le feu gagne l'échafaudage de bois installé autour de la tour de Beurre et se propage aux combles du collatéral sud. Charpentes et toitures sont détruites. Il faut réparer et restaurer. L'entreprise Lanfry, chargée de la tâche, achève l'ouvrage à la fin de 1941. En avril 1944, en préparation du débarquement de Normandie, la RAF veut détruire le nœud ferroviaire et la gare de triage près de Sotteville-les-Rouen. Comme à Nevers au mois de juin suivant ce qui sera fatal à la cathédrale Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte, l'aviation anglaise va largement déborder de son objectif et bombarder des zones situées à plusieurs kilomètres de sa cible. Dans la nuit du 18 au 19 avril, le cœur historique de Rouen est gravement touché lors d'un raid des bombardiers alliés. Cinq bombes et torpilles frappent presque à mort la cathédrale. C'est d'abord le collatéral sud qui reçoit deux engins explosifs toutes les chapelles latérales sud sont détruites à l'exception de la chapelle Sainte-Catherine. Ses arcs-boutants ont résisté et, par chance, ils vont réussir à contenir la poussée des voûtes de la nef et empêcher la chute du mur gouttereau dont les piliers ont pourtant été fragilisés par les explosions. Plus grave encore, une torpille vient frapper la pile sud-est de la croisée du transept. Ce qui endommage la pile voisine et projette des milliers d'éclats alentour. L'effet de souffle pulvérise la rose nord du transept et déforme la rose sud. Une autre torpille vient frapper le déambulatoire et détruit une partie des stalles. Spectacle de désolation des morceaux de piliers et de murs jonchent le sol par milliers, le mobilier est détruit, la vitrerie réduite en miettes, les murs sont troués, les remplages soufflés. Les tours de la façade ne sont pas atteintes. Pour l'instant... Il y a pis la structure elle-même du bâtiment est menacée car la pile sud-est de la croisée, atteinte de plein fouet par une torpille, peut s'effondrer sous les huit mille tonnes de la tour-lanterne et de sa flèche. Il faut étayer sous la croisée de toute urgence. Jean-Pierre Chaline [cf source] nous apprend que, faute de madriers disponibles, les ouvriers de l'entreprise Lanfry s'en vont en pleine nuit ! dans la forêt du Rouvray abattre les arbres nécessaires. Des cintres en bois, renforcés d'une maçonnerie de briques, soutiennent enfin les piles endommagées de la croisée. Sur le côté sud de la nef, le collatéral a été détruit. On implante des tirants métalliques dans les élévations pour soulager la pression de la voûte sur les arcs-boutants de la chapelle Sainte-Catherine, seule chapelle sud à être encore debout. -»» 2/2 L'archange Saint Michel pèse les âmes dans le gâble au-dessus de l'archivolte du portail. 2/2 -»» Puis vient la semaine rouge». Du 30 mai au 5 juin 1944, une série de bombardements frappe Rouen et sa périphérie. Le soir du 1er juin, c'est le feu qui embrase la ville. La tour Saint-Romain est atteinte dans ses parties hautes. Charpente et toiture s'effondrent. Les cloches du beffroi tombent sur la voûte... qui ne cède pas. Le feu, attisé par un vent violent, gagne les combles du collatéral nord et ceux de la nef. Mais à une hauteur que les lances des pompiers ne peuvent atteindre. Alors, c'est une chaîne humaine qui les remplace avec des seaux d'eau montés jusqu'au bas de la flèche. Dans la nuit, le vent se calme, ce qui permet enfin d'éteindre l'incendie. À nouveau, en toute hâte, il faut consolider et étayer toutes les parties fragilisées. L'entreprise Lanfry est au four et au moulin, nous disent les sources. Après la guerre, c'est elle qui sera chargée des très nombreux travaux de réparation et de restauration. La cathédrale ne sera rendue au culte qu'en 1956. La restauration de certaines parties de l'édifice exigera encore plus de temps. Ainsi, le toit de la tour Saint-Romain ne sera achevé qu'en 1987. Que se serait-il passé si...? Si les secours n'avaient pas été aussi rapides, si les arcs-boutants de la chapelle Sainte-Catherine n'avaient pas été assez robustes, il est vraisemblable que toute la voûte de la nef se serait écroulée et, avec elle, le collatéral nord. La pile sud-est cédant sous le poids, la tour-lanterne se serait effondrée en détruisant le chœur et le transept. N'auraient sans doute subsisté de la cathédrale de Rouen que la façade, ses deux tours et la chapelle de la Vierge... Notons, pour terminer, que la semaine rouge» vit la destruction de quelques grands édifices publics rouennais, comme la bourse, le théâtre des Arts et l'hôtel des douanes. L'église Saint-Vincent a, elle aussi, été totalement détruite. Ses vitraux Renaissance, heureusement mis en caisse avant la guerre, ont été remontés dans la nouvelle église Sainte-Jeanne d'Arc. Ils n'y sont pas tous. L'abside de la chapelle d'axe de la cathédrale, dite chapelle de la Vierge, abrite quelques vitraux de Guillaume Barbe vers 1470 issus de Saint-Vincent. Sources 1 Rouen, Primatiale de Normandie, éditions La Nuée Bleue, collection La Grâce d'une cathédrale», article La cathédrale à l'épreuve de la Seconde Guerre mondiale» de Jean-Pierre Chaline ; 2 Rouen, La reconstruction, Itinéraire du Patrimoine. Flagellation, Passion et Mise au tombeau dans le tympan du portail de la Calende. LES TOURS DE LA FAÇADE OCCIDENTALE LA TOUR SAINT-ROMAIN NORD La tour Saint-Romain 82 mètres de haut est la partie la plus ancienne de la cathédrale. Son aspect la rapproche plus d'un beffroi que d'une tour d'un édifice religieux. À l'origine, sa partie inférieure fut conçue comme partie intégrante de l'enclos canonial. Les historiens la datent des années 1150-1160. Sa succession de baies géminées, qui s'agrandissent à mesure que l'étage s'élève, conserve un petit air roman. Enfin, la partie supérieure, que l'on distingue très facilement grâce au changement de couleurs elle n'a pas été restaurée récemment, a été élevée de 1469 à 1477 par Guillaume Pontifs qui construira juste après la bibliothèque des chanoines. Cet étage, en gothique flamboyant, est surmonté d'un toit en pavillon détruit en 1944 et reconstruit. Le dernier étage roman» accueille les cloches. Le carillon de la cathédrale de Rouen est l'un des plus importants de France. Dans la salle basse de la tour Saint-Romain se trouve le baptistère de la cathédrale. Initialement, la tour Saint-Romain ne devait être réunie à la cathédrale que par un pont de pierre, construit à plus de douze mètres au-dessus du sol. Ce pont donnait directement dans les tribunes de la nef nord. Comme les tribunes n'ont jamais été construites voir l'encadré, la porte qui reliait les deux bâtiments a été bouchée, le passage transformé en chapelle. Le vide entre les deux bâtiments a, quant à elle, été bouché dès la fin du XIIIe siècle. Sources 1 Congrès archéologique de France, 89e session tenue à Rouen en 1926, article La cathédrale de Rouen par Marcel Aubert ; 2 La cathédrale Notre-Dame de Rouen, éditions du Patrimoine. La tour Saint-Romain. Le niveau du bas en gris clair est du XIIe siècle. Le niveau supérieur, en gothique flamboyant, a été ajouté au XVe siècle. Le toit qui domine l'étage flamboyant a été détruit en juin 1944 et rebâti. La tour de Beurre et son gothique flamboyant fin du XVe siècle. Statues d'Adam et Ève sur la tour de Beurre Côté ouest. Fin du XVe siècle . La tour de Beurre 75 mètres de haut. Comme la tour nord de la cathédrale de Bourges, elle doit son nom à l'argent collecté par le chapitre auprès des paroissiens qui devaient payer s'ils ne voulaient pas manger maigre pendant le Carême. Cette tour, de style gothique flamboyant, est nettement postérieure à la tour Saint-Romain puisqu'elle a été construite par Guillaume Pontifs à partir de 1485. À l'origine, dans ce qui est maintenant le rez-de-chaussée de la tour, se trouvait la chapelle de la paroisse Saint-Étienne-la-Grande-Église en effet, la cathédrale n'était pas une paroisse, mais l'église métropolitaine de Normandie. Cette chapelle, qui semblerait remonter au Xe siècle, occupait en fait un espace plus vaste c'était le bas de la tour et les deux chapelles latérales sud attenantes, espace auquel il faut encore ajouter les deux travées du collatéral sud qui bordent ces chapelles. En 1496, un accord eut lieu entre les trésoriers de la paroisse Saint-Étienne et le chapitre de la cathédrale le rez-de-chaussée de la tour fut canoniquement déclaré paroisse. Henri Potin, supérieur des Carmes de Rouen et collaborateur de l'archevêque Georges Ier d'Amboise, vint bénir sa base architecturale afin d'en concrétiser la dédicace. À la Révolution, cette paroisse fut supprimée et la cathédrale prit le relais en une vaste paroisse, Notre-Dame-la-Grande-Église. Revenons à la construction de la tour de Beurre et suivons ce qu'en dit le Congrès archéologique de France tenu à Rouen en 1926. On savait que la chapelle Saint-Étienne reposait sur un sol de mauvaise qualité et l'on hésitait à construire une tour au-dessus. Toutefois, en 1485, Guillaume Pontifs fit des sondages et informa le chapitre que l'on pouvait élever la tour sur de simples fondations. La construction commença, mais rapidement des tassements se produisirent, qui firent pencher vers le sud l'élévation déjà construite. Pontifs dut reprendre d'aplomb la construction. C'est son successeur, Jacques Leroux, qui termina les parties hautes. Ce qui donna d'ailleurs lieu à d'âpres discussions avec le chapitre. En 1507, Leroux commença à élever une flèche, mais dut arrêter au profit d'une couronne octogonale. Sur le plan ornemental, cette tour soulève l'intérêt par la présence de grands contreforts enrichis de niches contenant de remarquables statues. Au deuxième étage, sur la face est, se trouve notamment illustrée la légende de l'ara cœli l'autel céleste une sibylle est interrogée par l'empereur Octavien pour savoir s'il doit être adoré comme un dieu et si rien n'est plus puissant que lui dans le monde. La sibylle lui montre alors une vision céleste où l'on voit la Vierge tenant un nouveau-né. Ce qui veut dire que ce nouveau-né est plus puissant que l'empereur. Et Octavien s'agenouille pour l'adorer. On retrouve, dans la pierre de la tour de Beurre, les personnages de cette légende Octavien, deux de ses officiers, son fauconnier, son connétable, la sibylle et sa servante. Les statues, groupées par deux dans leur niche, sont dominées par la Vierge et l'Enfant adossés à un remplage. La photo ci-dessous à gauche en donne une illustration globale. Sources 1 Congrès archéologique de France, 89e session tenue à Rouen en 1926, article La cathédrale de Rouen par Marcel Aubert ; 2 Rouen aux cent clochers de François Lemoine et Jacques Tanguy, éditions PTC. Les statues du deuxième étage, côté est, de la tour de Beurre. Elles illustrent la légende de l'ara cœli et de la sibylle de Tibur. Statues sur le côté ouest de la tour de Beurre. Fin du XVe siècle. LA TOUR-LANTERNE À LA CROISÉE La tour-lanterne comporte trois niveaux. Le premier, qui n'est pas visible sur les photos de cette page, remonte au XIIIe siècle c'est le niveau initial, celui par lequel les maçons ont commencé pour édifier la lanterne de la croisée. Ses ouvertures sont aveugles. L'étage au-dessus étage du bas dans la photo ci-dessous est de la même époque. Il a été consolidé par Roulland le Roux au début du XVIe siècle. Sur ces deux niveaux subsistent encore des traces de l'incendie de 1514. Le dernier étage gothique est l'œuvre de ce même Leroux au début du XVIe siècle. Dans l'étage du XIIIe siècle voir ci-dessous, on a deux arcades en tiers-point ; dans celui du XVIe, quatre arcades aux gâbles flamboyants, séparées par des piles, elles-mêmes surmontées de pinacles. Le style Renaissance est déjà présent les statues des angles sont nichées sous des dais décorés de coquilles ornementation typique de la Renaissance que l'on voit bien dans la photo ci-contre. En 1523, une première flèche en bois fut élevée sur le troisième niveau. Elle disparut dans l'incendie de 1822. À la suite de quoi, elle fut remplacée par la flèche en fonte d'Alavoine. Sources 1 Congrès archéologique de France, 89e session tenue à Rouen en 1926, article La cathédrale de Rouen par Marcel Aubert ; 2 Haute-Normandie gothique par Yves Bottineau-Fuchs aux éditions Picard. Les niveaux 2 et 3 de la tour lanterne et leurs sculptures flamboyantes. PARTIE EXTÉRIEURE -»» Page 1 TRANSEPT ET CHŒUR BAPTISTÈRE ET CHAPELLES LATÉRALES DÉAMBULATOIRE ET CHAPELLE DE LA VIERGE
vendredi19 septembre 2014. Melville (Rouen - 76) Les origines de ce cinéma remontent au mois d'avril 1957, avec l'ouverture d'un établissement alors dénommé "Cinédit". La salle unique comportait 700 places. Le "Cinédit" ferme ses portes en août 1970, avant de rouvrir en octobre 1971 sous le nom de "Clubs A,B", un établissement de deux salles de 400 et 200
1 J. Loth, La Cathédrale, op. cit., p. 211. 1Les mêmes fastes se retrouvent au cours des siècles suivants. Louis XIII a 16 ans lorsqu’il fait son entrée royale à la cathédrale, Louis XIV n’en a que 12 ! Le passage de Louis XVI sera marqué par un sinistre présage la Georges d’Amboise, sonnant à la volée, se fêla et se tut pour toujours. Au XVIIe siècle, on fête dans la cathédrale la canonisation de saint Ignace de Loyola et de saint François Xavier, puis de saint François de Sales. Bourdaloue y prêche le carême en 1677. Tous les artisans quittaient leurs boutiques pour aller l’entendre, les avocats, le palais, les médecins, leurs malades. Lorsque j’y prêchai l’année d’après, je remis toutes choses dans l’ordre, personne n’abandonnait plus son emploi », note plaisamment son successeur1. 2Plus près de nous, certains Rouennais peuvent encore évoquer les fêtes du Millénaire de la Normandie en 1911 ou celles qui, en 1931, célébrèrent le 5e centenaire de la mort de Jeanne d’Arc en l’honneur de laquelle fut créé, dans la cathédrale, un oratorio de Paul Paray. 3Mais si la vie de la métropole se déroule malgré les épreuves, pour l’édifice, l’ère des grands travaux est close. Voici que s’ouvre l’ère des malheurs. Guerres de religion 2 Pommeraye 1686, p. 106-123. 3 Dans le chœur se trouvaient cinq sépultures royales au milieu, le tombeau du cœur de Charles V ; ... 4La France va connaître les affreuses luttes fratricides des guerres de religion. En 1562, les Calvinistes s’emparent de la ville de Rouen. Ils envahissent la cathédrale et la mettent à sac2 le trésor est pillé, la contretable d’argent du maître-autel volée, les tombeaux du duc de Bedford et du cardinal d’Estouteville3 sont détruits, celui du cœur du roi Charles V, fort endommagé. Des mains fanatiques décapitent les statues de saints ou d’archevêques qui ornent la façade et s’acharnent furieusement contre le portail principal dédié à la Vierge. Désastre dont les marques ne s’effaceront pas… 18 - Élévation du côté sud de la nef. Ouragan 5Cent ans plus tard 1683, un ouragan des plus furieux », aux dires de Dom Pommeraye, dévaste la façade principale, renversant trois des quatre tourelles du couronnement qui, dans leur chute, crèvent les voûtes de la nef et des bas-côtés et ruinent le positif de l’orgue. Un don généreux de Louis XIV en permettra la restauration. Aménagements malheureux du XVIIIe siècle 4 L’ancien autel est décrit par Jean-Baptiste Le Brun des Marettes, Voyages liturgiques de France, Pa ... 5 Richard Cœur de Lion est retrouvé par Achille Deville, le 30 juillet 1838, Henri le Jeune par l’abb ... 6Le zèle intempestif des chanoines du XVIIIe siècle va causer d’autres dommages encore avant de doter le chœur d’un nouveau maître-autel4 au goût du jour, surmonté d’un palmier et d’anges adorateurs, le chapitre entreprend, en 1736, de surélever le sanctuaire et de le dégager des tombeaux qui l’encombrent ». Même le magnifique mausolée du roi Charles V ne sera pas respecté d’abord transféré dans la chapelle de la Vierge, il sera finalement supprimé. Quant aux gisants des ducs Richard Cœur de Lion et Henri le Jeune, ils sont tout simplement enfouis dans le sol du sanctuaire où les retrouveront, heureusement, les archéologues du siècle suivant5. 19 - Le jubé de Couture XVIIIe siècle vu du chœur. 7On arrache des piliers du chœur les fleurs de lys d’étain dont les avait ornés le cardinal Georges II d’Amboise et, pour masquer les multiples blessures de la pierre, on la recouvre d’un badigeon aussi épais que disgracieux dont on viendra difficilement à bout lors des travaux de restauration consécutifs à la guerre. 6 Pommeraye 1686, p. 23. S’il faut en croire J. Loth, op. cit., p. 214, une partie de ces grilles aur ... 8La superbe clôture de cuivre jaune qui entourait le chœur depuis 1526, l’une des plus belles qui soit en France6 », est remplacée par de nouvelles grilles de cuivre doré pour lesquelles le chapitre va jusqu’à faire fondre les anges adorateurs et les colonnes de cuivre dont Georges II d’Amboise avait entouré le maître-autel. 7 Disparaissent ainsi les tombeaux d’Eudes Rigaud, Guillaume de Flavacourt, Raoul Roussel et Robert d ... 9À son tour, la chapelle de la Vierge est débarrassée » des tombeaux d’archevêques7, sans qu’on ose, par bonheur, porter la main sur les chefs-d’œuvre de la Renaissance. 8 II en reste les belles grilles de fer forgé qui fermaient l’arcade centrale, déposées au musée des ... 9 Jouen, p. 117-122. 10 Le crucifix de Clodion devait être entouré de la Vierge et de saint Jean qui auraient disparu à la ... 11 Marie Pessiot, Les jubés de la cathédrale de Rouen », Clodion et la sculpture française de la fin ... 12 Cette statue remplace la précieuse vierge d’albâtre offerte en 1357 par le chanoine Letourneur, con ... 10Le jubé gothique qui fermait le chœur, est passé de mode. On le sacrifie sans hésiter8. L’architecte Couture érige9, en 1772, un nouveau jubé d’ordonnance classique six colonnes de marbre blanc soutiennent un entablement sommé par un très beau Christ de plomb doré, œuvre du grand sculpteur Clodion10 à qui l’on doit aussi six cassolettes également en plomb doré11. Sous le jubé, l’autel Sainte-Cécile à gauche, l’autel du Vœu à droite, portent respectivement la statue de sainte Cécile de Clodion et celle de la Vierge du Vœu12 de Lecomte fig. 19. 11Disons tout de suite que ce jubé n’aura qu’une brève existence. À son tour, le XIXe siècle le condamnera, mais, outre le nombre de gravures qui nous le font connaître, nous pouvons le restituer par les importants témoins qui nous en restent les plus beaux morceaux de sculpture, nous le verrons, ont retrouvé place dans la cathédrale, de même que deux des colonnes de marbre qui avaient été transférées au Musée des Beaux-Arts. 12Le dernier méfait du chapitre, en ce siècle éclairé, est le moins pardonnable car il n’a même pas pour excuse le respect de l’évolution de l’art et des formes. C’est tout simplement pour laisser passer un dais monumental qu’en 1787, on supprime le beau pilier sculpté qui séparait en deux le portail principal. Révolution 13 Voir J. Loth, op. cit., p. 218, 287 et suiv. pour tout ce qui concerne l’histoire de la cathédrale ... 14 Il en subsiste le battant déposé au Musée des Antiquités et quatre médailles fondues avec les parce ... 13Vient la Révolution. Au nom de l’égalité, on brûle le trône archiépiscopal, on arrache les dais des stalles du chœur, chef-d’œuvre des huchiers du XVe siècle. Le trésor est saisi. Tout le métal est récupéré, depuis les admirables grilles de cuivre du chœur – ces grilles qui avaient coûté si cher au chapitre et faisaient l’admiration générale13 – et la statue de saint Georges en plomb doré qui en couronnait le faîte jusqu’aux lamelles incrustées dans les pierres tombales. On brise les cloches même la Georges d’Amboise » est envoyée à la fonte14. 14Par bonheur, les sculpteurs Jadoulle et Le Carpentier obtiendront de déposer les statues et les bas-reliefs du jubé tandis que la chapelle de la Vierge, louée à usage de grenier et remplie de foin, voit sauver ainsi ses inestimables œuvres d’art. 20 - La cathédrale au cœur de la ville les maisons de la rue du Change au XIXe siècle. 21 - Incendie de la flèche en 1822. Dessin de Polyclès Langlois. 15Devenue le temple de la Raison, la cathédrale est aménagée en salle de concert avec estrade pour l’orchestre et vastes tribunes pour les auditeurs. Ces désordres prendront fin en 1796. Incendie de la flèche 15 Langlois, Notice sur l’incendie, op. cit., p. 84-89. 16Aux dégâts causés par les hommes, les éléments vont ajouter un nouveau sinistre le 15 septembre 1822, la flèche brûle à nouveau, frappée par la foudre. Toute la pyramide s’enflamme en un éclair, puis s’écroule sur la tour ouest du portail de la Calende, tandis que les gargouilles crachent à pleine gueule le plomb en fusion15 fig. 21. 17Une fois de plus, la question se pose comment reconstruire cette flèche sans laquelle la cathédrale apparaît sans élan, privée de son axe vertical ? 16 Pour la construction de la flèche, voir J. Loth, op. cit., p. 433-441 et Jouen, p. 128-134. Les piè ... 18L’architecte Alavoine fait entendre la voix de la raison le bois brûle, la pierre est trop lourde et trop chère. Pourquoi ne pas utiliser la fonte dont on connaît maintenant les ressources et les grandes possibilités ? Le projet d’une flèche en fonte, dans le style gothique en harmonie avec l’édifice, est adopté dès 182516. Les travaux commencent aussitôt mais, faute de crédits, ils vont traîner lamentablement. On comprend mieux, devant ce tronçon de montage métallique encore informe que les Rouennais auront cinquante ans sous les yeux, la colère des Romantiques et l’apostrophe injurieuse de Flaubert qui, dans Madame Bovary, stigmatise, la tentative extravagante de quelque chaudronnier fantaisiste » ! Les critiques tomberont d’elles-mêmes lorsqu’en 1884, la flèche enfin terminée, cantonnée des quatre clochetons de cuivre exécutés par le ferronnier Marrou, d’après les dessins de J. Barthélémy, prendra sa juste place dans le ciel de Rouen. Restauration et assainissement 17 Successivement par les architectes Alavoine, Barthélémy, Desmarets et surtout Sauvageot de 1894 à ... 19À l’actif des architectes du XIXe siècle, il faut porter également une vaste campagne de restaurations qui intéressera l’édifice tout entier17, ainsi que la suppression des petites maisons, boutiques, échoppes de changeurs qui, depuis le Moyen Âge, se pressaient de toutes parts contre les flancs de la cathédrale, allant parfois jusqu’à en obstruer les fenêtres. Édicules pittoresques, certes, mais dégradants dans tous les sens du terme. Ce dégagement de la cathédrale fut aussi une œuvre d’assainissement. 22 - La flèche de fonte en construction. Dessin de Polyclès Langlois en 1838. Destructions de la dernière guerre 20Nous arrivons à cette terrible guerre de 1939 qui verra le martyre de notre cathédrale. 18 Albert Chauvel, Les destructions, le sauvetage », MHF, p. 55-92. 21Dès le début des hostilités, le service des Monuments historiques prévoit des mesures de protection18 le trésor est soigneusement emballé, les vitraux déposés, répertoriés et placés dans des caisses spéciales pour être expédiés dans la salle basse du donjon de Niort. Les parties ouvragées les plus vulnérables ou les plus précieuses de l’édifice vont recevoir une protection toute particulière, composée de sacs de terre entassés dans une armature métallique qui s’avérera fort efficace fig. 23. 23 - Protection du portail de la Calende en 1939. 22Malgré tant de soins, la cathédrale allait bien souffrir… 19 avril 1944 23Les Rouennais qui l’ont vécue n’oublieront jamais cette nuit de bombardements où la cathédrale, frappée de 7 torpilles, fut atteinte dans ses œuvres vives. 24Une bombe, crevant les voûtes du sanctuaire, vient s’ouvrir sur les marches du maître-autel par bonheur, elle n’était pas chargée d’explosifs. On saura plus tard que ces bombes vides renfermaient des fusées éclairantes. Un autre projectile ouvre dans le parvis un entonnoir de 20 mètres de diamètre, brisant les vantaux du portail, perturbant la grande rose mais ne causant aucun dommage aux sculptures bien protégées. Dans la cour d’Albane, un chapelet de bombes laboure le jardin et anéantit la maison du carillonneur accolée à la tour Saint-Romain. 25Mais c’est au cœur de la cathédrale et à son flanc sud que s’ouvrent les plus larges plaies deux torpilles éventrent le bas-côté sud, le renversent ; les puissants arcs-boutants sont détruits. Une seule chapelle demeure debout, heureusement, celle de la travée centrale dont les deux arcs-boutants s’opposent, seuls, à la poussée des voûtes de la nef. Si cette chapelle s’était effondrée, la cathédrale tout entière aurait sans doute été ruinée… fig. 24 et 25. 26Une autre bombe frappe, de plein fouet, l’une des quatre piles de la croisée du transept, ces piles puissantes qui supportent les 8 000 tonnes de la tour-lanterne et de la flèche de fonte, et souffle, du même coup, la pile voisine vers le croisillon sud. Si violentes sont les explosions que le délicat réseau de la rose dans le bras nord du transept se trouve complètement pulvérisé. Toitures volatilisées, charpentes rompues, voûtes effondrées ou disjointes, piles brisées ou fissurées, c’est une vision d’apocalypse qu’en un instant offre la cathédrale. 19 G. Lanfry, Rouen, ville-martyre. Le triste bilan de ses destructions », BAMR, 1939 à 1945, p. 51- ... 27Tout l’édifice est déséquilibré. Le grand Christ de Clodion gît par terre, les membres tordus. La chaire, les stalles, les chaises sont hachées en menus morceaux. Et que dire du mobilier, lambris, retables, autels ? L’intérieur de la cathédrale n’est plus qu’un chaos indescriptible, recouvert d’un linceul de poussière noirâtre19. 24 - Le 19 avril 1944 le bas-côté sud détruit. 25 - Le 19 avril 1944 ruines du bas-côté sud. 28Le 1er juin 1944, Rouen brûle encore… Une flammèche portée par le vent, incendie les combles de la tour Saint-Romain. En un instant, la toiture n’est plus qu’une torche. L’étage du beffroi flambe à son tour, les cloches fondent en lourdes larmes, se détachent et viennent s’écraser sur les voûtes qui, chose incroyable, ne céderont pas sous ce brûlant fardeau. Les combles du bas-côté, de la nef sont en feu, la salle d’Albane devient la proie des flammes. Pendant ce temps, sur la place, les Rouennais accourus contemplent, impuissants et atterrés, leur cathédrale qui brûle… 29Il en va des cathédrales comme des êtres vivants on vit dans leur ombre proche avec un cœur et un regard habitués. Et ce n’est qu’au moment où ils vous manquent brusquement que l’on prend conscience de ce que leur présence a d’unique et d’irremplaçable. D’un seul coup, les Rouennais comprenaient à quel point la cathédrale leur était chère et beaucoup, sans vergogne, laissaient couler leurs larmes. 20 Ces hommes courageux étaient, guidés par Georges Lanfry et son fils Marc J. Absire, P. Barrois, M ... 30Ceux-là n’oublieront pas que, si la cathédrale fut sauvée ce jour-là , ce fut sans doute grâce aux efforts surhumains fournis par les pompiers, mais aussi grâce au courage d’une petite équipe d’hommes qui, au risque de se voir la retraite coupée, monta dans les combles pour éteindre les flammes à leur naissance même et les empêcher de gagner le reste de l’édifice20. 31Circonstance déterminante enfin le vent qui soufflait violemment, attisant l’incendie, tomba brusquement un peu avant minuit, hasard heureux pour les uns, Providence pour d’autres. Restauration de la cathédrale 32La cathédrale est sauvée, mais combien meurtrie ! Sous la direction d’Albert Chauvel, architecte en chef des Monuments historiques, des architectes Franchette et Grégoire, et de Georges Lanfry, maître d’œuvre, les travaux de déblaiement, de consolidation et de restauration vont commencer aussitôt. 33Il n’y a pas de temps à perdre, en effet une cathédrale est un chef-d’œuvre d’équilibre. Cet équilibre une fois bousculé, on pouvait craindre à tout instant de voir les murs de la nef se renverser comme un château de cartes, et la flèche s’abattre, entraînant la ruine de l’édifice tout entier. 21 Pour plus de commodité, piles et fenêtres avaient été numérotées lors de la dépose des vitraux. 34Si la tour Saint-Romain pouvait attendre sa réfection, deux points réclamaient des secours d’urgence le bas-côté sud et la pile sud-est de la croisée du transept, dite pile 5821 ». Malgré le manque de matériaux, les travaux vont être menés simultanément sur ces deux points principaux et, chaque fois, le travail s’effectuera en deux temps stabilisation, puis réfection. 26 - Intérieur de la tour Saint-Romain après l’incendie du 1er juin 1944. Bas-côté sud 35Le mur sud de la nef se déformait de part et d’autre de la chapelle demeurée en place. 27 - Restauration de la cathédrale ; reconstruction du bas-côté sud. 36Pour rendre solidaires le mur nord et le mur sud, on fit passer à travers la nef un solide chaînage de tirants d’acier. Il n’y eut plus ensuite qu’à reprendre les piles en sous-œuvre, travée par travée, avant de relancer les arcs-boutants et de reconstruire les voûtes fig. 27. Pile 58 37La pile 58 posait un problème plus délicat encore. 38En effet, les grandes piles des édifices du Moyen Âge ne sont pas constituées – comme c’était le cas dans les monuments grecs ou romains – de simples assises de pierre superposées. Seul, le parement est formé de pierres appareillées avec des queues plus ou moins longues. L’intérieur se compose d’un blocage fait de mortier et de déchets de pierre. Sous le choc, l’appareil de la pile 58 avait éclaté et son noyau intérieur s’émiettait. Elle ne pourrait résister longtemps à l’écrasement, d’autant que, sous la pression du vent, la flèche se déplace légèrement et reporte, tantôt sur une pile, tantôt sur une autre, une charge accrue. La pile 60, sa voisine du côté sud, désorganisée par l’explosion, n’était guère en meilleur état. 39Pour les soulager, on monta d’abord, sous les grands arcs, deux grands cintres constitués de matériaux de fortune arbres hâtivement abattus en forêt du Rouvray, profilés d’acier empruntés aux immeubles démolis, vis à tête carrée à défaut de boulons introuvables. 40Le tout fut maintenu par une batterie d’étais obliques reposant sur le bon sol. Dès lors, la stabilité de la tour-lanterne étant assurée, on put reconstruire la pile, assise par assise, de bas en haut fig. 28. Pile 60 41Quant à la pile 60, si sa base était restée en place sur le dallage, l’arc qui la reliait à la pile 58 s’était ouvert de 11 centimètres. Là encore, il fallut étayer solidement le grand arc puis on prit le parti de… déplacer de 11 cm la base pour retrouver l’aplomb de la pile ! Opération audacieuse, mais pleinement réussie. 42Il serait fastidieux de détailler le reste des travaux de restauration de la cathédrale. Notons seulement, à la gloire du service des Monuments Historiques et des ouvriers spécialisés, que chaque pierre sculptée, chaque fragment encore utilisable, après avoir été soigneusement numéroté, répertorié, a retrouvé sa place. Quant aux morceaux qu’il a fallu refaire, ils ont été exécutés dans une pierre semblable au calcaire d’origine, avec les techniques mêmes des tailleurs de pierre du Moyen Âge, travail admirable de patience et de précision. 28 - Restauration de la cathédrale ; étaiement de la pile 58. 43Notons aussi que, pas un seul jour pendant l’occupation, les travaux ne furent suspendus tandis que le culte continuait d’être célébré dans la chapelle du Saint-Sacrement croisillon nord, provisoirement murée pour la séparer du chantier. 44La cathédrale une fois restaurée, consolidée, bien des tâches s’offraient encore remplacer le mobilier détruit, prévoir le nouveau décor du chœur, renouveler les cloches, remettre en état les grandes orgues, en attendant la repose des vitraux. Il ne fallut pas moins de douze ans pour tout mener à bien. 45Au soir du 17 juin 1956, l’archevêque, le futur cardinal Martin consacrait le nouveau maître-autel. Bouleversés d’émotion, les Rouennais découvraient, doucement éclairé, le visage nouveau de Notre-Dame de Rouen. Jamais ils ne l’avaient vue plus belle ! 22 La cathédrale ressuscitée, Revue de Rouen, 8e année, no 9. 46Après cette fête intime, ce furent les grandes, les inoubliables journées de la cathédrale ressuscitée22 la cérémonie officielle d’ouverture, le 24 juin où, en présence du président de la République, René Coty, du nonce apostolique et des cardinaux Gerlier, Liénart et Feltin, fut rendu un hommage national à Jeanne d’Arc, puis le lendemain 25 juin, la première messe pontificale. Dans la cathédrale pleine à craquer, s’élève à nouveau le chant triomphal du Christus Vincit. La grande tradition est renouée le Christ est vainqueur, le Christ règne, le Christ gouverne. Que viennent les temps heureux ! Que vienne la paix du Christ ! » *** 47La cathédrale avait repris vie, mais il fallut encore une cinquantaine d’années d’efforts pour effacer les dernières séquelles de la guerre, pour nettoyer, restaurer et, au besoin, reconstituer les œuvres extérieures fragilisées par le temps. 23 Voir les études de Michel Jantzen ; et Yves Lescroart, Rouen La cathédrale Notre-Dame de Rouen, P ... 48Retracer l’histoire de ces travaux serait en tenir une chronique quasi annuelle. Parmi les chantiers les plus spectaculaires, il est néanmoins difficile de ne pas évoquer ceux qui, à partir de la fin des années 1980, ont redonné toute leur splendeur et leur monumentalité aux parties occidentales reconstruction du couronnement de la tour Saint-Romain, dépose, restauration et remise en place du cortège de statues ornant les étages de la façade, nettoyage et consolidation de la tour de Beurre. À l’initiative de la Conservation des Monuments Historiques, chacune de ces opérations s’est accompagnée d’un suivi scientifique, confié aux meilleurs experts, ingénieurs et historiens de l’art23. Dans le même temps, de nombreuses pièces de mobilier ont repris place dans l’édifice, tel le somptueux retable du XVIIe siècle provenant de la chapelle du grand Saint-Romain, ou encore les deux majestueuses colonnes du jubé du XVIIIe siècle. Les travaux ont quelquefois réservé d’heureuses surprises, comme la découverte des traces d’une grande peinture murale du Moyen Âge au fond de l’ancienne salle du chapitre, réaménagée et dotée d’une nouvelle vitrerie pour servir de chapelle d’hiver. Parfois aussi, un événement imprévu est venu bouleverser le programme des travaux. En décembre 1999, la tempête du siècle » provoque la chute du clocheton nord-est de la grande flèche d’Alavoine. Haute d’une trentaine de mètres, la structure métallique est violemment arrachée de son socle ; elle retombe, la pointe en bas, sur la toiture du chœur, ouvre un trou de plusieurs mètres carrés dans la voûte et laisse s’abattre une pluie de pierres et de gravats sur les stalles de bois sculpté. Il faudra de longues semaines, à l’aide d’un imposant échafaudage dressé dans le chœur – spectacle que l’on croyait ne plus revoir depuis l’achèvement du grand chantier d’après-guerre – pour réparer la voûte. 29 - L’offrande à la Vierge dans la cathédrale ressuscitée. Bas-relief de Lagriffoul.
Dupoint de vu chronologique, il s’agit d’une des premières opérations du 6 juin 1944 : à 0h20, trois planeurs Horsa, initialement remorqués par des bombardiers Halifax, avec 30 soldats à bord de chaque avion, parviennent à se poser à proximité du pont et prennent le pont tenu par l’armée allemande. Le film « Le jour le plus long » immortalise la scène de la cornemuse.
Aujourd'hui Exposition scientifique et technique Date du mardi 19 juillet 2022 au mercredi 31 août 2022 Idée sortie n° 246156 Jusqu’au 31 août vivez un été hors du temps à l’Atrium. En compagnie des animateurs scientifiques voyagez de l'infiniment petit à l'infiniment grand et découvrez le monde qui vous entoure. Sorties Exposition artistique Date du mercredi 15 juin 2022 au dimanche 06 novembre 2022 Idée sortie n° 243138 Le département de la Seine-Maritime présentera à l’abbaye de Jumièges, du 15 juin au 6 novembre 2022, le projet A roof for silence, conçu par l’architecte libanaise Hala Wardé. Les 7 prochains jours Sorties Musée autre Date le samedi 20 août 2022 Idée sortie n° 246740 Dans le thème des années folles préparez vos objectifs et vos tenues les plus thématiques pour un temps de navigation à bord du dernier remorqueur de Seine classé monument historique. Un moment dans un décor atypique pour faire vos plus belles photos. Sorties Visite patrimoine Date le dimanche 21 août 2022 Idée sortie n° 240866 Revivez le siège de Château-Gaillard cette forteresse dit imprenable lors d'une visite contée d'1h30 menée en costume d'époque. Au-delà de 7 jours, 11 idées de sorties Sorties Concert autre Date le vendredi 26 août 2022 Idée sortie n° 243361 Notre-Dame de Bondeville vous invite à chanter et danser en revivant la magie des années 80 et 90 dans un spectacle incontournable. Sorties Festival musique Date le samedi 27 août 2022 Idée sortie n° 247288 festival de musique avec concerts gratuits et foire à tout Sorties Brocante Date le samedi 27 août 2022 Idée sortie n° 247289 foire à tout+ restauration sur place + concerts gratuits 300 exposants max. Sorties Visite patrimoine Date le dimanche 28 août 2022 Idée sortie n° 240867 Revivez le siège de Château-Gaillard cette forteresse dit imprenable lors d'une visite contée d'1h30 menée en costume d'époque. Sorties Salon Date le jeudi 08 septembre 2022 Idée sortie n° 231669 Les 24 Heures pour l’Emploi et la Formation – jeudi 8 septembre 2022 – Zénith de la Métropole de Rouen Normandie – 10h/19h – Entrée Gratuite. Sorties Journée du patrimoine Date le samedi 17 septembre 2022 Idée sortie n° 243025 Revivez le siège de Château-Gaillard cette forteresse dit imprenable lors d'une visite contée d'1h30 menée en costume d'époque. Sorties Visite patrimoine Date le samedi 24 septembre 2022 Idée sortie n° 245854 Revivez le siège de Château-Gaillard cette forteresse dit imprenable lors d'une visite contée d'1h30 menée en costume d'époque. Sorties Sports Date le dimanche 09 octobre 2022 Idée sortie n° 237353 Faire de cette journée, une sortie entre copains ou famille. Pour les initiés, soit le marathon ou le duo et pour les autres, participer à l'Ekiden qui est une course qui se court à 6 5km, 10km, 5km, 10km, 5km et pour le dernier. Sorties Visite patrimoine Date le vendredi 04 novembre 2022 Idée sortie n° 245855 Revivez le siège de Château-Gaillard cette forteresse dit imprenable lors d'une visite contée d'1h30 menée en costume d'époque. Sorties Spectacles Date le samedi 05 novembre 2022 Idée sortie n° 232062 Pour le plus grand bonheur de tous, les personnages du phénomène mondial Miraculous Ladybug et Chat Noir prennent vie dans un spectacle musical exceptionnel. Sorties Spectacles Date le dimanche 19 février 2023 Idée sortie n° 216306 Découvrez "Wonderland", la tournée événement pour toute la famille ! Plus de 10 artistes magiciens sur scène parmi les meilleurs au monde mentalisme, grande illusion, quick-change, laser, humour...
La"semaine rouge" d'Avril 1944. Bravo ! l'U.S Quevilly et merci Règis. La Familia fête ses 15 ans ! jeudi 15 avril 2010. Et on aurait tendance à dire "seulement" tant la Familia fait partie des murs de cette ville « LA FAMILIA La fiesta des 15 ans » le vendredi 23 avril. Vendredi 23 avril, à 20 heures à l'Exo 7 - 13 place des chartreux - agglo de Rouen. Rédigé à 10:15 dans
106 billets dans la catégorie "Rouen en 1940" Le tramway venant de la rive droite par le pont Boeildieu au fond la rue St-Sever et sur la droite la gare d'Orléans... Janvier 41... Les ponts de bateaux n'ont pas résisté à l'effet des glaces et il faut un remorqueur pour traverser le fleuve .... 4 Avril 1943 ... Les Enfants de la Région Rouennaise menacés par les bombardements ont été évacués dans l'Eure. Un groupe d'enfants avant le départ du train qui les emmènera à Vernon. Vers les années 30, BUREAU à ROUEN , rue de Crosne. Clin d'oeil à Rémy.... Nicolas Cliquez sur les images pour voir en détail ! JUIN 1949 - Quartier St-Eloi ... Photo STUDIO EICHE à Pt -Quevilly Mlle Marguerite Deroux photographiée Place de l'Hôtel de Ville André Maurois dans le livre qu'il consacra à Rouen après la Libération a brossé de Marguerite Deroux , Agent de liaison cycliste à la sous les ordres du capitaine Severyns un portrait mémorable Paris-Normandie 1979 . Extrait du livre Rouen Dévasté par André Maurois 1948 Marguerite Deroux, la "jeune fille au casque blanc". Son frère , résistant avait été arrêté par les Allemands et courage inouï, elle partait en estafette sur sa bicyclette, entre les salves, pour renseigner les médecins sur les points de chute et sur les secours avait seize ou dix-sept guerre finie, le " Jeune Fille au Casque Blanc" a repris modestement ses études de Droit 15 Mai 1944 , Place du Vieux-Marché à l'occasion des fêtes de Jeanne d'Arc Accompagné du Maire de Rouen et du Préfet , le Maréchal de France , Chef de l' Etat passe en revue les jeunes des Chantiers de Jeunesse Octobre 1944 , venant de la Place du vieux-Marché vers la rue Rollon Le Général accompagné de Pierre Mendès France "Le prix de la Victoire"... Voici donc l'entrée de la rue St-Filleul sur l' avenue du Mont Riboudet vers 1900... Puis le même endroit dans les années 30... Et aujourd'hui... Elle devait avoir fort à faire dans le quartier St-Eloi... Nicolas Souvenir de la 1 ère Commerce A , Classe année 1943-44 Peut-être rue Beauvoisine ou rue de l'Avalasse ? A l'aide d'un ponton-grue , pont dit de la rue du Bac , puis baptisé en 1947 pont Mathilde... Clin d'oeil à Michel Leveillard... Nicolas Après l'incendie , depuis la Fierté St-Romain... Une de ces pages vient de la "Revue de Rouen" de 1951... Une autre du "Bulletin de l'ACN" de 1949... J'avais fréquenter l'ACN à sa re-ouverture en 1946... Bien amicalement... Michel Après les bombardements d'avril 44 , vers la rue du Petit Salut... Photos de soldats Allemands à Bonsecours en Mars 1941... Seul le pilier rive droite est resté debout , mais il sera détruit par les Allemands en juillet 40 pour la ferraille... L'acier déchiré ! On peut voir sur la partie à droite l'escalier qui permettait l'ascension du pont... Vu depuis le quai du Havre ou les troupes Allemandes se pavanent... Un superbe livre par Guy Pessiot Avec quelques photos Collectionicolas...;o Juin 44 , le porche vers la Cour d'Albane Cliquez sur l'image pour plus de détails... Photographie Achille Plaisant - Janvier 1949 La vie reprend son cours... Cliquez sur l'image pour plus de détails... Nicolas Clin d'oeil au frère du grand-père de Guy Pessiot.... Voir ICI..... Une vue de la rue des Charrettes vers 1948/50... Le 64 bis de la rue des Charrettes on se trouvait dans l'angle le Café des Consuls , le "Fernand Bar " devait être rue des Cordeliers et face au cycliste sur la photo le 64 serait la Boulangerie Daniel Aubé " le frère du grand-père"... J'espère ne pas me tromper ....A confirmer par Guy Pessiot ??? Autre vue des arpents avant les destructions de 1940, et les abords de la porte Guillaume Lion après destruction. pep Vers les années 30... Une autre vue sur les grandes maisons de la rue du Change , une rue peu photographiée ... Disparue aussi en 1940 ! Les années 30... Une vue plongeante sur la rue de l'Epicerie et le marché aux fleurs de la Place de la Calende. Puis sur la droite , la rue du Change... Le quartier sera totalement détruit en 1940 ! Cliquez sur l'image pour agrandir ... La localisation de la rue des arpents est confirmée par ce document , publié dans un ouvrage datant de mars 1941 intitulé Rouen 1940, qui à l'avantage de dater le contexte des destructions pep
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Place du 19-Avril-1944 Vue de la fontaine de la place. Situation Coordonnées 49° 26′ 36″ nord, 1° 05′ 38″ est Pays France Région Normandie Département Seine-Maritime Ville Rouen Morphologie Type Place La place du 19-Avril-1944 est une voie publique de la commune de Rouen. Description Situation et accès La place 19-Avril-1944 est située à Rouen[1]. La place reçoit un bassin-fontaine orné d'une sculpture en 1995, due à Dominique Denry. Dénomination La place reçoit son nom pour commémorer la nuit du 18 au 19 avril 1944 où un bombardement, destiné aux installations de la gare de Sotteville, a causé des dégâts collatéraux au quartier du Palais[2]. Notes et références Notes Références ↑ Grégory Vacher dir. publication, Annuaire mairie Les rues de Rouen » site distinct de l'administration, sur Saint-Chamond, Advercity, 2004-2021 consulté le 7 mars 2021, col. 4. ↑ Il y a 70 ans, Rouen était sous les bombes, 18 mai 2014. Articles connexes Rouen Canton de Rouen-1 Voiries et places de Rouen Boulevards Boulevard des Belges Boulevard de l'Europe Boulevard Gambetta Boulevard Jean-de-Béthencourt Boulevard Jean-Jaurès Boulevard de la Marne Boulevard du Midi Boulevard d'Orléans Boulevard de l'Ouest Boulevard de Verdun Boulevard de l'Yser Avenues Avenue Bernard-Bicheray Avenue de Bretagne Avenue de Caen Avenue Champlain Avenue Georges-Métayer Avenue de Grammont Avenue de la Grand'Mare Avenue du Grand-Cours Avenue Gustave-Flaubert Avenue Jacques-Chastellain Avenue Jean-Rondeaux Avenue du Mont-Riboudet Avenue Pasteur Avenue de la Porte-des-Champs Cours, routes,rues, impasses Cours Clemenceau Route de Darnétal Route de Lyons-la-Forêt Rue Achille-Flaubert Rue Alsace-Lorraine Rue d'Amiens Rue de l'Ancienne-Prison Rue Armand-Carrel Rue Beauvoisine Rue des Bons-Enfants Rue des Carmes Rue Cauchoise Rue du Champ-de-Foire-aux-Boissons Rue de Constantine Rue du Contrat-Social Rue de Crosne Rue Damiette Rue Dufay Rue Dumont-d'Urville Rue Eau-de-Robec Rue d'Elbeuf Rue Émile-Leudet Rue de Fontenelle Rue Ganterie Rue du Général-Giraud Rue du Général-Leclerc Rue Grand-Pont Rue du Gros-Horloge Rue de l'Hôpital Rue Jean-Lecanuet Rue Jeanne-d'Arc Rue aux Juifs Rue Lafayette Rue de Lecat Rue Louis-Ricard Rue du Mail Rue Malpalu Rue de Martainville Rue Martin-Frères Rue Montaigne Rue aux Ours Rue du Petit-Mouton Rue Pillore Rue du Pont-Codrille Rue du Pré-de-la-Bataille Rue Prosper-Soyer Rue du Renard Rue René-Dragon Rue de la République Rue du Rosier Rue Saint-Julien Rue Saint-Lô Rue Saint-Nicolas Rue Saint-Patrice Rue Saint-Romain Rue Saint-Sever Rue Stanislas-Girardin Rue de Tanger Impasse de la Tour-d'Argent Places Place du 19-Avril-1944 Place Barthélémy Place de la Basse-Vieille-Tour Place Beauvoisine Place Bernard-Tissot Place du Boulingrin Place de la Calende Place Carnot Place de la Cathédrale Place Cauchoise Place du Docteur-Alfred-Cerné Place des Emmurées Place du Gaillardbois Place du Général-de-Gaulle Place de la Haute-Vieille-Tour Place Henri-IV Place Joffre Place du Lieutenant-Aubert Place du Maréchal-Foch Place du Pasteur-Martin-Luther-King Place des Martyrs-de-la-Résistance Place de la Pucelle Place de la Rougemare Place Saint-Clément Place Saint-Hilaire Place Saint-Marc Place Saint-Vivien Place de la Verrerie Place du Vieux-Marché Quais Quai d'Algérie Quai de Boisguilbert Quai de la Bourse Quai Cavelier-de-La-Salle Quai du Cours-la-Reine Quai d'Elbeuf Quai Émile-Duchemin Quai Ferdinand-de-Lesseps Quai de France Quai Gaston-Boulet Quai du Havre Quai Jacques-Anquetil Quai Jean-de-Béthencourt Quai Jean-Moulin Quai de Paris Quai Pierre-Corneille Quai du Pré-aux-Loups Quai de la Presqu'île-Rollet Quai Richard-Waddington Quai de Rouen-Quevilly Quai Saint-Sever Dernière mise à jour du contenu le 30/03/2022.
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